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EAN : 9782354888060
408 pages
Gulf Stream Editeur (28/01/2021)
4.3/5   37 notes
Résumé :
- Un texte réaliste cinglant qui nous révèle un monde d'une dureté extrême, où l'enfance n'est épargnée en rien, mais où la solidarité, l'espoir, l'amour parviennent toujours à se frayer un chemin. - Le premier roman de Mirabelle Borie où la quête d'identité et la survie s'entrechoquent. Il est né d'un reportage télévisé sur les enfants de Bogotà, abandonnés à leur triste sort. - Le 21ième roman de la collection Electrogène Bogotá.
Ici, les enfants des rues s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Dulce de leche ... Chez moi, cette expression est associée tout à la fois à un titre de Tryo, à sa reprise vocale par L.E.J. et à un contexte, celui des dictatures sud-américaines.
Aussi, lors de la dernière Masse critique Babelio, aucune hésitation pour postuler à la lecture et à la critique de cet ouvrage de @Mirabelle Borie paru chez @ Gulf stream éditeur. Maison dont j'ai déjà lu et chroniqué quelques ouvrages dans cette même collection Électrogène, avec toujours de belles surprises.

Et de nouveau, je n'ai pas été déçu. Un pavé de quelques 400 pages qui suit le destin parallèle de Cécilia et Pedro, adoptés vers l'âge de 6 ans par deux familles françaises, dans un orphelinat de Bogota en Colombie. Et celui d'un groupe de "gamines", ces enfants des rues qui hantent les rues de Bogota, livrés à eux-mêmes, sous la menace des "marchands" qui en font du trafic d'organes, ou risquant à chaque instant de tomber dans les griffes de barons de la drogue et de proxénètes. C'est le destin qui attend la bande de Juan, Soledad, Maria, Ana, Rafaele et les autres, avec en particulier la figure menaçante de Don Rodrigo.
Une écriture fluide, un roman qui se dévore. Même si l'on devine assez rapidement ce que sera la succession de péripéties, on se prend à espérer avec ces enfants, ceux de Lyon, ceux de Bogota, on souhaite que chacun trouve des réponses à la hauteur de leurs rêves, de leurs ambitions.

@Mirabelle Borie ne nous épargne pas. le roman, le texte lui-même, l'environnement dans lequel évolue ses héros sont âpres, durs, violents. Tout n'est pas rose, loin de là, alors que j'ai craint un instant un côté très linéaire dans la narration. Une sorte de road-movie un peu fade où tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce n'est pas le cas, et l'auteure ne nous épargne rien de la dureté des rues de Bogota ni de la quête d'identité parfois si déstabilisante de Cécilia et Pedro.

Et si l'on devine très vite que ces deux groupes sont destinés, voués à se croiser un jour, on est d'abord persuadé de savoir comment tout cela finira, avant que d'avoir quelques doutes, pour finalement ... Mais non, plutôt se taire ... La fin du livre est à la fois conforme à ce que l'on attendait mais aussi très ouverte. Et jusqu'au dernier moment, j'ai cru m'être trompé dans mon "intuition" de lecteur.

