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3,9

sur 250 notes
J'ai entendu beaucoup parler de ce roman, comme étant une référence en termes de roman policier.

Publié en 1952, le roman a mal vieilli. Dès les premières lignes, j'ai deviné la fin. Et pourtant, je ne suis pas la reine des lectrices aguerries, qui sait reconnaître les indices cachés ça et là par l'auteur. Ici, il était difficile de ne pas savoir ce qui allait se passer.

Fernand Ravinel est marié à Mireille et a pour maîtresse Lucienne. Cette dernière a trouvé LA solution pour gagner facilement de l'argent : simuler le suicide de la femme de Fernand pour toucher l'assurance-vie. Ils s'y mettent à 2, mais ça ne se passe pas comme prévu. On suit cette histoire du point de vue de Fernand et c'est bien là que le bât blesse.

Ce roman se lit jusqu'à la fin, d'une pour savoir comment ça va se finir mais aussi pour les situations rocambolesques que va devoir affronter notre pauvre Fernand.

Le livre ne compte que peu de pages. Malgré tout, la lecture n'a pas été fluide de mon côté car on a comme l'impression que l'auteur a cherché à étoffer son intrigue. Bien sûr, cela met en exergue la situation loufoque dans laquelle Fernand se retrouve mais j'aurais aimé un peu plus d'interaction avec Lucienne pour que cela prenne un peu plus d'intérêt à mes yeux.

Néanmoins, ce fut une bonne lecture, drôle, cousue de fil blanc, et (trop) simple. Comme une impression d'ailleurs que les faits divers ont repris cette expression de « diaboliques » pour décrire certaines femmes faisant les gros titres.
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Échappant inexplicablement à l'intransigeance de ses parents quant aux films qu'il était autorisé à regarder, un petit garçon d'à peine 8 ou 9 ans devait ce lointain soir là voir ses rétines définitivement marquées par de glaçantes mais fascinantes images dont la scène de la photo de classe et "l'apparition fantomatique" qui lui est associée sont une parfaite illustration.
Clouzot en maître de l'ellipse psychologique utilise les faux-semblants et triture à dessein le réel avec délice.
On ne retrouve certes pas, dans le livre, le côté compact et frontal du film. Sous entendrais-je, dès lors, que le livre à l'origine de cette adaptation cinématographique serait en retrait ? Que ce dernier décevrait ?
Foutre non ! Il faut d'avantage y voir un hommage rendu au film plutôt qu'un reproche fait au livre. Car l'exercice est bien sûr différent et si le film a su éviter les écueils inhérents à l'adaptation de roman en prenant paradoxalement beaucoup de libertés et de distance formelle sur le livre pour mieux y coller sur le fond, le livre de la même manière a su tirer le meilleur parti de ce qu'intrinsèquement son art permet....La force de l'image pour le film, le luxe descriptif pour le livre....
Car c'est bien la justesse de l'écriture quand elle s'attelle à planter le décor psychologique, à dépeindre les ambiances, les lieux et la nature des ressentis qui fait la force principale de ce livre.
à cet égard, la scène miroir voyage nocturne en voiture pour transporter le "cadavre" / voyage dans le fil des pensées de la victime de cette machiavélique manipulation est une pure merveille, parfaitement conçue et écrite...Rien n'est net, les paysages qui défilent vus au travers du prisme déformant de la lumière des phares sont flous, inquiétants et sont à l'image du cheminement analytique du conducteur....Un régal....
L'épilogue d'une noirceur éblouissante, magistralement mené est particulièrement soigné.
Malgré quelques temps faibles dans le récit, J'ai vraiment adoré ce livre qui se dévore d'une traite.
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L'hommage rendu à Henri-Georges Clouzot par les duettistes Boileau-Narcejac apporte un éclairage essentiel sur le roman et sa célébrissime adaptation cinématographique réalisée en 1955. La préface analyse avec subtilité comment le film semble étranger au roman tout en affichant un lien si profond que la parenté est évidente. On comprend mieux pourquoi et comment en effet les deux versions écrite ou filmée sont autant éloignées l'une de l'autre. Et pourtant ! Seuls les moyens pour servir la même idée sont différents, les romanciers ont utilisé des mots, le cinéaste des images.


Fernand Ravinel est un petit représentant de commerce falot, menant une petite vie professionnelle et conjugale dans un petit pavillon de banlieue. Il est marié à Mireille, gentille petite femme qui s'occupe des repas, des rideaux et des plantes vertes. Maigrichonne mais robuste, il ne sait plus pourquoi il l'a épousée. Peut-être à cause de l'âge qui venait ou parce qu'après ses semaines ouvrables sur les routes à fréquenter hôtels et gargotes à prix fixes, il était content le dimanche de retrouver son épouse parfumée aux effluves de pot-au-feu et cousant dans leur cuisine.


