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3,92

sur 627 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'Homme et sa capacité d'autodestruction l'a amené à détruire une grande partie de sa planète .
Nous nous retrouvons une centaine d'années après la Troisième Guerre Mondiale. La Terre est ravagée , polluée, empoisonnée et il ne subsiste plus que des poignées de survivants. Ces survivants, ou plutôt, ces derniers hommes sont devenus nomades pour pouvoir survivre sur des terres devenues inhospitalières. le danger rode partout, avec des insectes génétiquement modifiés, des hordes de chiens sauvages, des rivières et océans empoisonnés et des soldats robots qui subsistent du dernier conflit. C'est dire que les derniers hommes ont fort à faire pour survivre dans ces conditions difficiles .
Une des tribus nomades , nommée le peuple Aquariote s'est spécialisée dans la recherche et l'exploitation d'une denrée précieuse car très rare : l'eau. Dans cette nouvelle ère, ce sont les denrées indispensables à la survie qui s'échangent et l'argent n'a plus de valeur.
Un des personnage clef de cette histoire est Solman, jeune "donneur" aquariote. Il a des visions et ses capacités font de lui une personne ressource pour sa tribu, mais isolée. Ses visions vont cependant permettre à son peuple de déjouer plusieurs attaques mystérieuses qui semblent avoir pour objectif la destruction des derniers hommes...
Une fois de plus, Pierre Bordage m'a charmée avec ses talents de conteur. Il décrit fort bien un monde post-apocalyptique et ses personnages sont criants de vérité.
Le seul bémol que je mettrais, c'est qu'il y a un chouia trop de mysticisme à mon gout, ( surtout vers la fin du livre )mais ceci n'enlève rien à la qualité de l'histoire...

Challenge ABC 2016/2017
Challenge Pavés 2016/2017
Challenge Pierre Bordage
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Un auteur que l'on ne présente plus...
Pierre Bordage reste fidèle à lui-même pour ce récit d'anticipation / post-apocalyptique.
Autrement dit ; l'histoire est excellemment bien écrite, les personnages sont dans l'ensemble assez attachants, et le dénouement surprenant malgré la phase moralisatrice qui le précède. C'est cette fameuse phase qui me pose problème d'ailleurs, moins pour sa justesse que pour sa longueur... Car si j'ai rapidement englouti les 3 premiers quarts du livre, le dernier m'a pris beaucoup plus (/trop) de temps. L'auteur m'a presque totalement perdue à partir de ce moment là, hélas.
Pourtant, j'ai aimé cet univers post-apocalyptique dès les premières lignes ; ce monde détruit par la folie humaine, l'ambiance, les relations entre les différentes communautés de nomades et les liens unissant les protagonistes, les descriptions de paysages à nulles autres pareilles... bref, un roman bordagien dont on se délectera encore longtemps.
Si ce n'est la redondante moralité que l'écrivain nous livre impitoyablement, cette lecture mériterait probablement ses cinq étoiles.
Il en reste que je la recommande vivement !
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Un très bon roman post-apocalyptique !
Suite à une troisième guerre mondiale ,les hommes ,nomades ,traversent les pays à la recherche de ressources et les peuples se rencontrent pour échanger ,chacun étant spécialisés dans une ressource.
Solman a le don de voir au plus profond des gens ,il fait partie du peuple aquariote ,celui qui est responsable de l'eau et donc l'un des peuples les plus puissants. Car l'eau est rare ,la plupart des lacs et rivières sont empoisonnés suite à la guerre. Mais la fin des hommes approchent ,Solman le sent et va essayer de sauver les derniers hommes,les derniers survivants...
J'ai adoré la description de ce monde post-apocalyptique ,où les hommes doivent sans cesse se battre pour survivre ,pour trouver du gaz ,de l'eau ,pour échapper aux robots soldats qui n'ont pas été déprogrammés après la guerre ,aux meutes de chiens et bien sûr aux nouvelles guerres entre peuples qui peuvent survenir pour le contrôle de l'eau.
Pour les personnages , il y en a pour tous les goûts : bien sûr le héros Solman qui dévient un homme et prend de plus en plus de responsabilité mais aussi Chak ,Raima, Moram, Wolf....beaucoup de personnages attachants que l'on découvre au fur et à mesure.
Dans la dernière partie ,j'ai eu un peur car ça prend un tournant assez religieux,mystique mais ça va ,la fin est à la hauteur de l'ensemble du roman !
Un livre qui m'a vraiment fait plaisir ,à découvrir !
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Un roman post-apocalyptique impressionnant.
La Terre qu'il nous présente est ravagée par les produits chimiques, les eaux empoisonnées, les plantes toxiques et les handicaps, maladies qui sont nées de mutations génétiques. Solman est né boiteux, Wolf, le visage à demi-décharné, Raïma, la guérisseuse, a la transgénose, une maladie qui boursouffle son corps et son visage au prix de lourdes souffrances. Les aquariotes, le peuple auquel ils appartiennent, se sont donc spécialisés pour survivre dans la recherche de l'eau. Une quête qui se traduit par un périple plein de dangers...Sauf que Raïma, Kadidja et Ismahil poussent Solman à suivre la piste de l'apocalypse de Saint-Jean pour tenter de comprendre ce contexte qui mêle religion et science...