Une très belle découverte !
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Des adolescents de part et d'autre de l'Atlantique, Cécilia et Pedro qui vivent en France, près de Lyon, dans des familles adoptives. Clara, Rafaele, Juan, Soledad, Guillermo et Maria qui vivent en Colombie.
Tous sont de Bogota. Au premier abord, ils n'ont pas de point commun et pourtant …
Cécilia et Pedro ont été adoptés à six ans et ont des caractères complètement opposés. Pedro est plutôt mutique tandis que Cécilia est une pipelette. L'un à des souvenirs d'avant son adoption, l'autre pas. L'un s'adaptera bien et l'autre aura quelques soucis d'adaptation. Ils resteront amis comme un frère et une soeur.
Adolescents de quatorze ans, ils vont être en quête de leurs origines et de leur identité. Y parviendront-il ?
Clara, Rafaele et ceux de la bande vivent dans la rue. Enfants des rues que l'on appelle des « Gamines ». Qu'ils aient choisis ou pas de vivre dans la rue, ces enfants sont voués aux trafics les plus sordides, de la chasse aux enfants des rues par des milices à leur exploitation sous toutes les formes. La vie est rude pour ces enfants. S'en sortiront-ils ?
Un superbe premier roman qui nous happe. D'un chapitre à l'autre, on passe d'un côté de l'Atlantique à l'autre, ce qui rend ce récit très prenant.
Les personnages sont attachants. de nombreux problèmes sont évoqués subtilement tels que l'adolescence, l'adoption, la drogue, la violence, la solidarité, la quête d'identité et l'abus de leur corps.
Merci à Mes premières 68 et aux Éditions Gulf Stream de m'avoir permis de découvrir ce livre.
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Cécilia a treize ans et elle est originaire de Bogota en Colombie. Elle a été adoptée par Valentine et Fabien qui ont eu aussi une fille, Chloé. A l'adolescence, elle s'interroge beaucoup sur ses origines d'autant qu'elle n'a aucun souvenir de son enfance avant son adoption et elle doute d'être aimée alors même que ses parents sont extrêmement prévenants. Elle a été choisie par ses parents adoptifs en même temps qu'un jeune garçon, Pedro choisi au même moment par un autre couple, Judith et Antoine. Les deux couples sont devenus amis, ont choisi d'emménager l'un à côté de l'autre afin que les deux enfants puissent grandir ensemble d'autant que Pedro est souvent mutique et ne parvient pas à exprimer ses émotions. En parallèle, une autre intrigue se noue en Colombie ; Clara, l'héroïne des bidonvilles de Bogota que nous suivons avec tendresse, la courageuse de la bande d'enfants, tente de survivre dans les rues et dans les égouts avec son ami Rafaele dont l'amour est pudique. Il y a dans la bande la petite Maria, destinée à émouvoir le lecteur par sa naïveté de l'enfance et ses réparties tendres et toute une galerie de gamins dont Ana et Manuel. Et enfin, leur amie Soledad n'hésite pas à s'offrir à un baron de la drogue pour sortir de sa condition, son départ est vécu comme un abandon et chacun va réagir différemment, notamment son ami Juan qui est blessé dans son amour et dégoûté par ce manque de fierté et d'honneur.

Mirabelle Borie a effectué des recherches documentaires sur le sort des enfants de Bogota en Colombie entre le quotidien dans les bidonvilles, la drogue et la prostitution et celui des enfants colombiens adoptés en France. Il y a clairement une volonté d'information et nous suivons en parallèle deux vies, celle d'une jeune fille adoptée par un couple en France qui ne se souvient plus de sa vie en Colombie et recherche désespérément des informations sur le quotidien des enfants à Bogota et celle d'une jeune Colombienne vivant dans la rue avec une bande de gamins tentant d'échapper à tous les trafics de drogue et de prostitution, en vain. le roman est évidemment édifiant et nous plonge dans la réalité crue d'un monde violent.
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A Bogota, en Colombie, des milliers d'enfants finissent dans la rue, faute de perspectives au sein des bidonvilles. Une fois là bas, il ne leur reste que peu d'options pour survivre : devenir des « gamines », volant, détroussant les touristes, vendant des colliers de perles et leurs services de nettoyage de voiture sur des voies bondées et polluées, se prostituer, se faire attraper par les marchands et ne plus revoir la lumière du jour. Parmi eux il y a Clara, Rafaele, Ana, Maria, Soledad, Juan, Pablo. Des enfants qui ne connaissent par leurs âges, et à qui on ne fête guère les anniversaires. Mais il y a aussi Cécilia et Pedro, tous deux adoptés à l'âge de six ans par des couples français, à Lyon, le passé flou, mais l'idée d'une urgence accrochée aux talons et l'envie irrésistible de découvrir d'où ils viennent. Entre fuite et poursuite, rêve et réalité, amour filial et amitiés, la route est semée d'embûches et de violence.

