Et je danse, aussi

(commentaire rédigé le 22/06/2021)
Pour une fois je n'ai pas lu les commentaires avant de terminer ce livre, et je suis très étonnée de voir sa note relativement basse… Pour moi, ce livre est magnifique, un véritable petit bijou de légèreté, de tendresse, de français recherché sans être pédant (c'est suffisamment rare pour être remarqué), de bonheur, sans pour autant exclure les petits et grands drames du quotidien.

À travers un roman épistolaire (sous forme d'e-mails exclusivement), on fait la connaissance et on suit les aventures à distance de Pierre-Marie, écrivain à succès (il a même eu un Goncourt !) en panne d'inspiration, et Adeline, illustre inconnue pas trop heureuse dans la vie mais piquante et « vivante », qui se dévoile peu à peu tout en entraînant « son » écrivain à se découvrir aussi. Ce qui naît entre eux peu à peu est aussi touchant que fort, léger que profond, avec aussi quelques touches d'humour, de cet humour qui ne fait pas se plier de rire – je ne crois pas que ce soit le but des auteurs, de toute façon – mais qui fait sourire d'avoir eu le privilège de recevoir ce petit moment de bonheur.

Il y a, peut-être, çà et là, quelques petites longueurs : on a envie de savoir qui est Adeline et pourquoi elle a tout à coup écrit à Pierre-Marie, on commence à le deviner avant que ce soit révélé mais le « suspense » sur ce petit secret est bien maintenu pendant longtemps, un tout petit peu trop mais c'est vraiment un moindre mal ! Par ailleurs, on aurait pu craindre une certaine monotonie en lisant un tel roman à deux voix, mais pas du tout ! Jamais je ne me suis lassée, comme Pierre-Marie et Adeline j'attendais de découvrir la réponse de l'autre, leur façon de rebondir à un mot, une expression dans le mail précédent, et ainsi on se rend compte comme on s'est attaché à eux, alors qu'on en sait assez peu au final ! En outre, ce risque de duo trop exclusif est « cassé » par l'intervention de quelques autres personnages, bien sympathiques ou tellement typés qu'on les suit avec plaisir aussi ; tous tournant autour de Pierre-Marie : un ami d'enfance et sa femme, une amie envahissante de ladite femme ou encore l'éditeur lui aussi devenu ami – tous ceux-là ajoutent une touche de saveur indéniable.

Bref, c'est un roman réjouissant sans prise de tête, magie des mots et d'un échange épistolaire sincère qui surgit dans le quotidien de personnages (extra)ordinaires et attachants, et on soulignera la couverture originale qui me plaît beaucoup ! Un excellent moment de lecture !

Je viens de découvrir ces auteurs: quelle belle découverte !

quand j'ai commencé le roman je me dis tiens c'est un roman épistolaire pas sure que ça me plaise.
En fait, j'ai adoré ces échanges drôles et emplis de tendresse alors que le sujet ne l'est absolument.
J'ai eu le sourire aux lèvres pendant toute ma lecture.
Un seul regret il est trop court.

j'ai tout d'abord été attiré par la couverture du livre . Coloré , dynamique à mes yeux. L'histoire est mignonne , des échanges de mails entre des amies , une inconnue, les enfants... j'ai été lassé d'attendre le rebondissement de l'histoire. Et la fin bon je trouve que c'est trop simple au final tant d'attente pour cette fin ...
Malgré tout dans ce roman il y a une belle morale, mais ce n'est pas trop mon style.

Pierre-Marie est écrivain, mais il n'écrit plus. Quand il trouve dans sa boîte aux lettres un courrier volumineux expédié par une lectrice, il l'avertit par mail (puisque l'enveloppe ne porte que cette indication au verso) que n'étant pas éditeur, il refuse catégoriquement de lire les manuscrits envoyés par des auteurs en herbe. Mais Adeline a de la répartie, et une correspondance s'installe rapidement entre ses deux personnages manifestement sur la touche ... et c'est avec bonheur et curiosité que l'on découvre cet échange de messages qui pourrait bien cacher une réalité moins légère qu'il n'y paraît.

J'ai beaucoup aimé ce livre écrit à 4 mains par deux auteurs dont j'aime beaucoup les livres "individuels", et cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu de romans épistolaires, j'ai retrouvé avec plaisir ce jeu de ping-pong où on attend avec impatience de lire la réponse de l'autre ... c'était un bon moment de lecture !

Pierre-Marie Sotto , écrivain connu , en panne d'inspiration, reçoit une grosse enveloppe et un courrier électronique de la lectrice qui lui a envoyé. Elle le prie de ne pas ouvrir cette enveloppe.
C'est ce qu'il fait et commence entre la lectrice, Adeline Parmelan et lui-même un échange d'e-mails.
Le ton du courrier est très amical, semble très sincère.
Il lui confie sa vie tumultueuse avec ses femmes et ses nombreux enfants, ses états d'âme aussi. Elle lui confie la sienne , morne, triste mais avec un certain détachement qui lui permet de tenir. Soulignons quelques mensonges de part et d'autre.
Viennent ensuite se glisser des amis de l'écrivain qui a des doutes sur l'identité d'Adeline et ce pour obtenir des renseignements sur Adeline. Ne serait-elle pas l'une de ses anciennes compagnes ?
Ma scène préférée , c'est quand il lui raconte les conditions dans lesquelles il a écrit son roman qui a remporté le prix Goncourt.
Les e-mails présentent une plume de qualité. J'ignore comment les écrivains se sont organisés pour l'écrire.
En tant que lectrice, j'ai eu l'impression du jeu entre le chat et la souris entre Pierre-Marie et Adeline et surtout, cette mystérieuse enveloppe, elle a tardé à révéler son contenu.
Le roman ne manque pas d'humour. Aucun des deux protagonistes ne se prend au sérieux.
Je ne dirais pas comme François Busnel sur la couverture : que le livre m'a enchantée. Je dirais plutôt qu'il est inhabituel et que l'écriture à quatre mains l'est aussi même si je connais en Belgique, Francis Danemark et Véronique Biefnot ; en France, Nathalie Hug et Jérôme Camut et plus anciennement Colette et Willy et certainement d'autres que je ne connais pas.
Une lecture agréable.