Il ne sait pas davantage comment Lucienne a pu devenir sa maîtresse. Qui a choisi l'autre ? Lui ? Alors qu'il se sait ni beau ni spirituel et tout juste médiocre au lit ? Elle ? La femme forte, stricte, impersonnelle, médecin, appartenant à un univers distingué, raffiné, savant, que Fernand petit garçon regardait de loin avec ses yeux de pauvre ? Il s'est pourtant immédiatement soumis à cette maîtresse puissante, riche, autoritaire qui critique ses cravates, se moque de sa calvitie et tolère des étreintes rapides parfois sur un lit de consultation hospitalier avant de prendre la tension de son amant, craignant pour son coeur. Etrange caprice !


Entre ses deux femmes, le héros est un homme gaslighté qui ne comprend plus les apparences, se sent exclu. Il ne s'ennuie pas, c'est pire, il a mal à sa vie.


Mettant en scène le trio d'amants le plus machiavélique créé par le duo Boileau-Narcejac, Les diaboliques – sous-titré celle qui n'était plus – paru en 1951, reste en dépit des décennies écoulées, une valeur sûre du roman noir. Certes, ici ou là, quelques mots sont joliment désuets, et les temps de trajets routiers se sont améliorés, la constante étant qu'un cadavre ne se déplace pas seul. Mais dans l'ensemble quelle tenue ! Quelle résistance au temps ! J'ai beaucoup apprécié le style des romanciers, leur méthode pour inoculer au lecteur la crainte d'un désastre imminent grâce à des personnages énigmatiques, dissonants, souvent antagonistes ;  des phrases courtes nettoyées de tous mots inutiles ; un sens de la formule aiguisé ; la métaphore placée au bon endroit et au bon moment ; des dialogues brefs qui en disent long ; une approche psychologique avant-gardiste au début des années 50. Ai-je oublié quelque chose ? Ah oui, j'y pense … le portrait de deux femmes différentes, intelligentes, aux caractères en acier trempé, bien loin des rôles de ravissantes idiotes auxquels la littérature des années 50 et suivantes les condamnait souvent ; et enfin... Une machination précise comme un mécanisme d'horlogerie suisse, qui tic-tacque sans faillir jusqu'à la dernière seconde.


Bref ! La grande classe quoi...
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BOILEAU-NARCEJAC est un des plus célèbres duos d'écrivains, comme Erckmann-Chatrian, les Frères Goncourt ou Roux-Combaluzier (non, ces deux-là ne sont pas écrivains, c'était pour voir si vous suiviez, quoique d'une certaine manière ils élèvent le niveau). Pierre Boileau (1906-1989) et Thomas Narcejac (1908-1998), après avoir réussi séparément une brillante carrière d'auteurs policiers, ont écrit ensemble pendant quarante ans une des plus belles oeuvres du genre, au sens générique du terme : une quarantaine de romans bien ficelés (mais pas bâillonnés), dont plusieurs portés avec bonheur au cinéma (« Les Diaboliques », par Henri-Georges Clouzot en 1955, « Sueurs froides » par Alfred Hitchcock en 1958) auxquelles il faut ajouter une série très réussie de pastiches d'Arsène Lupin (de Maurice Leblanc) ainsi que pour la jeunesse, les aventures de Sans-Atout, petits bijoux d'enquêtes « junior ».
Ne vous fiez pas au film de Clouzot (1956) pour juger le roman. le film est très réussi, certes, notamment grâce à ses interprètes (Simone Signoret, Vera Clouzot, Paul Meurisse, Charles Vanel… et Johnny Halliday, ou plutôt Jean-Philippe Smet, qui joue un collégien), mais, pour coller à son univers noir et pessimiste, le cinéaste a changé le lieu de l'action (un pensionnat de garçons) et surtout inversé le cours de l'action : dans le film, c'est un homme qui est assassiné et non pas une femme. Pour autant, le metteur en scène a maintenu l'atmosphère d'oppression dans laquelle baigne le roman, où se mêlent culpabilité, remords, inquiétude qui se meut en peur incontrôlée et en terreur.
L'histoire est banale au possible : c'est le trio infernal, le mari, la femme, la maîtresse. Trois pour un couple, ça en fait un en trop. Fernand le mari, et Lucienne la maîtresse, se débarrassent de Mireille l'épouse. Mais tu connais pas Mireille ? (coucou à Marcel Amont, pour les moins jeunes d'entre vous), Mireille, on ne s'en débarrasse pas comme ça. Voilà la peur qui s'insinue, le doute, les suspicions, qui a fait quoi ? … jusqu'au coup de théâtre final !
Boileau et Narcejac n'ont pas leur pareil pour distiller une impression d'angoisse de plus en plus obsédante. « Celle qui n'était plus » n'est pas seulement un roman policier, c'est un thriller psychologique qui vous maintient dans votre fauteuil vos bras crispés sur ceux du fauteuil (je ne veux pas savoir avec quoi vous tenez votre livre !) Pour le côté psychologique on pense à Simenon (celui des « romans durs » plutôt que celui des « Maigret ») ou plus encore à des auteurs américains comme Richard Matheson ou Dan Simmons (mais c'est vrai qu'ils sont plus récents, ceux-là).
« Les Diaboliques » ce n'est pas divulgâcher que ce sont les auteurs, Boileau et Narcejac, coupables de vous avoir bloqué (ou bloquée, c'est selon) chez vous pour finir ce bouquin, alors que vous aviez tant de choses à faire !
Mais comme vous ne le regrettez pas, au diable les états d'âme ! Si on passait au suivant : « D'entre les morts » (rebaptisé « Sueurs froides ») Hitchcock en a fait « Vertigo », mais lui aussi a un peu changé le scénario…

