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3,93

sur 804 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je lis peu de roman jeunesse à tort, car il nous transporte le temps d'une lecture dans un monde qui n'appartient plus aux adultes. L'insouciance, le rêve, magie, où à chaque page tout semble possible, ce tout nous donne des ailes pour croire encore un peu à la poussière d'étoiles.
J'ai beaucoup aimé cette histoire qui devient comme un conte, où l'humain, l'amour ont leur place entière. le passage chez les 19, m'ont fait pensé au Hobbit, voire même aux 7 nains multipliés. L'esprit de fraternité, de solidarité ont une large place, et la transmission du savoir, des dons. Que de belles pensées au sein de ce livre.
L'écriture est fabuleuse et lumineuse, un vrai et très beau roman jeunesse que je pourrai offrir sans hésitation en sachant que cette histoire touchera le jeune lecteur mais plus encore, il la portera j'en suis certaine longtemps en mémoire comme une référence et pourra la transmettre à son tour.
Une belle lecture qui mériterait d'être portée à l'écran pour le plus grand plaisir des grands et des petits.
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Ce livre transporte son lecteur dans un autre monde. Un mélange de révolution industrielle, de contes, de magie, d'amour et de destin. C'est une lecture envoûtante, à l'écriture ciselée. Avec Anne-Laure Bondoux il faut s'attendre à tout, surtout au meilleur, surtout à être embarqué dans une histoire hors du commun. Et là c'est bien le cas !
Il faut ajouter une très belle couverture, et vous avez un cocktail parfait.
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Surprenant, spectaculairement original et audacieux, Tant que nous sommes vivants est un condensé d'émotions, de surprises, contenant tous les éléments primordiaux pour un récit qui marque son lecteur. Je ne m'attendais pas à aimer autant un tel type d'histoire... comme quoi, il ne faut jamais se fier à sa première impression, mais approfondir sa connaissance avant de juger.

Les premières lignes auraient pu présager une histoire d'amour banale : Bo et Hama (noms spécialement singuliers, reconnaissables entre mille), vivants de leur bonheur d'aimer, de leurs sentiments tout frais, vivifiants. C'était sans compter sur leur cadre de vie exceptionnel : tous deux travaillent dans une Usine industrielle à la chaîne ; alors que Bo travaille de jour, Hama travaille de nuit. Ils ne peuvent se retrouver chez eux que le dimanche. Cette contrainte ne semble pas gêner leur histoire d'amour naissante, ils s'en accommodent aisément, et sont remplis de bonheur dans leur quotidien - jonglant entre leur travail à l'Usine, le cabaret du Castor Blagueur et la Tsarine, leurs amis Ness et Malakie... Mais comme tout le monde le sait, le bonheur est éphémère et ne dure pas éternellement. Un beau jour, l'Usine s'enflamme, avec Hama à l'intérieur, qui laissera ses deux mains aux flammes ravageuses. Bo, dans ses qualités de forgeron, pour amoindrir la grande tristesse de sa femme et lui prouver son amour, va commencer à lui fabriquer de fausses mains, pour une plus complète usage de ses sens...

Ce qui est magnifique dans l'histoire d'amour des deux protagonistes, c'est l'absence de mots. Tout est dans la démonstration, le non-dit ; leurs sentiments se sentent et se ressentent, sans que quiconque est besoin d'en dire mot. Un amour simple mais passionné, qui peut se lire sur leurs visages, reflètent leurs états d'âmes et rendent heureux les personnes alentours, comme une maladie contagieuse, qui se propage aux nombreux spectateurs. Leur amour semble immortel, incessant, bien qu'ils finiront par se séparer dignement par trop de divergences...

Dans le chemin de leur merveilleuse aventure, Bo et Hama vont faire la découverte d'une famille nombreuse, de petite taille, qui vit sous terre, en Bas. Pour vous représenter la scène, visualisez le monde magique d'Arthur et les minimoys de Luc Besson. Au sein de cette famille, chaque membre a sa propre fonction : Un et Deux s'occupent de la forge et du feu, Douze est sage-femme, Huit s'occupe de la menuiserie et de la plomberie... chaque tâche est consignée, chacun à son rôle à jouer dans le bon fonctionnement de la "maison" souterraine. Nos deux héros s'intègrent facilement, bien qu'ils ne soient plus deux, mais trois, accompagnés de leur bébé, leur nouveau née du nom de Tsell, qui deviendra aussi la narratrice de cette fin de roman. Ce changement de narrateur, entre externe et intérieur se fait progressivement, mais est assez original ; alors qu'elle n'était pas encore née, Tsell parle et ressent la vie extérieure à son foetus. Sans l'avoir lu, mais pour en avoir longuement entendu parler, je sais que le schéma du livre Max de Sarah Cohen-Scali se fait dans le même genre que celui-ci : un narrateur-foetus, omniscient sur la vie humaine.