« Et je danse aussi »,


4ème de couverture :

« Un mail comme une bouteille à la mer. D'ordinaire, l'écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d'admirateurs. Mais cette Adeline Parmelan n'est pas une " lectrice comme les autres ". Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu'elle lui a fait parvenir – et qu'il n'ose pas ouvrir. Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s'établit qui en dévoile autant qu'elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun... »

Un coup de coeur pour Moi ! J'ai tout aimé, l'histoire, l'intrigue, le secret, le fond, la forme. L'humour est de mise, et ça fait un bien fou.

J'ai déjà hâte de découvrir la suite !!

Cher Pierre-Marie, chère Adeline,

Par ce modeste écrit qui n'arrivera pas au niveau de vos plumes, je tenais à vous remercier de ce moment si agréable passé en votre compagnie!
Si au tout début j'étais dubitative sur vos échanges épistolaires et que j'étais persuadée d'avoir entre les mains un roman à l'eau de rose douteux, quelle ne fut pas ma surprise arrivée à la moitié de vos mails de la tournure des évènements qui m'ont tenu en haleine au point de ne plus savoir lâcher le livre, ou tout du moins avec beaucoup de réticence et regret de ne pas savoir le fin mot de l'histoire de suite!
Il y a des histoires qui marquent, et les vôtres ne m'ont pas laissé insensible. Ne vous en déplaise, je me permettrai de partager votre correspondance à tout mon entourage.

Je vous embrasse, au plaisir de vous relire dans quelques années,

Votre lectrice toute enjouée,
Fleya

Ce roman est un échange de courrier entre un écrivain renommé et une jeune femme. On découvre leurs vies, leurs mensonges, leurs douleurs et on assiste au début d'une relation à distance.
ils ont un gros point commun, une douleur commune que l'on découvrira au fil des pages...
un beau moment de lecture

Rencontre épistolaire entre un écrivain ayant perdu sa muse et une fan qui lui a envoyé une mystérieuse enveloppe. D'habitude il ne répond pas mais là il se pique au jeu et ils échangent de nombreux mails.
Vu les allusions on se doute assez vite que cette enveloppe a un lien avec son passé, ses ex. Qui est donc cette Adeline? L'a-t-il déjà rencontré, aimé?
Posé comme cela, l'idée pouvait être sympa mais trop de petites choses m'ont fait tiquer. Des noms de villes, de rues inventées, un CHU c'est bien mais pour moi il faut une université de médecine à côté pour le U... Tatillonne ? peut être mais là c'est toute ma jeunesse.
Une héroïne ,peut-on vraiment parler de héros dans ce livre?, bref, la personnage principale se décrit grosse, énorme, moche et j'en pense, un gros complexe niveau physique. Et après on apprend ses mensurations?! Sérieux un IMC un tout petit peu au dessus de la norme, ça s'appelle un peu ronde, en léger surpoids . Comment filer encore plus de complexes à ceux n'arrivant pas à perdre pas 1 ou 2 kg mais 10, 20, 30? Avec de tels critères et appréciations on comprend pourquoi il y a de plus en plus de troubles alimentaires.
Le style est simple donc facile à suivre. Peut être trop de petites choses qui n'ont pas trouvé un écho favorable chez moi. Je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé ça laborieux, rapidement ennuyeux que j'ai failli en abandonner la lecture

Que ceux qui l'ont lu deux fois lèvent le doigt !
Ben moi, M'sieur Mourlevat. Un bon point pour moi ?
Allez savoir pourquoi ce geste "insensé" : relire un roman deux ans après et l'acheter, qui plus est, alors que chacun de mes livres est emprunté.
Et dîtes moi pourquoi, avec le temps, le charme ne s'émousse t'il pas ?
Il va sans dire qu'après un coup au coeur d'une telle ampleur, je "nous" laisse une place de choix, moi le nez dans mes romans, vous la plume au vent, auvergnat qui sans façon, au détour d'une allée, m'avait prise dans vos filets ( et mignon, avec ça ! )

Bon, je ne vais pas vous raconter d'histoires, ni l'histoire pour la 496 éme fois, au risque de passer pour une rabâcheuse, radoteuse, baratineuse, enjoliveuse...et je vous invite vite à savourer ce cocktail pétillant de mille bulles de tendresse rafraîchissantes.
Je soulignerai toutefois que le coup de Verdun en trois passes d'armes est certainement dû à une erreur de stratégie littéraire ! D'où le petit point en moins !

Si j'avais été Adeline, je serais restée en Théorie, comme qui dirait Desproges, ou en Utopie , comme l'aurait peut-être suggéré Thomas More. Mais, comme les auteurs ont toujours le dernier mot, je les attends au tournant et vous tiens au courant, ( à moins d'un court-circuit entre-temps) et pour un happy end éventuellement.