Pour ce qui est de mon avis sur ce livre. C'est surtout le tableau mystérieux de cette Europe dévastée qui surprend. On plonge dans ce monde de souffre et de ténèbres peuplé de menaces, que l'on croirait extra-terrestre alors qu'il s'agit bien de la planète Terre. Je salue aussi le choix du sujet qui est particulièrement ambitieux et difficile à traiter et les talents de l'auteur dans l'analyse psychologique. Comme les conditions de vie sont précaires, le danger constant, les perso de Bordage manquent de profondeur(Wolf, Moram, Chaq, Raïma...), trop pris ds l'action de survie, pas la réflexion et si Solman a des visions, étrangement, je ne l'ai pas trouvé assez captivant pour son statut de héros.
Voilà ce que 'on peut constater grosso modo :
- L'auteur met trop l'accent sur l'action au détriment de dialogues qui tardent à venir, créant l'impression d'une surenchère dans l'agression. Certes, Il insiste par ce moyen sur le caractère pluriel et cruel des maux qui frappent ces poignées de survivants, toujours contraints de fuir face à des dangers plus forts qu'eux. Mais il se montre aussi trop long pour expliquer ce contexte, livrant des info au compte-goutte sur un rythme trop espacé.
- le sexe prend une trop grande place et il est traité souvent de façon vulgaire. Sans doute est-ce dû aux conditions de vie d'une tribu où les hommes et les femmes se côtoient tous les jours, l'auteur privilégiant le réalisme. Seuls Solman et Moram parviendront à élever leurs rapports amoureux. La liaison entre Moram et Hora étant selon moi, plus intéressante, poétique que celle de Solman-Kadidja qui est longue à venir, se traduit par un premier échange sexuel plutôt rebutant et une séparation imprévisible qui manque de consistance.
- La fin est bâclée car elle est trop condensée et me laisse perplexe. Encore une fois, on aborde la théorie du complot pour nous présenter le projet d'une élite sociale, une sorte de secte, qui se sert de la religion pour détruire l'humanité et qui avait tout planifié, une planification qui remonterait même selon Bordage depuis le XXè siècle. En tant que fervent scientifique et sceptique croyant (même athée certainement), on ne pouvait pas attendre autre chose de l'esprit d'un français qui s'inscrit, sur ce point, dans la logique matérialiste de notre société. Seulement, selon moi c'est quand même une vision erronée de l'Apocalypse qui manque de spiritualité.

