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3,27

sur 919 notes
Lire ce roman - inspiré de la catastrophe aérienne des Açores - à bord d'un vol en direction de Malte est une aventure passionnante :-)
Je ne connaissais rien à cet évènement. Il m'a intéressée. On connaît l'issue d'avance et pourtant le suspense plane et on ne peut résister à l'envie de croire à une fin heureuse.
Ce qui m'a particulièrement plu, c'est la découverte de tous ces destins réunis le temps d'un vol, le temps d'une catastrophe. Des vies trop vite envolées essaimant leurs graines de vie et leurs clins d'oeil heureux dans les mémoires des lecteurs,
L'histoire rejoint l'aujourd'hui sur les notes plaintives, funèbres - et pourtant joyeuses - d'un violon survivant.
Une très belle découverte pour un premier roman surprenant et captivant !
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Un roman dont j'attendais beaucoup et qui ne m'a rien apporté ou si peu.

J'avais maintes fois reporté la lecture de « Constellation », toujours avec regret. À sa sortie, j'étais prise dans un tourbillon de lectures, toutes plus tentantes les unes que les autres et « Constellation » n'était jamais l'élu. C'était un choix volontaire de l'écarter, j'ai la mauvaise habitude de bouder les romans qui rencontrent rapidement un énorme succès. Je me dis qu'ils seront toujours là, quoi qu'il arrive, qu'ils ne seront jamais les oubliés des éditions poches, qu'ils seront toujours disponibles à la commande si par hasard mon libraire ne l'avait plus en rayon. Certains de ces romans, ceux que j'aime appeler « les victimes du succès », car je leur inflige la honte de ne pas les lire alors que le grand public s'enflamme rien qu'à leur simple évocation, ne me déçoivent pas toujours. Pour certains, je regrette même de ne pas leur avoir laissé une chance plus tôt. Mais pour « Constellation » d'Adrien Bosc, ce n'est pas le cas.

L'histoire du crash de l'avion qui transportait Marcel Cerdan

Ce roman retrace l'histoire du crash du « Constellation », le nouvel appareil d'Air France qui s' est écrasé dans l'Archipel des Açores le 28 octobre 1949 avec à son bord Marcel Cerdan, le grand amour d'Edith Piaf. Parmi les victimes, Ginette Neveu, une violoniste célèbre dont on apprendra qu'Edith Piaf était une de ses grandes fans. Ces victimes en cherchant bien ont des liens, parfois surprenants, souvent infimes, qui les relient les uns aux autres. Ce sont ces liens qui sont au centre de ce roman, ces liens, qu'Adrien Bosc a analysé.

Un travail de documentation important au détriment du romanesque

Si le sujet m'intéressait fortement, la façon dont il a été traité ne m'a pas permis d'apprécier cette lecture. Oui, j'en ai appris plus sur cette histoire, oui, j'avoue que certaines coïncidences sont surprenantes et que l'évocation de « destin » pour certains de ces passagers peut prendre le pas sur la fatalité. Mais cette énumération de liens entre les passagers fait que j'ai plus eu l'impression de lire un inventaire qu'un roman. Pour moi, la prouesse démonstrative a pris le pas sur le plaisir littéraire à offrir au lecteur.

« Constellation » d'Adrien Bosc a reçu le Grand Prix du roman de l'Académie Française en 2014. Je comprends ce choix pour le fond, pour l'idée, pour le sujet lié à Édith Piaf, qui plaît toujours autant aux Français, mais voilà, l'ennui est le principal sentiment qui ressort de ma lecture. Dommage, j'aurais voulu autre chose, du sentiment, de la tristesse, de la curiosité et rien ne s'est passé.

Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Le 27 octobre 1949 est la date du dernier voyage de Marcel Cerdan. Destin brisé en pleine gloire, la disparition du boxeur par sa notoriété a éclipsé la mort des autres passagers.. Nous découvrons dans ce livre le destin de ces hommes et de ces femmes, ce qui les a amené jusqu'à cette tragique escale sur une île de l'archipel des Açores. Hasard, destin, une enquête détaillée.
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Le 27 octobre 1949, trente-sept passagers prennent un avion d'Air France pour les Etats-Unis.
Parmi ces passagers, Marcel Cerdan qu'Edith Piaf est impatiente de retrouver à New-York, Ginette Neveu violoniste virtuose. Et aussi, des anonymes, cinq jeunes bergers basques prêts à s'envoler pour un travail de l'autre côté de l'Atlantique, une jeune femme qui vient d'hériter de sa tante...
Mais cet avion n'atteindra jamais New-York, il s'écrasera dans l'archipel des Açores.
Adrien Bosc fait revivre tous ces gens avec délicatesse et poésie.
Un très bon moment de lecture.
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Quel est l'élément de concordance entre une concertiste virtuose, un boxeur célèbre, des hommes d'affaires puissants, des bergers basques et de modestes exilés en partance pour un meilleur ailleurs ? A priori rien, si ce n'est leur destin tragique et commun.
En revenant sur la catastrophe aérienne qui scellera leur sort en octobre 1949 lors d'un vol transatlantique, l'auteur invite à une réflexion sur les caprices du hasard, les coïncidences, la théorie du grain de sable et la loi de Murphy.
Ces hommes et ces femmes qui ont embarqué ensemble sur le vol F-BAZN ont des parcours de vie bien différents que l'auteur évoque en de courts chapitres alternés avec la progression de l'enquête sur les raisons du crash.
Très documenté sur l'évènement et à l'aise avec son aspect factuel, Adrien Bosc ne m'a pas convaincue sur la forme narrative qui me donne constamment l'impression de passer du coq à l'âne. En outre, quelques phrases pour moi nébuleuses ont probablement séduit le jury du roman de l'Académie française.
Sans être enthousiaste, je trouve ce récit assez prometteur. Auteur à suivre.
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Je mettais toujours dit que je lierais set ouvrage, le sujet m'intéressait.
En effet le destin de Michel Cerdan est plutôt atypique et dans ce roman nous voyons vraiment l'amour passionnel qu'il a pour Edith Piaf.
Un an après après avoir gagné les championnats du monde de boxe chez les poids moyens, Michet Cerdan retourne en Amérique pour reconquérir son titre.
On est le 27 Octobre 1949, Marcel Cerdan a pour habitude de ne jamais voyager les samedis et préfère les bateaux aux avions….Son envie de retrouver Edith Piaf l'obligera à changer ses habitudes.
Il n'aurait pas du prendre cet avion, le Constellation , trimoteur qui permettait de relier New York à Paris en 16 heures. Ce dernier est luxueux avec plateaux repas, couchettes.
On y rencontre des gens aussi bien riche que pauvres. Il y avait des Bergers Basques qui partaient cultiver l'Amérique, Kay Kamen l'inventeur de Mickey.
Puis l'avion ne répond plus, il a disparu au dessus de l'île Sainte Maria.
Michel Cerdan est parti alors qu'il était en période de pleine Gloire.
Ce livre permet de mieux comprendre la vie d'Edith Piaf qui n'a jamais réussi à faire le deuil de son histoire et qui s'est autodétruite …
La vie peu basculer du jour au lendemain et tous les espoirs, prochains partent en fumée. Cette histoire aussi triste qu'elle soit est une belle leçon de vie.

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Autant le dire en quelques mots: Constellation m'a déçue et vraiment ennuyée!

C'est un livre-catalogue, vite lassant et assez vain, en dépit-ou à cause?- d'une impressionnante documentation: on assiste donc à l' inventaire fastidieux des passagers-heureusement que le Constellation, avion de luxe, n'était pas un Boieng 747...- dont faisaient partie Marcel Cerdan et Ginette Neveu et à l' ébauche d' un compte-rendu de son dernier vol puisque la cause de l'accident n'est pas élucidée.

Pas d'imagination pour suppléer au manque d'information, pas de lien entre les passagers : une juxtaposition de détails gratuits et artificiels,assaisonnée d' une pensée bien courte sur le hasard -qui- vraiment- fait -mal- les -choses- ma- bonne- dame, et qui se clôt, faute de mieux, sur une recherche complètement plaquée de quelques autres "hasards objectifs".