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C'est une histoire bien différente que d'autres histoires et rocambolesque. C'est l'histoire de Racines avec l'aide de sa maîtresse Lucienne infirmière a tué Mireille, sa femme pour toucher l'assurance vie de celle-ci. Ils font disparaître le corps.

Je n'ai jamais lu un livre de ce genre. C'est très addictif. Je recommande. Il existe beaucoup de suspense et d'angoisse. On veut toujours savoir la suite, donc très addictif.
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Un mari, une épouse, une maîtresse. Et un plan machiavélique où la manipulation réserve bien des surprises, au lecteur comme aux personnages…


Ce sont ses adaptations cinématographiques, en 1955 sous le titre « Les diaboliques » et en 1996 dans un remake américain, qui ont fait la célébrité de ce roman policier. Si les films ont bien conservé l'atmosphère angoissante et le crescendo de la peur associée au remord et à la culpabilité, les scénaristes ont pris de grandes libertés avec l'histoire originale, que l'on découvre ici avec curiosité.


Le point de départ est classique : dans le trio, l'un est de trop et les deux autres vont s'employer à l'éliminer. La méthode est tordue, mais paraît imparable. Sauf que l'un des meurtriers, ayant clairement agi sous l'ascendant de l'autre, perd les pédales quand la situation prend un tour inattendu et de plus en plus inexplicable. Si le lecteur, harponné par le mystère, pourra penser disposer d'un tour d'avance sur ce personnage en devinant sa fondamentale erreur de raisonnement, il n'en sera pas moins bluffé par les renversements successifs de situation et les dangereuses implications futures que l'épilogue laisse augurer.


Au-delà de l'intrigue et de ses rebondissements inattendus, c'est la construction psychologique des personnages qui donne tout son sel à ce roman noir. Englué dans sa vie sage et terne, plus naïf que méchant, ce couple anodin n'aurait sans doute jamais franchi la ligne jaune si une rencontre malveillante n'était venue le bousculer. Projetés du côté obscur par les circonstances, l'homme et la femme se retrouvent bien vite dépassés par les événements, à la fois bourreaux et victimes. Au final, pour quelques vrais démons, combien de pauvres diables, que leur faiblesse et leur lâcheté rendront complices ou acteurs du pire, question de situations ?


Un très bon cru donc que ce polar psychologique et d'atmosphère, à la facture classique et au charme à peine désuet.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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J'ai eu la chance de voir une rediffusion d'un vieux film de Henri-Georges Clouzot datant de 1955 : "Les Diaboliques".
Pour retrouver l'ambiance de ce film mystérieux, j'ai acheté le roman dont il a été tiré.
Rien à voir !
Si je n'avais pas su qu'il y avait un point commun entre les deux, je ne l'aurais pas deviné.
Tout ce qui fait le charme de l'un, n'est pas dans l'autre.
Pas de mystère, pas de suspense. A part une sombre histoire de meurtre entre l'éternel trio "mari, femme, maîtresse" dont les ficelles sont usées depuis longtemps (qui tue qui ? qui y passe à la place de la personne qui devait être zigouillée ?)
Je me demande comment dans les années 50, on a fait un si bon film avec à la base un roman aussi quelconque ?!


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Mon medecin m'a recommande de changer d'air: “Sortez des grandes metropoles americaines et promenez vous dans de petits patelins francais, monsieur Dandine”. Ce n'etait qu'un conseil, mais moi, faible nature, je l'ai pris comme un ordre que je me suis empresse d'executer. J'ai donc prestement abandonne le hard boiled californien que j'affectionnais pour respirer un peu de noir psychologique gaulois, et je me suis pose au domaine Boileau-Narcejac, un domaine qui n'est plus mais a reussi en ses meilleures annees a produire un cru diabolique, dont on peut savourer une bonne bouteille encore de nos jours. Une bouteille de 1952 au juste, celle qui n'etait plus.


