J'aime beaucoup le principe de la série de livre "300 raisons d'aimer...", c'est léger, ça se parcourt rapidement et par petites doses, ça donne des idées de sorties dans la ville (ici Montréal). Par contre, je trouve que c'est peut-être un peu trop axé sur les commerces (notamment de restauration). Je suis une grande épicurienne moi-même, donc je ne critiquerai pas le fait qu'on peut aimer une ville pour sa gastronomie, mais quand c'est l'argument principal pour la visiter, ça ne me donne pas trop envie de me déplacer. Je trouve qu'il y a énormément de lieux de culture (musées ou autres) à Montréal qui valent la peine d'être mentionnés, ainsi que des lieux de divertissement (car c'est aussi ça le tourisme) qui valent le détour où qui sont particuliers à la culture ou à la géographie de Montréal mais qu'on occulte au profit de beaucoup de "raisons" consacrées aux restaurants et à d'autres commerces. Ça fait un peu trop société de consommation pour mon goût personnel et quand on visite une ville, on veut bien manger, bien sûr, mais on ne veut pas non plus passer la moitié de notre journée attablée dans les restaurants et les cafés, on veut voir la ville!
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1 - L’enseigne devenue icône
Érigée en 1948, l’enseigne lumineuse Farine Five Roses a failli disparaître lorsque la marque Five Roses a été vendue à une entreprise américaine. Il semblait donc inutile de maintenir l’affichage, et les néons se sont éteints en 2006. Plusieurs organismes se sont alors portés à sa défense et cette mobilisation a porté ses fruits : sa pérennité a été confirmée en 2013. Bien ancrée dans le paysage urbain, l’enseigne a aussi une grande importance dans la culture populaire. Chaque lettre mesure près de 5 mètres de haut et les mots s’allument par intermittence, dans un cycle de 22 secondes. Dans les années 1960, on comptait quatre mots à cette enseigne: Farine Five Roses Flour. La Loi 101, qui a fait du français la langue officielle du Québec, a fait disparaître le mot flour en 1977. [950, rue Mill]"