Rose de sang, rose d'Ouessant

Le commentaire de Lynda :

Un petit roman qui se laisse lire tout doucement. Un agréable moment de lecture !
Astrid vient de s'installer dans la maison que son grand-père lui a laissée en héritage, à Ouessant.
À son arrivée, elle retrouve son amour d'enfance Erwan, elle, qui vit dans une petite maison modeste, se retrouve devant celui-ci qui habite un manoir pas très loin et qui est un peu considérée comme le seigneur de l'île.
Alors que tout devrait mener vers le bonheur avec les retrouvailles de ces amoureux, ce n'est pas aussi simple. Un obstacle de taille, Marthe, une ancienne gouvernante, décide que ça ne se passera pas comme ça et leur mettra des bâtons dans les roues.
De plus, des choses étranges se passent sur l'île, morts, disparition, dont la femme d'Erwan.
D'ailleurs, c'est une des choses qui m'a un peu chicoté, Erwan, dont la femme a disparu, on dirait presque qu'il oublie quand il se retrouve avec Astrid.
Un petit roman, plaisant, une lecture qui se fait rapidement vu le nombre de pages. J'ai déjà lu du Janine Boissard, il y a un peu de temps, c'est une auteure que j'aime. J'ai aimé me retrouver sur l'île à travers les mots de l'auteure. Aucune difficulté à s'immerger dans l'atmosphère et dans la beauté de l'île. Les personnages sont bien également. On doit toutefois s'habituer à Astrid, je ne pourrais vous dire pourquoi, mais elle m'énervait à certains moments.
En bref, on lit d'une traite, on veut savoir ce qui se passe sur cette île, une lecture facile, on voit un peu venir, mais c'est une lecture sans cassage de tête. Si l'histoire nous laisse un peu sur notre appétit, le décor vient combler le tout ! J'ai déjà lu du Janine Boissard, il y a un peu de temps, c'est une auteure que j'aime. J'ai aimé me retrouver sur l'île à travers les mots de l'auteure. Aucune difficulté à s'immerger dans l'atmosphère et dans la beauté de l'île. Les personnages sont bien également. On doit toutefois s'habituer à Astrid, je ne pourrais vous dire pourquoi, mais elle m'énervait à certains moments.
En bref, on lit d'une traite, on veut savoir ce qui se passe sur cette île, une lecture facile, on voit un peu venir, mais c'est une lecture sans cassage de tête. Si l'histoire nous laisse un peu sur notre appétit, le décor vient combler le tout !
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Je n'aurais jamais pensé écrire ça un jour, moi qui suis une inconditionnelle des romans de Janine Boissard depuis de très longues années. Mais son dernier "Roses de sang, roses d'Ouessant" paru chez Fayard me laisse une étrange impression, comme une déception latente et j'en suis vraiment navrée.

Pourtant tous les ingrédients sont réunis pour nous faire vivre une belle histoire. de l'amour pour cette île à part, Ouessant, et entre Astrid jeune illustratrice d'albums pour enfants de 23 ans et Erwann, le "Seigneur" du manoir qui domine l'île; de l'amitié entre Astrid et sa "coéquipière" de choc Morgane; de l'affection entre Astrid et son grand-père qui lui a légué sa maison à Ouessant et entre la jeune femme et Solène, gardienne de la propriété; de la rivalité avec l'intrusion d'Erik avec qui Astrid a vécu quelques mois; du mystère avec la disparition d'Enora, épouse d'Erwann, et la présence silencieuse de Marthe, au service des propriétaires du manoir depuis de nombreuses années et qui porte une attention démesurée à Enora; et un récit qui n'est pas sans nous rappeler celui, troublant, de "Rebecca" la belle épouse décédée du séduisant Maxim de Winter née sous la plume de Daphné du Maurier. D'ailleurs, Janine Boissard l'évoque à quelques reprises dans ce roman, comme pour bien nous le faire remarquer et je trouve ça un peu dommage. D'où peut-être cette impression diffuse qu'on nous a mâché l'histoire.

J'y ai cependant apprécié la beauté des paysages, cette atmosphère particulière entre faune encore sauvage et civilisation. Comme un monde à part.