Dans la vie de nomade qui s'engage, les protagonistes sont en totale adéquation avec la nature environnante, à telle point que le lecteur se sent plongé dans un autre monde, parallèle au quotidien moderne. Un monde quasiment imaginaire, féerique, que l'on découvre avec fascination, les yeux grands ouverts, les sens aux aguets.

Sans vouloir vous révéler la fin de l'histoire, je tiens à dire que la boucle finale effectuée est spectaculairement bien mise en scène, ce qui prouve une fois de plus le talent et le génie de l'auteure. Un petit point négatif que je tiens à relever serait la mystérieuse histoire de la plume soit disant magique ; je ne trouve pas son utilité, ni son adhésion dans le récit. Un mystère de plus à ce monde sorti du néant, qui rajoute de l'étrangeté et de la singularité si chère à Anne-Laure Bondoux.

Tant que nous sommes vivants frôle le coup de coeur - il me manquait un rien, un petit quelque chose de plus, ou quelques pages supplémentaires... Avec ses bizarreries, son originalité, sa créativité, son pouvoir d'évasion, l'intense amour qui s'en dégage... tout est bien présent pour marquer à vie le lecteur. Personne n'en ressortira sans rien avoir éprouvé tant l'auteure s'applique à surprendre et atteindre un maximum de points distincts. Je le conseille grandement ; il peut s'adresser à tout type de personne, tout le monde y trouvera son compte.
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Si j'ai préféré le début de l'histoire, avec ses airs de Germinal et suivre le couple imparfait, mais tellement touchant, formé par Hama et Bo, ce roman a su me toucher jusqu'à la dernière page.

Anne-Laure Bondoux a vraiment du talent pour imaginer des personnages attachants et aborder une multitude de sujets avec une dominante autour de la famille, de la transmission et de l'identité. J'ai aimé retrouver ces thématiques, ainsi que son écriture. Dans ce roman, elle a su créer une fable avec un univers particulier, une histoire inclassable où l'on frôle le fantastique sans vraiment y entrer. D'abord histoire d'amour, elle devient voyage initiatique avec son lot d'épreuves de diverses natures à affronter pour son couple de héros.

Une belle lecture !
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Le savais-tu Tsell ?
Du temps de Bo, les ombres se laissent apprivoiser.
A la faveur du théâtre de formes forgées représentant la ville et ses habitants, les ombres se laissaient repousser sur les murs par la chaleur des bougies et jouaient leurs histoires d'ombres conter par Bo, elles redonnaient le sourire à Hama qui avait tant perdu.
Le cabaret du « Castor Blagueur », havre de joie, de chansons et de rires autour de verres joyeux, précieux exutoire de spectacles burlesques, refuge des journées durement gagnées par les ouvriers et tenue par la petite bonne femme à l'incroyable gouaille surnommée « la Tsarine », avaient été soufflé avec le reste, avec l'usine. Les cendres dormaient au sol, la vie et les espoirs de la ville s'étaient dispersés aux quatre vents. Il fallait partir ou tout recommencer.
Tsell, treize ans, ne connaissait pas cette histoire.
Celle qui vit naître l'idylle de ses parents, Bo et Hama, les jeunes amoureux fous. Rien n'aurait su à l'époque détourner le courant de ce fleuve tranquille, même les doigts pointés vers Bo, accusé du mauvais oeil devant tant de fatalité, tant de drames.
Le savais-tu Tsell ?
Leur amour résista aux tempêtes et aridités du temps, des hommes, à l'exil. Ceux et celles qui avaient ignorés les origines bohèmes de ce fils de parents un peu sorciers se laissèrent porter par la colère et l'amertume, oubliant les heures passées à travailler de concert durement.
Plaçant dans leurs quelques bagages leur avenir et leur confiance réciproque, les amoureux trouvèrent une nouvelle famille près d'un arbre et vécurent sous terre.
Le savais-tu Tsell ?
Lorsque la fine armure qui la recouvrait se déchira à sa grande surprise lors de sa première escapade amoureuse, un voile invisible presque aussi fin qu'une seconde peau, les ombres qui s'étaient lovées en elle reprirent leur liberté, racontèrent d'une énergie sauvage longtemps tue le loup, l'aigle et puma.
Le savais-tu petite Tsell que les ombres sont ton histoire ?

