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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Wilhelm Furtwängler fut un grand chef d'orchestre, peut-être même le plus grand qui dirigea l'Orchestre philharmonique de Berlin ! Cette biographie romancée le raconte pendant la montée en puissance du nazisme jusqu'à la fin de la guerre.

Il n'a jamais voulu s'exiler, n'a jamais voulu quitter son pays, son Orchestre, ses musiciens, juifs pour les plus talentueux ! Il n'avait pas pris la mesure de la détermination des nazis et a fait preuve de pas mal de naïveté à ce niveau, ce qui ne l'empêcha pas de défendre ses musiciens et la Philarmonique. le régime l'a utilisé à des fins de propagande alors qu'il refusât toujours de faire le salut nazi et que sa popularité était quelque part le garant de sa survie !

La peinture faite par l'auteur de Furtwängler est très réaliste jusque dans sa relation à la musique où l'on a pu sentir ses douleurs, ses joies, les messages qu'il voulait faire passer ! Un être hyper-sensible, timide, mal à l'aise en société, tourmenté !

A-t-il eu raison, a-t-il eu tort ? Est-ce possible de savoir ce que d'autres auraient fait à sa place ? Comment imaginer se mettre dans la peau des personnes qui ont vécu à cette période ? Je ne m'autoriserais pas une jugement à ce sujet !

Ce que j'ai beaucoup moins aimé, c'est le langage franchement trop familier qui est utilisé régulièrement et qui enlève de la véracité au récit ! Quant aux personnages créés pour l'occasion, s'il n'y avait pas eu la fin romantico-rocambolesque, je les aurais bien mieux appréciés même si je n'ai pas vraiment compris l'intérêt qu'ils représentaient dans cette histoire !

#BerlinRequiem #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2021

Challenge ABC 2021/2022
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Voici encore un roman qui enchâsse histoire et fiction.
Ici il s'agit de la période 1933 à 1954, en Allemagne et plus particulièrement à
Berlin.
Trois personnages principaux : le chef d'orchestre Wilhem Fürtwangler , un jeune musicien Rodolphe Meister et sa mère Christa , cantatrice. Ils sont tous nés à Berlin
A ses trois personnages s'ajoute un personnage tentaculaire : le Troisième Reich dont les tentacules ont comme nom : nazisme , Hitler , Antisémitisme, Goebbels , Goering , Camps de concentration.
A partir de cette base Xavier Marie Bonnot va construire un roman où s'entrechoquent des questions essentielles :
Comment Fürtwangler a t il pu rester en Allemagne et accepter la reconnaissance du troisième Reich ?
L'art , en l'occurrence la musique, peut-il être placé eu dessus de la morale ?
Ces deux questionnements sont la pierre centrale du livre. François Xavier Bonnot ne prend pas position. Il rappelle les faits réels de cette époque bouleversée.
A chacun en son for intérieur de dire.
Et l'adage nous rappelle que la musique adoucit les moeurs.
c'est l'autre grand sujet de se roman : la musique allemande de Beethoven à Wagner , Bruckner, Brahms ou Mendelssohn.
Avec Fürtwangler nous sommes au plus près des symphonies et sonates.
La ligne musicale de la neuvième Symphonie de Beethoven s'impose d'elle même. tout comme les envolées de la Tétralogie de Wagner.
Cette musique sublime que le troisième Reich accaparera à son profit.
Cette musique que Fürtwangler mets au dessus de tout , même au dessus d'un exil.
La petite histoire du livre retiendra que la musique n'est pas le seul lien qui unit Fürtwangler et le jeune musicien. Artifice de roman un peu facile mais qui n'enlève rien aux questionnements existentiels.
Un joli roman pour nous rappeler ce qu'était Berlin et la Grande Allemagne , et pour ne pas oublier les persécutions et qu'en ces années noires choix rimait avec exil et perte.
Lien : https://auventdesmots.wordpr..
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Un petit coup de coeur pour ce roman historique en cette rentrée littéraire 2021 aux éditions Plon avec Berlin Requiem de Xavier-Marie Bonnot.

Un livre très intéressant qui place la musique et les arts comme outils de la propagande nazie. Un récit vibrant et attachant questionnant le comportement des artistes sous le IIIe Reich. Faut-il s'accommoder ou bien se battre ?

À partir des années 1930 jusqu'aux années 1955 - 1960, l'auteur entrecroise avec brio le parcours biographique de Wilhelm Furtwängler (1886-1954) ; grand chef d'orchestre de son époque ; avec ceux fictifs de Christa Meister cantatrice et de son fils Rodolphe qui montre un ardent intérêt pour la musique.

