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J'avais vraiment détesté le tome 8 de cette saga, si bien que je ne voulais pas poursuivre la série que j'aimais pourtant beaucoup au départ... Finalement, j'ai voulu l'emprunter à la médiathèque en voyant que le mot "FIN" à la toute fin du roman n'était pas suivi cette fois de "(peut-être...)".

Alors je me suis lancée dans ce qui était visiblement le tout dernier tome de la saga Bourbon Kid. Nous retrouvons les personnages en assez mauvaise posture puisque Scratch, le diable en personne, est bien décidé à décimer les Dead Hunters... Ces derniers vont devoir affronter les armées de Scratch et une grande question se pose : qui va gagner...?

Même si l'ambiance est toujours fun et pleine d'action, je trouve cette fois encore que le style d'écriture a perdu en qualité puisque les intrigues sont moins intéressantes. C'est toujours aussi déjanté mais je trouve que l'auteur en fait parfois trop. J'étais même un peu agacée par le Bourbon Kid, un peu trop dans sa posture du mec qui n'aime personne et qui est mystérieux... C'était un peu lassant.

Malgré tout, ce tout dernier tome était sympa, avec l'arrivée d'un nouveau personnage haut en couleur, Arizona. Mais si j'avais tant détesté le tome précédent, c'était en raison des propos problématiques - principalement sexistes et homophobes... Et j'ai trouvé qu'il y avait encore beaucoup d'humour sexiste et homophobe, même s'il était nettement moins présent, ça gâche un peu la lecture... le côté scato aussi est toujours un peu pénible et trop présent à mon goût.

Même si je critique, je suis contente d'avoir été au bout de cette série parce que la fin est plutôt réussie et que l'auteur a offert à ses lecteur•rices un final assez époustouflant ! Dommage que les blagues sexistes, homophobes, etc., viennent ternir une saga qui serait bien meilleure sans, et qui gagnerait à ne pas tremper autant dans l'humour scatophile !
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Le tome 10 des aventures déjantées du Bourbon Kid est sorti il y a peu et c'est là que je me suis rendu compte que je n'avais pas lu le 9…

Comme j'avais envie d'un peu de légèreté, d'une lecture sans prise de tête et de rire un brin, je me suis plongée dans cette nouvelle folle aventure.

Lorsque j'avais découvert le premier tome des aventures de Bourbon Kid, le tueur le plus impitoyable que la Terre ait jamais porté, j'étais tombée de haut. Il faut dire que c'était déjanté à mort.

Plus de surprise lorsque l'on arrive au tome 9. Hélas, la lassitude m'a frappée de plein fouet, sans que je m'y attende…

Ou alors ce neuvième tome est moins bon que les autres, ou alors le truc ne marche plus, il est cassé. Mince, pourtant, j'ai toujours mon second degré et même d'autres plus élevés encore. Alors, que s'est-il passé, docteur, pour que je m'emmerdasse dans une aventure du Bourbon Kid et des Dead Hunters ?

Pour venir à bout des 608 pages, j'ai ramé, j'ai peiné, j'ai patiné et pour finir, j'ai même sauté des pages. Cette lecture m'a semblé plus longue que les travaux du tram à Liège (qui n'en finissent pas), plus chiante que les travaux perpétuels sur les autoroutes wallonnes et tout aussi inutile que les travaux pharaoniques de la gare de Mons (j'ai bien taclé mon monde politique, là).

L'humour scatologique ne m'a pas fait rire, ni même sourire, il m'a soulé, même. Les dialogues tombaient à plat, n'avaient rien de ce que j'avais l'habitude de lire dans les romans de cet auteur anonyme et les personnages m'ont donné l'impression d'être à bout de course, comme si leurs traits étaient forcés, comme si on avait sucré le sucre.

Bref, cette fois-ci, ils ne m'ont pas fait vibrer, rire, emporté. Je suis restée de glace, même face au diable Scratch qui lancera sur Santa Mondega et ses habitants, des zombies, des squelettes, des cannibales… Mais tout cela m'a semblé lourd.