Mon avis

Par quoi commencer ? Par l'entièreté des personnages ? Par les choix cornéliens auxquels ils doivent faire face ? Par l'amour qui s'en dégage ? Par la violence ? L'amitié ? Toutes ces choses en tourbillon ? Commençons donc par… Cécilia et Pedro. Cécilia va avoir 14 ans. 14 ans c'est jeune, et puis c'est vieux à la fois, ça dépend de ce que l'on vit, de ce à quoi on survit. En attendant elle en a 13 et demi, elle rêve de sa capitale, Bogota, à laquelle elle se sent attachée sans y avoir de souvenirs. Elle rêve de chaleur colombienne, de nourriture, de lieux culturels, elle rêve. Parce qu'elle s'obstine à fermer les yeux sur ce qui se passe aussi là bas, n'en garde que l'idéal. Mais surtout elle creuse les confins de sa mémoire sans en ressortir une seule image. Elle galère même plus que sa soeur pour les cours d'espagnol. Ce manque, ce vide, la rend à la fois nostalgique et amère, surtout alors qu'elle sait que Pedro, son ami d'enfance, adopté en même temps qu'elle, en garde quelques réminiscences. Pedro c'est celui qui ne s'est jamais trop adapté à sa famille, qui se reclus dans le silence parce qu'il ne sait pas faire autrement et parfois ces silences le blessent, son incapacité à dire les choses l'handicapant atrocement. Il envie à Cécilia sa franchise, sa capacité à se glisser dans tout nouvel environnement. Frère et soeur, ils pourraient l'être mais aucun lien de sang ne les rattache. Seulement leurs cris déchirants quand on a voulu les séparer. Leur joie intense à l'idée de se revoir.

Bien loin d'eux, dans leur pays natal, on retrouve une bande d'enfants, de gamines, avec Clara, Rafaele, Maria, Soledad, Manuel, Juan… Il faudrait dire beaucoup sur chacun d'eux parce qu'en quelques pages Mirabelle Borie nous les rend attachants, leur personnalité bien ancrée, presque tangibles. Soledad et sa fierté, son envie perpétuelle de plus, d'une autre vie, celle qui n'hésite pas à frapper à la porte des hommes pour gagner un peu d'argent. Toutes l'ont déjà fait, pour survivre, pour s'échapper, pour aider, nourrir quelqu'un d'autre, mais celle qui le font aux yeux de tous, sans honte apparente, subissent reproches et opprobres. Il y a Clara, l'âme généreuse, sensible, qui veut apprendre à lire, à écrire, qui veut aller à l'école mais qui reste, pour Maria, pour son Rafaele. Parlons en de lui, du bras droit en quelque sorte, de celui qui se pose des oeillères sur les yeux pour éviter de souffrir. Il y a Juan, qui accepte sans broncher que Soledad se donner à d'autres hommes, qui sait, celui qui a le tempérament d'un chef. Et puis Manuel, le protecteur fidèle de sa petite soeur, Maria, qui admire Soledad, adore Clara, se fait la petite soeur de tous, les cheveux coupés courts pour continuer à pouvoir se faire passer pour un garçon et échapper un peu plus longtemps à la prostitution. Et puis il y en a d'autres bien sûr, qui gravitent autour, des bandes rivales, amies, neutres.

Voilà, les grands portraits de ce roman aux destins croisés sont tracés. Et bien sûr c'est en oublier les parents, qui jouent un rôle essentiel dans ce roman, leur amour, leur tendresse, leurs hésitations, leurs remords, tout ce qui les rend aussi réels, tangibles, humains. Tout ce qui les rend autre chose que de simples parents, qui montre une facette plus fragile. Ce serait aussi oublier les adultes qui profitent, qui violentent, dont les pires vices ressortent dans la noirceur, gangrénant la lumière, le soleil. Cela peut vous sembler beaucoup, sur 400 pages, autant de personnages cela semble invraisemblable, et pourtant, croyez-moi quand je vous dis que je me suis attachée à chacun d'entre eux, sans hésitation, sans souci de retenir leur nom, tant l'autrice a su leur instaurer suffisamment de vie.