: « Tant que nous sommes vivants » est un roman tout aussi touchant et vibrant que « Le temps des miracles ». Si ce dernier mettait en valeur les relations complexes et fortes d'une mère et son fils, le premier raconte l'histoire de Bo et Hama, les parents de Tsell. Il y a des éléments communs, l'histoire et l'héritage inconnu du jeune héros, un parcours initiatique en recherche de soi et de ce passé pour se construire et un fond rural ouvrier qui semble cher à l'auteure.
Si le jeune homme du « Temps des miracles » accueille son passé et une vérité cachée par la volonté de cette mère adoptive qui s'avère être sa mère naturelle, ce roman est coupée presque en deux, avec la belle histoire des parents de Bo et Hama et l'après, la vie avec le bébé et un amour qui s'est étiolé pour des raisons propres aux décisions d'adultes. Faut-il s'oublier au profit du couple, de la famille ?
En tout cas, la pauvre Tsell se retrouve à composer avec l'absence soudaine de ces parents qui se tournent le dos et la laisse là, trouver sa propre voie.
Avec courage, conservant une foi en un avenir qui n'en est qu'aux premières pages de sa propre histoire, grâce à l'éducation reçue qui lui permettra de se débrouiller et grâce à l'amour qu'ils ont logés dans son coeur, à cet ébauche d'amour qui commence avec le jeune Vigg, Tsell prend également le chemin de l'aventure qui peut l'attendre et reprend le chemin emprunté par ses parents en sens inverse. Elle découvre donc ce pan d'histoire qu'on lui tut par amertume et regrets, ces parents se sont aimés, ils ont été heureux ici et là, le bonheur s'ouvre pour la jeune adolescente qui fait connaissance avec sa famille de substitution, avec la ville où tout à commencé.
Les jeux d'ombre mêlent à cette chronique familiale une atmosphère mystique, magique, étrange.
Son origine n'est pas vraiment expliquée, il y a des choses qui sont et c'est ainsi.
L'auteure profite de ce contexte pour parler entre autres de superstition, de xénophobie guidées par la rancoeur, les frustrations et les colères. Il faut un coupable.
La magie est tout cas représentée comme une chose mystérieuse par les ombres de Tsell, peu rassurantes selon la perception que l'on en a, les prédictions sont acceptées par Hama et Tsell plutôt que de les craindre. le théâtre des ombres de Bo offre un spectacle enchanteur et rend hommage au conte et à l'imaginaire. La petite famille des petits hommes habitant dans les forêts ne sont pas sans rappeler les sept nains de Blanche-Neige, les personnages sont attachants.
L'une d'eux apportera une réponse réconfortante à cette question incessante qui trouble Hama, qui a la dur sensation que la vie est faite que de durs moments à surmonter, « Il faut laisser une part de soi-même pour allez de l'avant ».
Heureusement, il n'en est rien même si elle perd ces mains, la vie a son lot de moments bénis, l'arrivée de Tsell en tête, lui permettra de rebondir.
Toutefois, Bo qui se meurt dans ce couple qui part à la dérive démontre qu'il y a les enfants et soi.
Oui, il faut vivre sa vie aussi, tant que nous sommes vivants.
Encore un beau roman à ne pas manquer !
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Dans une usine tentaculaire qui fait vivre toute une ville, Hama travaille de jour tandis que Bo est forgeron de nuit. Ils se croisent au changement d'équipe et tombent amoureux au premier regard. Leur bonheur va donner des couleurs à la ville si grise, si triste mais le bonheur peut déranger, parfois. Après l'explosion de l'usine qui va mutiler Hama, le jeune couple est forcé de quitter la ville qui les rejette. Ils vont traverser des contrées sauvages et Hama mettra au monde sa fille Tsell dans une forêt où vivent de drôles et bienveillants petits personnages. Puis ils reprendront leur périple avec Tsell qui possède un don mystérieux hérité de sa grand-mère. Lorsqu'elle se retrouvera seule, elle refera le chemin inverse de ses parents en compagnie de Vigg, orphelin aventureux. L'histoire se termine où elle a débuté et la boucle est bouclée.
C'est avec une écriture subtile et poétique que Anne Laure Bondoux nous entraîne dans ce monde où le réel flirte avec l'onirisme. Elle sait à merveille et avec sensibilité nous décrire cet amour unique qui va permettre aux deux héros de surmonter les épreuves. Puis leur fille Tsell poursuivra le récit de sa propre aventure. Elle remontera l'histoire de ses parents et devra affronter elle aussi des épreuves.
Pas d'apitoiement ou de mièvrerie dans cette histoire, bien au contraire, c'est émouvant, lumineux et plein d'espoir dans un monde en proie à des guerres absurdes et incompréhensibles.
Une belle découverte et un coup de coeur pour ce roman jeunesse qui peut être lu à tout âge. (Ne gardons-nous pas un peu de notre âme d'enfant ?)
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Après avoir lu les quatre romans que je m'étais sélectionnée pour découvrir la plume de Anne Laure Bondoux, je peux vous affirmer que j'en suis tombée amoureuse. Je suis sidérée par la capacité de cette auteure à nous emmener avec elle dans des univers si variés. Avec son dernier roman, je suis complètement sous le charme, emballée par ce conte moderne, je termine ma quête en apothéose !