Le final est assez déjanté, totalement fou et assez long… Les cascades sont rocambolesques, mais là aussi, je me suis ennuyée et il a fallu arriver dans les dernières pages pour que mon intérêt se réveille et que je m'amuse un peu.

Alors oui, c'est toujours déjanté, fou, mais j'ai l'impression que dans ce tome, l'auteur en a fait trop. Il faudra que je vérifie avec le tome 10 si ma lecture pourrie vient d'une lassitude ou du fait que l'auteur a pondu un mauvais neuvième tome…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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L'amour a toujours régi le monde.
Oui je sais, c'est une drôle d'entrée en matière pour évoquer le nouveau Anonyme où l'ultraviolence côtoie à chaque chapitre des conneries plus grosses que Sanchez.
Et pourtant voici quelques livres déjà que notre gras barman du Tapioca file le parfait amour avec Flake, l'adage "les contraires s'attirent" semblant avoir été inventé spécialement pour leur improbable couple.
Elvis, sosie de la célèbre rock star, continue à être entiché de la très libérée Jasmine, ancienne prostituée et seul transfuge restant du roman Psycho killer.
Rodeo Rex s'est quant à lui rapproché de Sally, policière nouvellement arrivée qui essaie de s'intégrer à notre petite bande de joyeux lurons.

Mais rassurez-vous, on est toujours beaucoup plus proches des feux de l'enfer que des feux de l'amour.

Souvenez-vous de J.D, le Bourbon Kid pour les intimes : ll a à l'inverse perdu Beth, son amour d'enfance, dans l'excellent Que le diable l'emporte.
Probablement mon roman préféré de la saga qui, outre toutes les bêtises habituelles de l'auteur, avait également réussi le tour de force de remettre en perspective tout l'univers fantastique créé par l'auteur.

Ainsi, le Bourbon Kid n'est pas content du tout et même Scratch, le maître des enfers, n'est pas à l'abri de la vengeance impitoyable du Kid après son acte odieux.
Et la meilleure défense, c'est souvent l'attaque.

Santa Mondega commence donc exactement au moment où s'achevait Que le diable l'emporte, avec une intrigue de cinq cent pages qui ne tient pourtant qu'en une phrase : Afin d'être le premier à se débarrasser de ses ennemis Scratch va faire alliance avec des créatures ou des criminels de choix et frapper le premier les amis de son ennemi juré jusqu'à l'esseuler totalement. Ainsi se joindront à lui des hordes de squelettes et de cannibales, les pires chasseurs de prime du pays ( un adepte du kung-fu, un autre de la hache, sans oublier les frères Bâtard ), la redoutable sorcière Trixie et enfin Barazima.
Rien à voir avec son homonyme russe sniper pendant la seconde guerre mondiale puisque ici il est question ni plus ni moins que de la grande faucheuse, la Mort incarnée armée d'une épée de feu annihilant tout sur son passage.
"La lame de la faucheuse détruisait tout ce qu'elle rencontrait, qu'il s'agisse d'un humain, d'un fantôme ou d'un ange."
La chasse peut alors commencer, et si elle sera bien évidemment bourrée d'action, d'humour, de tripes fumantes et de fausses pistes, je peux d'ores et déjà vous dire que que tous ne s'en sortiront pas indemnes et que rien n'est écrit à l'avance.

Et comme à chaque fois, j'ai pris mon pied.
Les personnages sont caricaturaux au possible, les situations sont totalement abracadabrantesques, l'apport intellectuel est proche de zéro ... Et pourtant j'en redemande comme à chaque fois.