Un livre passionnant à lire en écoutant Bach, Beethoven, Wagner, en somme toutes les références musicales citées afin de se plonger dans cette période sombre de notre histoire.
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Un roman "sur la Seconde Guerre mondiale", "encore un", mais vu "autrement".
L'histoire se passe principalement à Berlin, dans les années 30, pendant la Seconde Guerre mondiale puis un peu les années 50. On y découvre le quotidien de Berlinois, à travers des musiciens : chefs d'orchestre, instrumentistes, chanteuse lyrique. Leur vie à cette époque est très influencée par leur métier, leur passion.
J'ai découvert des aspects inconnus jusqu'ici (pour moi) de cette période de l'Histoire pas si lointaine, sous la plume d'un auteur que j'ai déjà apprécié. Il parle bien de la montagne.
Un moment de lecture très intéressant.
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"La vie sans musique est tout simplement une erreur, un calvaire, un exil."

Quand la musique et la politique se mélangent...

Je suis ravie de me plonger dans ce roman historique qui, comme son titre l'indique, nous plonge en plein coeur de la musique au temps du 3e Reich.

Je pars donc à la rencontre de Furtwangler, un des plus grands chefs d'orchestres allemand. Parallèlement, je rencontre également le jeune Rodolphe, fils d'une célèbre cantatrice, qui rêve de devenir chef d'orchestre.

Ces 2 destins vont se croiser tout au long du roman de 1932 à 1954.

Je suis captivée dès le départ par ce roman. J'aime le sujet exploité par l'auteur et j'aime la manière dont il a mis tout cela en musique.

La construction est efficace et me plaît. L'auteur arrive à condenser plus de 20 ans d'histoire  en moins de 400 pages sans que j'aie l'impression que le sujet soit bâclé.

C'est un roman puissant et passionnant que nous offre ici l'auteur. Une magnifique découverte faite grâce à la Masse critique Babelio.

Je vous conseille ce roman.



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Que peut un artiste, un intellectuel, une sommité face à la barbarie d'un régime totalitaire ? Xavier-Marie Bonnot tente de répondre à cette question en mêlant dans ce roman des éléments historiques, tels que les relations du chef d'orchestre du Philarmoniker de Berlin Wilhelm Furtwängler avec le régime nazi et ses dignitaires ; et par l'introduction de personnages totalement fictifs, Rodolphe Meister, fils d'une célèbre cantatrice Christa Meister. Tous trois sont nés à Berlin, se connaissent et se fréquentent, à tel point que le jeune Rodolphe, musicien lui-même, envisage secrètement d'égaler Furtwängler et de le remplacer, si le destin lui sourit. Mais dans ce récit, ce qui est abordé , c'est la question du rapport de l'art et du pouvoir politique .Ainsi , une conversation entre le Führer et le célèbre chef d'orchestre est-elle évoquée au début du roman : les divergences sur le pouvoir de la musique apparaissent :pour Hitler, c'est faire de la musique le « guide de tout un peuple » ,pour Furtwängler, la musique agit autant sur la raison que sur les sentiments .A la fin de cette conversation, le maestro trouve Hitler commun et médiocre : « Cet homme a une multitude d'idées marginales et fort conventionnelles sur l'art .Sa médiocrité m'aurait effrayé si je n'avais pas été persuadé que jamais il ne parviendrait au pouvoir », note-il dans son carnet.
En fait, Xavier-Marie Bonnot ne se contente à aucun moment de décrire Wilhelm Furtwängler comme un homme hors de son temps, un individu isolé complètement inconscient de ce qui se passe autour de lui. Au contraire : il n'ignore pas les persécutions antisémites mises en route par le régime nazi dès sa « prise de pouvoir : Fritz Busch est arrêté en pleine répétition, Bruno Walter, d'origine juive, ne peut plus diriger le Gewandhaus de Leipzig. le jour de l'incendie du Reichstag, Furtwängler se rend compte du subterfuge faisant accuser un communiste hollandais et prétexte à une future répression.
L'auteur éclaire en fait les capacités de la culture à résister à la barbarie .Ainsi, le jour du 3 mai 1935 , un concert est donné devant les plus hauts dignitaires nazis parmi lesquels Hitler, Goebbels, et Goering .Le maestro se concentre sur la future exécution de la Neuvième Symphonie de Beethoven , dont le message , un hymne à la fraternité humaine et à la joie , est en complète contradiction avec l'idéologie nazie .Un collaborateur du maestro lui suggère une parade pour ne pas faire le salut nazi : « Tenez votre baguette dans votre main droite, quand vous saluerez. de cette façon, vous n'aurez pas à faire le salut nazi. »
On trouve dans le roman d'autres réflexions sur la musique, sur le pouvoir de la culture, réel ou supposé. La partie fictionnelle du roman est une bonne illustration du pouvoir de l'exemplarité d'un modèle : Rodolphe Meister accède à la maturité, à la maîtrise de son art par la fréquentation du maestro, par des dialogues sur l'interprétation, sur les performances d'autres chefs d'orchestre comme Toscanini. En refermant ce beau roman, les lecteurs attentifs à la problématique des relations entre art et politique éprouveront la sensation marquée qu'une oeuvre vient d'être ajoutée à cette thématique et qu'elle sera citée…