Dans cette chronique je n'ai pas forcément envie de vous parler de l'intrigue qui reste relativement simple et rapide à comprendre, les quelques rebondissements étant plutôt prévisibles. J'ai envie de vous parler de ce qui se passe au delà, des émotions qu'il procure, des ressentis qu'il donne, des réalités qu'il dénonce. Bogota, la Colombie, je n'y connais pas grand chose. Les gamines ? Inconnus. le milieu de l'adoption ? Ignorance. Sans verser dans la lourdeur du journalistique, préférant prendre le point de vue des enfants, de l'intérieur, Mirabelle Borie nous offre une véritable fresque, vivante, touchante, violente, de la misère colombienne et de sa résilience. Et puis il y a aussi tout ce qui attrait à la quête d'identité de Pedro et Cécilia, déstabilisante par moment, en dents de scie aussi, une autre douleur, une autre angoisse. L'autrice ne nous épargne pas tout en conservant un ton résolument à destination des grands ados et des jeunes adultes. La fin, que l'on voyait déjà venir depuis le début n'en reste pas moins une profonde respiration, et une ouverture grandiose sur l'après. Après que le passé nous rattrape, après que le présent se brise, après des retrouvailles, après des séparations, que reste t-il de nous ?

En résumé

Dulce de Leche est un roman puissant sur la quête d'identité, l'enfance, la misère. Un texte contemporain qui n'épargne jamais son lecteur sans pour autant verser dans la noirceur. Car, sous la violence, les ombres, les dangers, la mort émergent comme un vent d'espoir l'amour, la solidarité et l'amitié, capable de surmonter les peurs, les ombres, et même…le temps.
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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Quand je pense à la Colombie, c'est le café, la chaleur, la danse, les couleurs.. une vraie touriste-à-la-con en somme.

Mais la Colombie, c'est aussi et surtout, les Gamines : ces enfants des rues, issus des bidonvilles, abandonnés par leurs pauvres familles, qui risquent leur vie pour survivre, à chaque instant. Dans les rues de Bogotà, errent Carla, Rafaele, Juan, Soledad, Maria, Guillermo et tous les autres. Ils mangent seulement lorsqu'ils gagnent quelques pièces de monnaie, dorment sur des cartons, se battent pour rester ensemble, défendre leur bande et leur territoire.

Ils font la manche, fabriquent des colliers de perles pour les touristes, lavent des pare-brises, font des menus travaux de bricolage chez les plus aisés… se dérobent pour échapper comme ils peuvent aux rafles de trafiquants d'organes, volent, dealent, tuent parfois.. et se prostituent souvent… Moyenne d'âge 10/12 ans.

Le danger est partout, c'est aussi ça, la Colombie.

De l'autre côté de l'Océan en France, vivent Pédro et Cécilia,14 ans et des poussières, adoptés à 6 ans par deux familles, habitant Lyon. Ces deux enfants, que la rue à unit très fortement, ont été recueillis dans le même orphelinat de Bogotà et adoptés le même jour. Mais n'étant pas frère et soeur, ils n'ont pas pu être pris par une seule et même famille. Pour leur adaptation, les parents adoptifs ont décidé de garder le contact et de ne pas couper ce lien qui leur permet d'avoir quelques racines et repères.

Les 8 ans passés en France pour Pédro et Cécilia, leur ont permis de connaître un avenir serein, rempli d'amour, de présence, de nouveaux liens fraternels.. Cependant, et bien qu'ils puissent s'épauler et se confier l'un à l'autre sur leurs troubles d'enfants adoptés, arrive un moment où le besoin de connaître ses racines se fait plus fort. Les ados ne se rappellent pas leurs 6 premières années, n'ont pas de souvenirs, ou alors quelques bribes et des flash.. peut-être même imaginés. La quête d'identité devient alors viscérale et ce, malgré l'amour que leur portent leurs parents adoptifs. Ils se mettent à rêver, à espérer, à reconnaître les traits d'un père sur le visage d'un inconnu..