J'y ai aussi retrouvé avec bonheur des thèmes chers à l'écrivain : une enfance chaotique, une adolescence entre rebellions et acceptation, une philosophie de vie proche de cette nature, entre respect, fierté de ses origines, loyauté et protection.

Mais j'ai ce goût amer en bouche, ce sentiment d'inachevé, de déjà vu, déjà lu, comme si l'écrivain avait été obligée de rendre sa copie très (trop?) vite et qu'elle n'avait pas eu le temps de nous accueillir, nous installer, nous imprégner vraiment de cette belle histoire.

Une déception que j'espère bien oublier dans le prochain roman que Janine Boissard nous offrira.

Janine Boissard est un nom inscrit dans la mémoire populaire. A près de 90 ans, elle nous régale avec des romans qui sortent régulièrement au rayon nouveautés, sans jamais perdre le contact avec ses lectrices. Après un polar, elle se lance dans des récits proches du vécu des gens, avec des amitiés qui se nouent, des copains qui se déchirent, des familles qui se retrouvent. Très vite, le cinéma et la télévision s'emparent de sa production et l'adoubent, faisant d'elle une habituée des feuilletons de vingt heures. Elle connaît son heure de gloire avec des séries diffusées dans la petite lucarne telles que « L'esprit de famille », « Belle grand-mère », « Marie-Tempête », « La maison des enfants », « Une famille pas comme les autres », etc. Chaque fois, le succès est au rendez-vous et relance la machine commerciale qui permet à ses livres de s'écouler à travers toute la francophonie sans connaître la crise. Cette fois, elle raconte l'histoire d'Astrid, vingt-trois ans, dessinatrice de bédé, qui retrouve son amour de jeunesse sur une île secouée par des vents contraires. Alors que leur bonheur pourrait s'avérer idyllique, une femme compte briser leur liaison.

J'ai lu quasiment tous les romans de Janine Boissard et cette promesse de balade sur l'île d'Ouessant m'a encore attirée.

En tant que Brestoise, j'ai apprécié de découvrir cette histoire en situant les lieux décrits, de Brest à Ouessant.

Le mystère autour d'Erwan attise notre curiosité et entretient le suspens au fil de notre lecture.

On va découvrir ce qui a amené Astrid à venir se réfugier sur l'île. J'ai aimé l'attachement d'Astrid à la maison de son grand père. Petit à petit d'autres personnages vont nourrir cette histoire qui se déroule principalement sur l'île et des événements vont apporter des réponses à nos interrogations.

J'ai trouvé que les personnages manquaient de profondeur ce qui ne m'a pas permis de m'attacher à eux. J'ai relevé aussi quelques incohérences dans le récit mais la plume de Janine Boissard est toujours aussi agréable et j'ai quand même passé un bon moment de lecture. Je n'ai cependant pas retrouvé l'humour auquel m'avait habituée l'auteure mais il faut avouer que l'intrigue ne s'y prêtait pas vraiment.

En résumé, une petite déception pour ce roman.

Merci à Netgalley et aux éditions Fayard de m'avoir permis de découvrir ce livre et cette auteur. Étonnamment, vu le nombre de titres de Jeanine Boissard, je n'en avais jamais lu.
Ce qui m'a attirée dans cette histoire, c'est le fait qu'elle se déroule sur l'île d'Ouessant, une île que j'ai très envie de découvrir. de ce point de vue, je n'ai pas été déçue. L'ambiance insulaire ressort bien en filigrane du récit, et on a l'impression d'y être. Je n'ai pas trop adhéré, par contre, au style d'écriture. En effet, sans pouvoir l'expliquer, j'ai trouvé qu'elle manquait de chaleur, et de ce fait, je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour l'héroïne supposée avoir 23 ans, qui, dans sa façon de s'exprimer et de se comporter semble en avoir vraiment beaucoup plus.
Toutefois, l'histoire est plaisante et se lit facilement et rapidement, d'autant plus qu'elle n'est pas très longue et que l'auteur ménage un peu de suspense dans la lignée des grands classiques romantiques anglais.
Une agréable découverte pour ce roman qui m'a fait passer un bon moment.