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Sous la plume de Xavier-Marie Bonnot, nous découvrons la vie de Furtwangler, chef d'orchestre adulé par le peuple allemand, décédé en 1954 à l'âge de 68 ans. Pour contexte de fond : la seconde guerre mondiale et ses privations...
Nous savons la fascination d'Hitler pour la musique et à quel point le chantage faisait partie du mode de fonctionnement du régime. Nous savons aussi que ceux qui firent le choix de rester ont aussi fait le choix de subir les désirs et les manipulations de ceux qui gouvernaient.

Furtwangler n'était pas Nazi, ce n'est pas l'Allemagne qu'il ne voulait pas quitter, c'était la musique qu'il voulait conserver. Rester pour jouer. Jouer pour ceux qui restent, c'était pour lui un moyen de préserver un peu d'humanité en Allemagne.

C'est une belle prouesse que d'offrir au lecteur cette douce vie de Furtwangler, qui mit la musique au centre de tout son monde, parce qu'elle était sa vie.

Le roman est émouvant, la fin est sublime... Magnifique.
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L'art peut-il se placer au-dessus de la morale ?

Entre fiction et réalité, l'auteur nous conte le destin du chef d'orchestre Wilhelm Furtwängler de 1933 à 1954. Deux personnages de fictions sont inventés Rodolphe Meister et sa mère Christa, cantatrice, qui sera déportée à Birkenau en raison d'une ascendance juive.

Deux destins qui permettent de mieux mettre en lumière le chef d'orchestre.

Un destin hors du commun, de flamboyant chef d'orchestre du philharmonique de Berlin à son exil en Suisse devant répondre de ses actes. Car Furtwängler fut considéré dès 1933 par les nazis comme un trésor national. D'ailleurs, il ne quitte pas l'Allemagne durant cette période car pour lui l'art ne doit en aucun cas être associé à la politique.

Tout en restant en place, il a sauvé de nombreux juifs de l'orchestre à fuir et n'a jamais adhéré aux idées du Reich. Il n'appréciait en aucun cas Hitler et toute sa clique et refusait de les saluer. Il n'a jamais collaboré mais n'a jamais dénoncé les idées nazies.

Comment a t'il pu s'accommoder du régime en place et accepter cette reconnaissance ? Nous ne le saurons jamais et qu'aurions nous fait à sa place sachant que son art était toute sa vie ?

Je ne suis pas juge et je ne veux en aucun cas l'être. Après le débarquement des Alliés, il répondra de ses actes et sera défendu par certains notamment Yehudi Menuhin.

En lisant ce roman, j'ai été emporté par l'histoire de ce chef d'orchestre et par la mise en relief de la musique classique. C'était son art avant tout quitte à se bercer d'illusions.

Un récit touchant et extrêmement bien documenté.
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Il est de ces titres qui semblent être plein de promesses à offrir, celui-là en fait partie. En septembre, les éditions Plon proposent ce tonitruant roman, un savant mélange d'histoire et musique, de fiction et de réalité, personnages authentiques et d'autres inventés, l'horreur comme la beauté absolues, le pire comme le meilleur. Si dans le saut d'Aaron, Magdalena Platzova emmenait l'Art au sein des camps, c'est la musique ici qui fait son chemin jusque dans les chambres de l'enfer de Birkenau.

Si le compositeur et chef d'orchestre allemand Wilhelm Wagner est très malheureusement connu pour avoir été la figure de proue du IIIe Reich, l'antisémitisme dont il a pu faire preuve, ayant probablement facilité la récupération du régime, il ne faut oublier Bruckner et Beethoven, ou bien encore Wilhelm Furtwängler, qui dirigea l'orchestre philharmonique de Berlin, l'un des plus prestigieux orchestres du monde. Wilhelm Furtwängler a quant à lui été jugé après-guerre lors d'un procès de dénazification, a été innocenté mais sa collaboration passive lui est toujours resté collé à la peau - justement ou injustement, d'autres furent dans une meilleure position que moi pour le juger. Pourtant Wilhelm Furtwängler, l'homme qui dirige ce roman-orchestre, tient lui-même la place clef des Opéras dans lesquels il officia, lui le chef d'orchestre, consacré, admiré, adulé par les siens, par Hitler, puis relégué avec la lie de l'humanité. Xavier-Marie Bonnot explore la figure de cette figure incontournable en matière de musique classique occidentale par le biais d'une fiction dont on ne saurait se détacher avant d'en connaître la toute fin.