Ceci dit ,il y a trop peu de roman qui traite de ce sujet et je trouve la référence à la 3è guerre mondiale, le tableau d'une Terre désolée, la notion de lien entre science et religion, celle de survivant au milieu d'un naufrage global plus crédibles, plus intéressants.
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« Les derniers hommes » est un projet ambitieux. Au commande l'excellence Pierre Bordage qui est l'un des meilleurs auteurs français contemporains. Il joue aisément dans la cour des plus grand au royaume de l'imaginaire.
Pour le roman , la comparaison qui me vient à l'esprit est le célèbre jeu vidéo développé par Bethesda. Avec de différentes tribus créé après la troisième guerre mondiale – la guerre nucléo-bactériologique (ça n'existe pas, mais j'aime bien ce terme) et des insectes génétiquement modifiés. Les derniers hommes est un en quelque sorte un Fallout soft à la française dans les contrées européennes.
Nous suivons le peuple de l'eau où rien ne va plus. À sa tête les patriarches qui usurpent et dupent les autres peuples, ce qui provoque la foudre et la révolte. Un homme qui a le don de clairvoyance – un devin – s'est entiché d'une guérisseuse atteinte d'une cruelle maladie incurable – se bat pour sauver sa tribu. Il rencontrera par la suite une énigmatique jeune femme typé orientale.
Si l'atmosphère n'est pas très belle, la plume de l'auteur, elle, est exquise. Je ne me lasse pas de ces proses oniriques, j'adore Pierre Bordage. Et que dire sur l'enchaînement des chapitres qui se fait avec une telle facilité. J'avais déjà eu un aperçu sur le magnifique « Le feu de Dieu » où l'auteur mélangeait suavement les thèmes différents, où le Fantastique se mariait très bien avec la Science-Fiction.
Le monde entier fut atomisé et les sources d'eaux sont radioactives – l'auteur parle de « Anguille ». Seul quelques points d'eaux sont encore potables. C'est pourquoi, les être humains sont obligés de vivre en nomadisme.
D'un côté nous avons le fléau biologique créé par l'homme – des organismes génétiquement modifiés – et d'un autre la nature qui combat le mal causé par l'humanité. Une nouvelle plante complètement toxique est apparut et se sert des résidus civiles (bâtiments, ferrailles,…) pour nettoyer ce désastre.
Donc, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère post-apocalyptique, ces hommes qui doivent survivre dans un monde dévasté, ces insectes tueurs, ces robots soldats et ces rats, un petit Fallout soft en soit. J'ai apprécié également l'histoire en général et son développement jusqu'aux cent-cinquante dernières pages décevantes. Ce n'est que le second livre de lui que je lis, mais déjà j'ai trouvé une similitude : l'apparition d'une fille orientale muette au pouvoir Fantastique (jeune dans « Le feu de Dieu », plus âgée ici).
J'ai plusieurs reproches à faire sur ce roman. Je suis étonné de voir des insectes se déployer en plein coeur de l'hiver, avec des températures négatives. Bon, OK ce sont des OGM, mais quand même ! Ensuite, j'ai un peu moins apprécié les lenteurs scénaristiques (même si l'auteur les achèves brutalement par de magnifiques scènes d'actions), mais je pense essentielle (pour la plus-part) à l'histoire.
Ce projet est tellement démentielle qu'il ne me paraît pas totalement terminé. Nous suivons qu'un seul peuple et j'aurai aimé en apprendre d'avantage sur les autres civilisations.
Pour finir, ce récit est riche, très riche avec des personnages intéressants et attachants, des complots. Un bon livre, un poil long, qui ne vaut pas « Le feu de Dieu ». Mais ces deux romans ne sont pas dans le même registre.
Je vous l'ai dit : Pierre Bordage est un grand auteur et sa plume me régale. Il me tarde de poursuivre mes lectures avec d'autres de ses romans. Il a été récompensé pour d'autres de ses oeuvres par de différents prix littéraires.
À noter que « Les derniers hommes » fut parut initialement sous forme de découpage en 6 volumes (« Le peuple de l'eau », « Le cinquième Ange », « les légions de l'apocalypse », « Les chemins du secret », « Les douze tributs » et « le dernier jugement »). Et quand on lit l'une des trois parutions intégrales, on est surpris qu'il fut servit en épisode tant l'histoire est fluide.
Un dernier mot également sur la très belle illustration de Caza pour mon édition J'ai lu. Elle correspond parfaitement à l'univers du livre. Ce qui a été rarement le cas avec cette maison d'édition dans les années '70 et '80.
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Faut-il sauver l'humanité ? Les hommes ont-ils leur place sur cette planète ?

Épineuse question à laquelle les derniers hommes sont confrontés dans ce récit post-apocalyptique dessiné par Pierre Bordage.