Peut-être pour ces mêmes raisons justement. Anonyme ose tout, se permet tout, et avec son imagination débordante et son humour dévastateur le lecteur ne peut que se prendre au jeu de la surenchère dans le grand
n'importe quoi et rire aux larmes des mésaventures du diable et de ses soit disant proies, et ce même si des moments gores et surréalistes parsèment tout le roman.
"C'était agréable de déambuler dans la neige et le sang au milieu des dépouilles carbonisées des créatures du mal et des corps démembrés des habitants de la ville."

Bourré de références musicales ( méconnues pour ma part ), le roman donne aussi la part belle à la musique avec de nombreux sosies de chanteurs et chanteuses décédés, de Janis Joplin à Amy Winehouse.
Mais il est davantage encore graphique tant pullulent les allusions audiovisuelles nous permettant de visualiser ou d'interpréter certaines scènes :
- Moments cartoonesques quand des personnages font l'expérience - sans succès - de s'enfuir dans les airs.
- Hommage aux films de série Z quand deux femmes nues courent dans un tunnel, poursuivies par une horde de zombies.
- Allusions directes aux films Jumeaux, Alien, Predator, L'avocat du diable.
On pense à plusieurs séries comme Lucifer, pas seulement en raison du personnage élégant de Scratch, bien plus méchant et ridicule que son alter ego télévisuel mais aussi avec les apparitions aussi brèves qu'inattendues de l'ange Gabriel ou de Dieu himself.
J'ai repensé à Dexter également ( qui aura une neuvième saison ! ). de la même façon qu'on s'attache à ce psychopathe incarné par Michael C. Hall, on adore le Bourbon Kid, le plus célèbre des tueurs de masse, et son imprévisible violence. Aucune bâche ni dentelle avec lui, ce sont des têtes qui explosent, des membres arrachés, de la torture, mais des actes toujours
dirigés contre les criminels humains ou surnaturels les plus répugnants que la terre ait connu.
Etrangement, il n'est pas le personnage central de sa propre saga, différents protagonistes se partageant la vedette ( à commencer par Sanchez le sombre crétin et Jasmine qui ignore le sens du mot "pudeur" ),
ce qui rend les apparitions de cet homme charismatique, bougon et mystérieux toujours percutantes, dans tous les sens du terme.
Quant aux clins d'oeil littéraire il n'y en n'a qu'un qui m'a immédiatement sauté aux yeux.
Quand apparaît la silhouette encapuchonnée
de Barazima la première fois, la grande faucheuse, j'ai immédiatement pensé à La Mort présente dans toutes les annales du disque-monde de Terry Pratchett.
CELLE QUI PARLE EN GRAS.
Et j'ai bien écrit "annales" et non "anal" comme l'auraient probablement fait quelques uns des personnages aussi stupides qu'héroïques et attachants de Santa Mondega.

Et c'est pour toutes ces raisons que le livre sans nom et toutes les suites qui ont suivi sont qualifiés d'Ovnis dans la littérature d'aujourd'hui. Impossible de les classer dans un genre particulier. Même parler de thriller fantastique humoristique serait trop réducteur. Tous ces éléments réunis peuvent paraître trop hétéroclites pour former un
ensemble cohérent, on passe sans transition d'une description détaillée d'une grosse commission dans les toilettes d'un hôpital à une course-poursuite, un pacte satanique, des cannibales faisant un festin à
un smartphone faisant office de vibromasseur.
Et si le tout forme bien une histoire qui a sa propre cohérence ( et même désormais une décalogie si on compte Psycho killer et la nouvelle le noël de Sanchez ), c'est juste pour rire.
Même les pires mutilations et mises à mort font sourire, d'autant qu'elles se passent rarement comme prévu.
Je ne crois pas qu'il y ait un seul autre auteur au monde où l'adjectif "bon enfant" me vienne en tête quand je lis des descriptions aussi brutales que sanglantes.