Du côté de la fiction, Rodolphe Meister, le chef d'orchestre en devenir, et sa mère la cantatrice, contribuent à entretenir le mythe Furtwängler, et comprendre la dimension inégalée de cet homme, musicien qui créé, joue et fait retentir la musique à un point jamais atteint avant lui, ce rapport presque transcendantal qu'il entretient avec sa muse. La figure de la mère qui chantât sous sa direction et du fils qui s'engage dans la même voix que ce lointain mentor s'inscrivent en contradiction avec le chef d'orchestre, dans la mesure où ils fuirent l'Allemagne nazie. Cette décision permet de comprendre la gravité du choix qui fut le sien, celui de conserver sa place au Philharmonique de Berlin, quitte à en payer chèrement le prix, après coup. Là ou la réalité s'arrête, la fiction continue, Rodolphe se pose dans la directe lignée musicale de Furtwängler, mais à sa différence, il connaît aussi la difficulté d'être juif, de passer par les camps, d'en ressortir, miraculeusement surement, mais entièrement broyée. Comment la musique aussi belle et puissante soit-elle pourrait-elle être à la hauteur d'une annihilation aussi minutieuse et glaciale de l'être humain. Rodolphe ne sait pas - encore - la musique comme Wilhelm Furtwängler, mais Rodolphe sait les camps et le silence qui en ressort.

Une question importante, centrale, se pose découlant des décisions et des agissements du chef d'orchestre. Placer la musique au-dessus de tout, et de l'homme, est-elle une attitude acceptable éthiquement ? Si c'est la posture qu'il adopte, qui lui vaudra les critiques justifiées de ses contemporains, Thomas Mann pour ne citer que le plus grand, un procès après-guerre, il n'en reste pas moins qu'il y croit à son absolutisme en cherchant une posture impossible à tenir, celle de se détacher des positions du régime tout en étant l'un de ses maillons les plus essentiels, cette façade de culture germanique supérieure que ces petits hommes cherchaient à entretenir. La musique, accordée du son de chacun des instruments qui composent l'orchestre, donne clairement le la à ce requiem, ce choix funeste, cette tragique incapacité à renoncer à ce qui fait son identité, sa musique, plutôt qu'au refus de cette politique de l'horreur et de la destruction infâme, le refus de la paix de son âme.

La musique me semble être ici un moyen pour essayer de mettre le plus de recul possible entre la guerre et le présent pour Rodolphe, une bulle pour se protéger pour Wilhelm Furtwängler. Parler du destin de ces trois personnages, c'est aussi utiliser le langage musical, le mieux à même de donner un sens au choix intenable du chef d'orchestre, à la direction qu'a pris Rodolf ainsi que celui de sa mère, qui a donné son chant du cygne à Birkenau. On ne pourrait pas mieux dire que Weimar a tué la Musique, en donnant à Wagner comme à Wilhelm Furtwängler une part de culpabilité inaliénable, en exterminant les musiciens juifs, en étouffant les voix pourtant puissantes des chanteurs d'opéra. L'artiste raté à la moustache atrophiée a jeté le voile de sa médiocrité sur tout ce qui constituait les grandes pointures de la musique allemande, tout comme il l'a fait avec la littérature. Mais l'Artiste, en général, a de la ressource, l'essence de son être est de créer, contrairement au petit Adolf qui a passé sa vie à détruire, et c'est peut-être Rodolphe, en charge d'entretenir, de cultiver, et transmettre le génie de son mentor, qui est l'instrument de ce renouveau.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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BERLIN REQUIEM - Xavier-Marie BONNOT

L'histoire tourne autour du grand chef d'orchestre FURTWANGLER qui a voulu rester dans son pays durant le nazisme, contrairement à d'autres artistes qui se sont exilés, certains comme Karajan qui ont « collaboré »: lui a manifesté son opposition même à Hitler. Ce livre pose en fond le problème récurrent du positionnement d'une personnalité dans un régime totalitaire. Ici le contexte historique est réel.
Il se double aussi d'une partie romanesque intéressante qui se déroule dans le cadre musical et opéra.
Intéressant sur les deux plans.
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