Voyons. Qu'est ce qui caracterise ce cru (et pratiquement toute la production du domaine)? Il est noir de noir, developpant un suspense grandissant au fil des pages, base presque uniquement sur la psychologie des personnages. Autres caracteristiques: son milieu, provincial et/ou banlieusard, et ses personnages, anodins, habitues a grise vie et chetifs plaisirs, qui s'embarquent dans une machination criminelle complexe qui les depasse. Et ca donne quoi? Un bouquet incomparable, puissant et fin en meme temps.


Il faut que j'arrete de boire ce livre, il s'agit de le lire, et un peu le caracteriser. Mais ses auteurs l'ont fait, dans une preface, mieux que tout ce que je pourrais elucubrer: “Les auteurs du livre ont imaginé un roman policier classique mais, au lieu de partir du crime, ils sont partis de la machination qui conduit au crime. le récit est entièrement écrit du point de vue de la victime, ce qui est la condition même du suspense. L'angoisse naît de la solitude hantée d'un être depuis longtemps condamné, et c'est précisément cette solitude que le roman cherche à rendre sensible, par une technique complexe dans ses effets mais simple par nature, puisqu'elle n'utilise que des mots.”


Mais c'est a moi qu'il revient de decrire l'intrigue. Un representant de commerce se plie au plan trace par son amante, plus cerebrale, plus audacieuse et plus determinee que lui, pour assassiner sa femme et empocher son assurance- vie. le plan reussit mais tres vite soulevera des difficultes qui engendreront chez l'homme une descente psychologique aux enfers. Et je vais spoiler la fin: elle est ebahissante.


C'est une histoire de triangle amoureux? Oui et non, parce que le crime, en verite, n'est pas commis par amour ou passion sexuelle mais tout simplement pour changer d'air (les criminels avaient vu mon medecin?), pour pouvoir passer de la grisaille nordique a la mediterranee ensoleillee. Un meurtre pour payer du soleil.


La grande reussite du livre est la description du changement qui se fait en l'homme, un etre faible, plus bete que mechant, qui se laisse entrainer (trainer serait peut-etre plus appropprie). Ses espoirs, ses doutes, puis ses peurs, puis ses angoisses, sa deterioration psychologique. Un assassin qui est une victime. En fait c'est de ca que traite ce livre, de la tete de gens simples, gris, a la fois bourreaux et victimes, victimes se voulant bourreaux.


Ce cru est donc un polar psychologique tres reussi. Sans fusillades a chaque coin de rue. Ca change de la Californie, et ca donne autant sinon plus de plaisir.


P.S. A mon avis le livre a mieux vieilli que le film qu'en a tire Henri-Georges Clouzot, qui l'avait un moment eclipse, mais qui reste quand meme un film a revoir.
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Pas facile de se décider à lire ce livre lorsqu'on a vu le film de Clouzot, quand bien même l'aurait-on visionné il y a plus de dix ans : la fin est inoubliable et l'on ignore donc si les Boileau-Narcejac auraient réussi à nous surprendre le cerveau vierge de tout spoiler.
Lecture intéressant néanmoins. Fort psychologique, presque métaphysique, le récit conduit de main de maître jusqu'à l'inéluctable fin.
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Quand j'étais très jeune, j'ai vu le film de H.-G. Clouzot mais c'est si loin que je l'avais bien oublié, hormis une ou deux séquences horrifiques. Il avait été adapté d'un célèbre roman de Boileau-Narcejac, intitulé "Celle qui n'était plus". Pendant l'été, j'ai eu enfin l'occasion de l'extraire de ma PAL.

C'est l'histoire d'un improbable triangle amoureux. Un homme très falot (Fernand) trompe sa jeune femme (Mireille) avec une doctoresse énergique et dominatrice (Lucienne). Les deux amants ont décidé d'assassiner l'épouse gênante - avec, à la clé, une prime d'assurance-vie à toucher. D'abord, tout semble se passer comme prévu. Toutefois, après avoir été transporté, le cadavre disparait... Pire que ça: le mari reçoit des petits mots de Mireille ! Serait-elle devenue un fantôme cruel et facétieux ? Fernand perd vraiment les pédales. L'épilogue donne la solution de cette énigme, si le lecteur ne l'a pas devinée auparavant.

Le livre devrait vraiment s'intituler "Les diaboliques". C'est un roman très noir, avec des personnages sombres et machiavéliques. Si on le compare à des thrillers contemporains, il y a peu d'action: au contraire, l'état d'esprit des protagonistes est détaillé. de plus, le scénario est assez simple, sans nombreux rebondissements. L'ambiance fleure bon l'immédiate après-guerre (en effet, le livre a été publié en 1952). C'est un roman à l'ancienne, qui est bien tourné.
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