Quant à Sanchez, si idiot, lâche et prodigieusement agaçant par moments en répétant les mêmes travers de livre en livre, il a quand même réussi à me faire halluciner à plus d'une reprise par son machisme et son absence totale d'empathie. Apportant encore à lui seul beaucoup de bonne humeur avec l'obtention du poste de maire de la ville. Et qui d'autre pour se préoccuper davantage du Grochoco refusant de tomber du distributeur que de la sécurité d'un ami entre la vie et la mort ?

Santa Mondega, et les histoires du Bourbon Kid, c'est tout ça à la fois.
Un cadre complètement barré, des personnages encore plus déjantés qui de plus parviennent à se mettre dans les situations les plus improbables ( et inédites ) qui soient.
On adhère ou pas.
Mais en tout cas ce qu'écrit Anonyme est unique en son genre et personnellement j'adore cette originalité et ce grain de folie.

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Comme d'habitude l'auteur anonyme démarre très fort dans ce tome 9, avec Scratch qui doit absolument se venger du Bourbon Kid.

Des moments sanglants dès le démarrage et une attaque digne de la nuit des morts-vivants. Ensuite on retrouve les Deads Hunters au Tapioca avant l'intronisation de Sanchez comme Maire de la ville de Santa Montega, Oh my god.

Heureusement que Flake est là pour rattraper ses bêtises et éviter le pire car il frôle souvent la mort ce gros Sanchez.

Alors là pour ce qui est des excréments , j'ai été servie. Beurk, personnellement je préfère l'hémoglobine. Mais bon Sanchez sans sa fiole de pisse ne serait pas Sanchez.

J'ai retrouvé Jasmine toujours aussi chaudasse qui nous emporte dans des séries de conneries et des gaffes qui parfois conduisent directement au purgatoire. Elle va tout faire pour se faire pardonner et sauver Rodéo Rex.

Coups de pied dans les couilles et vibromasseurs seront très utiles comme armes de destruction massive dans certains passages.

Dans ce dernier opus, il va falloir que nos héros se serrent les coudes pour parvenir à tuer l'immonde Scratch et toutes les pourritures qui l'accompagnent dans cette aventure loufoque et complètement barrée.

Imaginez-vous toute cette aventure dans la ville de Santa Montega sous une épaisse couche de neige avec des piles de cadavres qui s'entassent un peu partout.

Hélas pour mon cas, je n'ai pas autant rigolé que dans les précédentes aventures du Bourbon kid mais ça fait quand même du bien de lire un livre déjanté de temps en temps. Surtout que dans celui-ci on retrouve des personnages inattendus qui viennent vraiment du fin fond de l'esprit de l'auteur et de ses souvenirs des années 80.

Un roman hors catégories qui est vraiment amusant et distrayant pour ceux qui aiment ce genre de lecture.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Après un tome précédent en deçà en termes de qualité narrative et qui n'augurait rien de bon pour cette suite tant attendue par les fans, Anonyme déjoue toutes les attentes en attaquant son roman avec un rythme effréné qui ne se stoppera qu'à la toute fin. En gros, Santa Mondega est une véritable tuerie au premier sens du terme qui pourra même conduire certains jusqu'à l'overdose. En effet, l'auteur le plus secret de la dernière décennie n'y va pas avec le dos de la cuillère pour nous plonger directement dans son oeuvre complètement folle. Accrochez votre ceinture, parce que le romancier ne rigole pas avec le sens du rythme. Une page après l'autre, vous n'arriverez pas à stopper cette lecture tant que vous n'aurez pas atteint la dernière page. Anonyme nous rend accro par sa plume, par son sens de la punchline, par le rythme de ses dialogues, par son humour qui fonctionne à tous les coups et par l'action qui se joue devant nos yeux. Santa Mondega nous donne l'impression d'être Jason Statham dans Hypertension, tant il cherche à nous faire vivre une expérience unique de lecture.