L'humanité est réduite à quelques tribus, nomades pour la plupart, et survit tant bien que mal sur une planète saccagée, polluée, dangereuse.
Une troisième guerre mondiale, ultime désastre nucléaire et biologique, a eu raison de toute forme de civilisation sur Terre.

L'histoire se passe quelques cent ans après cette terrible guerre. le passé semble effacé, les connaissances oubliées, les religions ignorées.

Solman, le héros de ce roman, est un donneur (il a le don de clairvoyance) du peuple aquariote, le peuple de l'eau.
L'eau, cette ressource vitale, est toujours présente, mais mortelle. Les aquariotes, grâce au don de leurs sourciers, sont capables de détecter les quelques réserves souterraines encore saines, et sont donc chargés de l'extraire et de la distribuer aux autres tribus.
Les aquariotes sont aussi les seuls à se déplacer à l'aide de camions de l'ancien temps, engins indispensables qui leur permettent de tracter les citernes du précieux liquide et de sillonner l'Europe d'est en ouest.

Voilà, le décor est posé, il ne reste plus qu'à suivre Solman, entouré de ses amis, de son peuple, des autres peuples, et l'apocalypse qui va s'abattre sur eux.

Dans ce futur imaginé par Pierre Bordage, toute l'organisation humaine est chamboulée, mais malgré cela, nous observons les mêmes comportements, les mêmes bassesses, les mêmes conflits, machinations et soif de pouvoir que de nos jours et de tout temps. L'homme est-il destiné à perpétuer des comportements identiques ? Sera-t-il capable de se regarder en face afin de changer son futur ? Une autre espèce, plus évoluée, plus respectueuse de la vie sur Terre, devrait-elle le remplacer ?

Comme toujours avec cet auteur, j'ai été happée dès les premières pages et précipitée dans ce récit que je n'ai plus lâché, avide de connaitre le déroulement des péripéties de Solman, de connaitre le sort de ces derniers hommes…

Et vous, pensez-vous que la Terre se porterait mieux sans nous ? L'espèce humaine devrait-elle disparaitre définitivement ? Devrait-elle être remplacée par une espèce plus évoluée ? L'homme sera-t-il capable, une fois au pied du mur, de changer radicalement ses comportements, sa conscience, afin de sauver sa planète, de se sauver ?
Lien : https://lebouddhadejade.blog..
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J'ai lu Les derniers hommes dans le cadre d'un défi ! L'objectif est de lire des romans post-apocalyptiques pour le mois d'août. Ce fut donc mon premier roman de cet auteur de science-fiction ont j'ai beaucoup entendu parlé : Pierre Bordage. Qu'ai-je donc pensé de ce roman post-apo ?

Le contexte est très bien posé dans cette oeuvre. C'est un élément qui reste bien en mémoire tout au long de la lecture. Pierre Bordage construit un monde où les guerres chimiques et nucléaires ont eu raison de la civilisation. Il y écrit avec précision des hommes hantés par le manque, les ravages des maladies génétiques et des radiations. Ces détails mettent en avant un univers claustrophobe, dangereux, condamné à la destruction.

L'idée de tribus nomades spécialisées dans la production de certains biens est également bien trouvée. Certains humains ont développé des capacités de survies qui s'apparentent à une forme de mutation. Certains aquariotes ont par exemple le pouvoir de détecter l'eau pure, et ce genre de trait semble naître de certaines affinités génétiques.

L'action est menée tambour battant ! Bien que le livre soit assez long, un peu plus de 650 pages dans sa version de poche, il n'y a aucun moment où j'ai pu sentir des longueurs ou un manque de rythme. Au contraire, l'histoire regorge de moments de tensions : courses poursuites, trahisons, révélations tonitruantes et dramatiques... Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment de lecture.

D'autant plus que l'écriture est efficace. Sans fioritures, elle nous mène au fil des péripéties. Précise sans être complexe. L'auteur a vraiment un style bien défini qui reste cohérent le nom du récit. Il parvient à nous plonger sans peine dans son histoire et à nous mettre à la place de ses personnages. Solman et Raïma sont plutôt réussis, très humains et faillibles. J'ai eu un peu plus de mal avec Kadija, qui est le genre de personnage féminin qui frôle trop la perfection pour être vraiment crédible ou attachante.