Ni émotion, ni intérêt. pas même un vague plaisir stylistique. Un prix de l'Académie, vraiment?
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Comme je l'ai déjà dit il y a quelques jours, cette année j'ai décidé de lire quelques bouquins de la rentrée littéraire. Je les ai choisi un peu au pif, la couverture m'a guidé, les quelques échos que j'ai entendu aussi et puis un petit peu la quatrième de couv. J'avais déjà fait main basse sur un exemplaire de "Constellation" d'Adrien Bosc avant qu'il ne reçoive son Grand Prix du Roman de l'Académie Française. J'avoue que si il l'avait eu plus tôt, j'aurai pris un autre livre. Comme les Palmes de Cannes, je crains un peu les livres primés ...

Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d'Air France, le Constellation, lancé par l'extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. le 28 octobre, l'avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l'île Santa Maria, dans l'archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n'est pas tant comment, mais pourquoi ? Quel est l'enchaînement d'infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l'avion vers le mont Redondo ? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend "nécessaire" ce tombeau d'acier ? Et qui sont les passagers ? Si l'on connaît Marcel Cerdan, l'amant boxeur d'Édith Piaf, si l'on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l'auteur lie les destins entre eux. "Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarante-huit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit."

... je fais bien de craindre les livres primés parce que là ... comment le dire avec tact ? ... pas aimé, pas aimé du tout.

Adrien Bosc nous livre là son premier roman et oulàlàlàlà quel style pompeux et chiant ! On dit parfois que les gens s'écoutent parler, lui il se regarde écrire (ou il s'écoute lire, je ne sais plus). le style m'a gonflé, Adrien Bosc part la plupart du temps dans des élucubrations de folie telles qu'au final, on ne sait plus où on en est ni même ce qu'il nous raconte. Beaucoup ont salué justement ce style, nous disant qu'il était bien travaillé, bien fin etc ... Personnellement, je dois dire qu'il faut que ma lecture soit fluide, pas forcément facile non plus mais agréable à lire, pour que j'apprécie un livre et ce n'est pas le cas ici.

Et c'est bien dommage parce que ce récit sur l'accident d'avion qui a coûté la vie à Marcel Cerdan avait tout pour me séduire. Je n'étais bien évidemment pas née lorsque cette catastrophe aérienne a eu lieu, j'étais donc curieuse d'en apprendre un peu plus. Alors, tout ne m'a pas déplu heureusement. J'ai aimé certains passages du livre qui nous permettent de faire connaissance avec les autres passagers qui n'étaient pas célèbres. Mais la plupart du temps, j'ai eu envie de sauter des lignes pour avancer plus vite et échapper aux phrases interminables et presque pénibles dont le roman est émaillé.

Dommage ...
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Intrigue sur Constellation : Sur la première liste des sélections des prix Goncourt, Renaudot, Flore, du roman de l'Académie française. Ne reste en lisse que pour ce dernier après avoir été éliminé des autres. Donc, curiosité.

Le sujet est intéressant : le crash de 1949 où périrent Marcel Cerdan, Ginette Neveu et les 46 autres passagers anonymes que fait revivre, merci à lui, Adrien Bosc.

Avis partagé : l'écriture n'est pas concise. Impression de copier/coller : Internet et lettres. du texte qui vient là, on ne comprend pas dans quel but. Exemple la montre Mickey : sa fabrication, son chiffre d'affaire, etc.

Les citations d'auteurs en début des 31 petits chapitres sont un régal.
On sent beaucoup de recherche de documentaires de la part de ce jeune auteur. Lecture agréable. A suivre…
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J'attendais de voir ce qu'Adrien Bosc, créateur des revues Feuilleton et Desports, nous proposerait pour son premier roman. Et je ne suis pas déçue. Nous nous intéressons au crash d'un Constellation en octobre 1949. Mais pas n'importe lequel : celui qui conduisait Marcel Cerdan à New York pour rejoindre sa maîtresse, Edith Piaf.
Si l'histoire retient surtout la mort de ce héros du sport français, la force de ce livre est de faire le portrait des différentes victimes, de Ginette Neveu, violoniste prodige, du créateur du merchandising Disney, de ces 5 Basques partant à l'aventure aux Etats-Unis mais aussi des membres de l'équipage.
La construction est fluide, l'écriture toute en finesse et l'auteur lettré.
Que demander de plus pour le premier roman d'un jeune homme de 28 ans...
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