santa-mondega-anonyme
On le sait tous, surtout après autant de tome, mais Anonyme est un sale gosse à qui on a laissé le droit d'aller aussi loin qu'il le souhaitait avec sa plume. Toute l'imagination débordante que l'on aurait pu avoir étant enfant ou adolescent se retrouve à chaque coin de page de sa saga, tant le romancier fait preuve de malice. Certains pourront trouver la plume assez pauvre et d'autres, comme moi, plongeront dans cette folie sans aucun souci.
Santa Mondega n'est pas le genre de roman que l'on peut lire indépendamment du reste de la saga du Bourbon Kid, puisque le romancier reprend son action là où il l'avait laissé précédemment et qu'il n'intègre pas de nouveaux personnages. Si vous êtes novice, passez votre chemin et courrez en librairie pour vous procurer son premier tome, histoire de vous faire à son style si particulier. Qu'on se le dise, Anonyme use toujours du mélange des genres pour nous faire vivre une histoire unique en son genre. Ici, nous retrouvons des tueurs à gages, des zombies, des cannibales, la mort en personne et bien entendu le diable. Un mélange qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui ravira les fans de la première heure.

C'est drôle, parfois cradingue, mais Anonyme a cette force bien lui qui est de donner corps à ses personnages. Plus qu'un groupe, c'est une bande de potes que l'on est heureux de retrouver. Santa Mondega donne cette impression de se retrouver en famille, d'attendre que l'un d'entre eux fasse une bourde, dise une connerie ou laisse place à son génie lorsqu'il est question de tuer quelqu'un. de l'action, vous en aurez dans ce roman et Anonyme continue son exploration de la violence graphique avec perfection. On sent littéralement la folie, la panique, l'odeur qui se dégage de ce roman.
Et puis, vous me croirez ou non, mais il y a dans Santa Mondega une certaine idée de la mélancolie qui se situe en fond. En effet, un questionnement se fera ressentir tout au long de cette lecture, celui d'une fin, d'une conclusion pour cette saga du Bourbon Kid. Cette idée ne nous quittera pas d'une semelle et c'est peut-être cette sensation qui donne à ce roman une force supplémentaire et qui nous fait dire que cette histoire aura une place particulière dans notre coeur.