Ce livre se lit donc comme un conte moderne. On va y croiser tellement d'éléments forts et intenses. Pour ne rien vous dévoiler de l'intrigue principale, ce roman est avant tout une histoire d'amour mais pas que … On va y croiser tellement de situations diverses. Ce roman est également rempli de magie. C'est beau, c'est tendre, c'est merveilleux. C'est un voyage des sens, dans un monde où la guerre fait rage. C'est une poésie adressée à toutes les personnes en manque d'espoir. J'ai été frappée par la douceur des mots comme par la brutalité du sujet. A l'image d'un film de Miyazaki, on retrouve cette dualité très forte entre un fond très dur et sombre et une forme douce et colorée.

A contrario, je peux comprendre que certaines personnes passent complètement à côté. D'une part, car le texte change radicalement avec ce qu'elle a pu nous présenter auparavant, mais également car ici il n'y a que deux cas de figures : soit vous rentrer dans son univers et vous comblez les vides, vous finissez le travail. Soit vous passez à côté, car le manque de profondeur est pour vous un frein. Pour ma part vous l'aurez compris, j'ai été complètement immergée dans cette histoire. A chaque page, je continuais à m'enliser dans la beauté de ce récit !

Ici, on retrouve les thèmes chers à son coeur : l'amour, l'enfance, le passage à l'âge adulte, l'acceptation. Mais L'auteure nous dresse également un portrait affolé et très pénible de la guerre, de la différence, de la peur de l'étranger et de sa persécution pour trouver le coupable idéal. Je salue cette auteure qui a travers les quatre romans que j'ai pu lire a su m'émouvoir, me faire rire et me toucher à chaque moment. C'est impressionnant d'avoir autant de magie et de terreur en soi, je n'en peux plus, je suis conquise. J'ai hâte de voir ce qu'elle va bien pouvoir encore nous inventer, tant son monde semble ne connaître aucunes limites.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Gros coup de coeur pour ce roman qui m'a fait penser d'abord au "Chagrin du roi mort" de Mourlevat mais aussi au "Livre de Perle" de Timothée de Fombelle.
C'est en effet une histoire qui se déroule à une époque indéfinie.
Bo et Hama, au début du récit, vivent dans une ville et travaillent dans l'usine qui fait vivre cette ville bien qu'elle fabrique des armements...
Ils tombent amoureux mais se voient peu, Bo travaillant le jour alors qu'Hama la nuit. Un jour une catastrophe arrive suite à quoi l'ambiance de la ville va changer et les pousser sur la route.
Je ne voudrais pas en dévoiler plus mais ce roman est très riche et aborde de nombreux thèmes comme la solidarité, la vie en communauté et le handicap mais c'est avant tout une très belle histoire d'amour.
J'ai adoré les personnages qui vont recueillir le jeune couple "En-Bas".
A lire sans attendre... et à relire aussi !
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J'ai emprunté et découvert ce roman à la bibliothèque. La couverture intrigue et attire le lecteur. En lisant le résumé, on s'attend à une romance mais en fait, c'est bien plus que cela. L'histoire est à la fois horriblement dramatique et touchante. Une lecture assez surprenante.
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Dans le bourg où habitent le couple d'amoureux Bo et Hama, tout tourne autour de l'Usine. Elle est ouvrière et lui forgeron. Cependant quand l'explosion survient, ils doivent remettre en cause leur mode de vie et sont contraints de quitter la ville. Sur leur chemin, ils vont rencontrer une famille atypique puis mener une vie sereine dans un petit village situé sur une presqu'île ; seulement la menace d'une guerre plane va venir entacher ce bonheur...
C'est un beau roman initiatique et mystérieux que nous offre Anne-Laure Bondoux, auteure qui a un véritable talent pour écrire sur le destin des personnages. On passe aussi par une multitude d'émotions, avec une alternance entre les moments joyeux et les épisodes douloureux. Seule la construction du récit peut laisser perplexe ainsi que le changement brusque de narrateur mais quand on comprend les intentions de la romancière, cela donne une force supplémentaire au récit.
Une lecture qui montre que l'amour peut être plus fort que tous les aléas de la vie et qui amorce une réflexion sur la construction de soi.
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