Il y a cependant au fil du roman un bât qui blesse ! J'ai trouvé qu'au fil du temps, le roman s'enlisait dans des considérations mystiques qui ont nui à mon immersion. Au début, cette particularité apportait un côté intéressant, puisqu'il s'agit de vieilles religions, mais c'était très concret et facile à identifier. Vers la fin du livre, cet aspect prend un goût plus moralisateur et abscons qui viennent un peu ternir le roman.

Les derniers hommes est une lecture de science-fiction de bonne facture. Les péripéties s'enchaînent sans temps mort, ce qui permet de vraiment maintenir l'attention du lecteur. L'ensemble est renforcé par une écriture fluide ainsi qu'un univers bien construit. Dommage que le tiers de fin s'enfonce dans un mysticisme moralisateur qui perd m'a un peu perdu.
Lien : https://lageekosophe.com/
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Dans un premier temps, j'ai cru lire une adaptation de l'Exode de Moïse à la sauce Mad Max. Un road trip post-apo en camions avec l'eau comme enjeu principal.
Et puis, au fil des pages, j'ai eu la confirmation qu'il y avait bien un lien avec les textes bibliques, mais pas avec ceux de l'Exode mais ceux de l'Apocalypse.
Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue pour ne pas en dire trop (divulgacher n'est vraiment pas un mot que je trouve joli).
Pierre Bordage nous emmène avec lui et ses protagonistes sur les routes d'Europe, dans un environnement particulièrement hostile. Je me suis attaché à son héros, ou bien est il un parfait exemple d'anti-héros? Les autres personnages ont également une profondeur qui nous permet de les apprécier (ou pas).
Le futur dans lequel évoluent les Aquariotes ne peut pas nous être indifférent puisque certains éléments viennent directement de notre époque, et cela ajoute à l'immersion. Nous sommes en terrain connu comme dans chaque histoire post-apo.
Une seule question à se poser en lisant ce livre:
Méritons nous d'être sauvés?
J'ai beaucoup aimé la réflexion de l'auteur sur cette excellente question qui n'y répond que dans les toutes dernières pages.
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J'ai lu il y a longtemps Abzalon et j'avais bien aimé. Je récidive avec « Les derniers hommes » que j'ai tout autant apprécié. Il est évident que Pierre Bordage a un réel talent de conteur. J'ai trouvé cependant que l'explication de l'Eskato et de ses actions sur terre était un peu rapide comparé au très long développement de l'histoire.
J'aime l'idée d'une élite paranoïaque qui se prépare à se sauver de la terre quand ils auront fait d'elle un cercueil et trouvé la référence intéressante aux 144 000 de nombreuses religions. Il nous parle également de nos peurs, du devenir de l'humanité et de sa folie. Toutefois, même si j'ai apprécié ma lecture, je préfère nettement les romans d'un René Barjavel, de Robin Hobb voire de certains Brussolo qui me semblent être plus dans l'imaginaire et me font plus rêver.
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Une découverte que ce roman que je n'avais jamais lu. Très bien écrit, comme d'habitude en fait, ce roman nous interpelle sur la fragilité de l'humanité.
Des grands pontes qui veulent construire un monde parfait et qui, pour ce faire, n'ont rien trouvé de mieux que de déclencher une troisième guerre mondiale qui va réduire la population mondiale drastiquement ! Et là, commence le combat, entre les derniers « hommes » et les légions de l'Apocalypse créées pour les exterminer et laisser place nette pour accueillir les « descendants » des Elus.
Quelle plume, quel talent pour décrire un monde pas si futuriste que cela finalement et surtout, des humains, qui restent malgré les épreuves, toujours attachés à des concepts du passé, des hommes qui ont du mal à s'ouvrir à la différence, des êtres qui confondent société et humanité, des gens comme nous qui restent parfois englués dans nos ornières... C'est un récit d'espoir où l'amitié et l'amour ont la part belle. C'est un roman, plein d'émotions et de tendresse pour l'humain. C'est un hymne à la vie, parfois très cru, souvent très beau. Un livre à lire quoi :-p
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