Vous aurez donc compris que ce nouveau roman de l'auteur Anonyme est une belle tuerie qui devrait plaire aux fans de la première heure, tant on retrouve tout ce qui fait le charme de cette saga du Bourbon Kid. Santa Mondega est une tuerie de A à Z qui nous fera vivre une expérience de lecture particulière, entre violence jouissive et questionnement sur une fin proche de cette histoire. le romancier tape un grand coup dans le coeur des fans et c'est ce qui fait, à mes yeux, une terrible lecture.
Lien : https://tomabooks.com/2021/0..
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Je l'attendais impatiemment et je l'ai dé-vo-ré ! Quel plaisir de retrouver les tueurs les plus déjantés de la littérature, les types les plus cinglés et sympathiques qui aient jamais été inventé- et quand j'écris "types", je pense aussi à Flake, Janis et Jasmine.
Qu'est-ce que c'était bon ! Ça fait tellement plaisir un roman qui te surprend, qui te fait rire, que tu n'as pas envie de lâcher et que tu refermes avec satisfaction en te disant : " je crois que je vais me relire les huit premiers tomes".
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Quand on arrive au 9e tome d'une saga aussi farfelue que celle du Bourbon Kid, c'est qu'on aime le style, les personnages, les effets, l'ambiance et les tueurs en série poursuivis par le diable himself. On n'est plus dans la découverte, on sait à quoi s'attendre et on n'est pas déçu. Une nouvelle fois, ce nouvel opus nous présente une ville, Santa mondega, que l'on connait déjà bien, complètement barrée, avec de nouveaux personnages qui partent dans tous les sens et des situations sans queue ni tête.... et on adore ça. Sanchez maire de la ville poursuivi par un taureau? Et pourquoi pas ? L'intrigue suit directement l'histoire de Que le diable l'emporte. Santa Mondega est une nouvelle fois l'objet de toutes les convoitises, ville maudite telle une SunnyDale. A moins que ce soit cette bande de tueurs en série qui attire le mal en personne? Ce que j'aime? Les références culturelles, la nonchalance des personnages, l'utilisation des clichés du genre. Je dévore chaque tome et j'attends le prochain avec impatience.
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A chaque fois que je lis une aventure du Bourbon Kid, je me dis "Allez, c'est fini, on a été au bout du délire." Et à chaque fois que parait un nouveau tome, je suis pourtant surprise. "Santa Mondega", dernier tome paru, est tout aussi sanglant, barré et vulgaire que les précédents. C'est avec joie que je retrouve les Deadhunters et le Bourbon Kid pour une aventure rythmée et jouissive où Sanchez pourrait devenir maire et où Dieu ressemblerait à Patrick Swayze... Ce tome 9 sera-t-il le dernier? Nul ne le sait mais si tel était le cas, je serai ai rendez-vous.
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Un an après avoir lu ''Que le diable l'emporte'', nouveau (et habituel) régal avec ''Santa Modega'' dont l'histoire se passe le lendemain même de la fin du roman précédent. C'est une suite directe dans laquelle Scratch (le diable) va tenter de prendre sa revanche en plaçant un contrat juteux sur la tête des dead hunters, ce qui va attirer les plus gros tarés du monde, dont la grande faucheuse elle-même. C'est à nouveau très jouissif dans le grand n'importe quoi de violence et de dialogues complètement absurdes, de scènes plus déjantées les unes que les autres et bien sur de blagues scatos (merci Sanchez !!). C'est également très rythmé, et tout cela créé une recette qui a fait ses preuves et qui est donc à nouveau utilisée par Anonyme dans ce neuvième volume, et c'est justement ce qu'on demande (pour ma part en tout cas). Un page-turner sans prise de tête, on débranche son cerveau et on se détend au milieu des tripes et boyaux qui volent et de l'humour omniprésent.
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Bon, nous voilà arrivés au tome 9 de cette saga incroyable écrite par cet auteur toujours anonyme et qui a eu le mérite de dépoussiérer le genre. J'avoue avoir adoré lire les aventures du Bourbon Kid et de son équipe de Dead Hunters, d'avoir croisé le diable aussi appelé Scratch et toutes les créatures maléfiques possibles et imaginables…. Mais je trouve tout de même que le filon a été bien exploité (un peu trop ?) et que ma foi, il faudrait savoir s'arrêter. D'ailleurs, je ne savais pas si j'allais lire ce tome 9 « Santa Mondega ». Et puis est sorti le 10e tome « Kill The Rich ! »… Et je n'ai pas pu résister…. Curiosité trop forte. En plus, après un excellent Caryl Ferey, « Okavango », il me fallait un livre complètement différent et dont la lecture serait forcément un peu « massacrée » (le syndrome de la lecture difficile après un gros coup de coeur !). J'ai donc choisi « Santa Mondega » qui a fait le job comme on dit. Pour être honnête, j'ai aimé retrouver les personnages toujours aussi déjantés de cette saga (sauf certains qui me plaisent vraiment moins, en particulier Sanchez et son côté scato). L'intrigue est bien menée comme toujours même si, finalement, c'est un peu toujours la même… Scratch et son armée d'êtres maléfiques court après le Bourbon Kid et les Dead Hunters. Là Anonyme a fait fort avec les Cannibales écorcheurs. Ça tue, ça découpe, ça saigne à tour de bras sur fond de purgatoire, d'enfer et croyez-le ou non, d'amitié et d'amour… Bref, rien de bien nouveau sous le ciel démoniaque et neigeux de Santa Mondega. J'attends maintenant la suite et sans doute la fin de cette saga. Je le répète mais cela paraît évident, il est plus que préférable de lire les différents tomes dans l'ordre de leur parution. Si vous ne connaissez pas, vous verrez, vous vous régalerez vraiment, surtout avec les premiers de la série.
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