Au travers de ces 400 pages, Mirabelle Borie nous promènera de Lyon à Bogotà, avec une alternance de chapitres aux émotions multiples. Ce rythme permet aussi d'entrechoquer et contraster les points de vue et les deux vies : la misère des rues et la douceur d'un foyer aimant dans une famille. Petit à petit, on relie les deux extrêmes et les destins se rejoindront sur une fin ouverte et très émouvante.

« Dulce de leche » est doté d'une écriture très fluide et accessible, mais il ne fait certainement pas l'impasse sur la violence du quotidien des Gamines, qui est tout de même le coeur du roman. L'auteure qui ne nous épargne pas, sait pourtant rester subtile en n'étalant pas les scènes obscures. Nous adultes avons bien assez d'images dans la tête pour imaginer comment se font payer les jeunes gamines une fois que la porte des maisons closes se referme sur elles..

Dans ce roman, il y a pléthore de protagonistes : les parents adoptifs discrets, présents et aimants, Don Rodrigo, le mafieux proxénète qui sème la terreur dans les rues, ou le généreux Don Armindo, responsable d'un refuge pour enfant à Bogotà… et bien sûr, tous ces enfants, de Colombie ou de Lyon. Tous ces personnages ont leur propre personnalité, leur charisme : ils sont sincères, terriblement vrais et extrêmement attachants ou carrément détestables.

Sous couvert d'un roman jeunesse fictif, l'auteure nous embarque dans une histoire sur les liens qui unissent les hommes, sur la résilience, la rage de vaincre mais aussi sur une triste vérité qu'il ne faut pas occulter.

« Dulce de leche » c'est un titre doux et sucré, mais la réalité est tout autre. Il y a encore de vraies causes à défendre dans ce monde. Inspiré de tristes faits réels actuels, l'auteure nous livre ici un roman dont on ne peut rester indifférent.

Il me tarde maintenant de découvrir les autres titres de cette belle collection Électrogène !
Lien : https://felicielitaussi.word..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Qui décide de tout ça ? Juste le hasard ? C'est comme à la loterie alors ? Chic, t'as tiré le bon numéro et tu n'es avec un toit sur la tête, une famille et un avenir ou alors, bang, mauvais numéro, pas de chance et te voilà plongé dans la galère dès le départ ! Qu'est-ce qui détermine l'endroit où tu vas naître et la vie que tu vas avoir ? Et pourquoi, parmi tous ces gens qui ont tiré le bon numéro, il n'y en a pas plus qui s'intéressent à ceux qui n'ont pas la même chance ? Je crois que j'arrive pas à comprendre le fonctionnement du monde, tu vois...
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Apprivoiser les "gamines" demande une patience infinie. C'est se heurter au persiflage, aux moqueries, à la méfiance. Au début, Don Armindo idéalisait les "gamines". (...) Puis il les a découverts dans toute leur splendeur. Voleurs, menteurs, bagarreurs, souvent drogués et violents. Et malgré tout, il les aime. Il aime leur orgueil, cette crainte qu'ils ont de perdre leur liberté tout en rêvant secrètement d'une vie meilleure. Il aime leur air bravache qui dissimule tant de souffrance. Et, par-dessus tout, il admire leur rage de vaincre.
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Cécilia en avait conclu que son inconscient avait capturé ses souvenirs pour lui rendre service mais n’avait pas prévu que cette bonne intention se transformerait pour elle en véritable casse-tête chinois quelques années plus tard.
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En fin de compte, ils ne sont pas déracinés. Ils ont simplement des racines différentes, chacune les rattachant à un petit bout d'histoire.
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Le chagrin, telle une chape de plomb, semble peser sur ses épaules, battre sous ses paupières sans une seconde de répit, se mêlant à une sourde angoisse qui la dévore de l’intérieur.
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