La cote 512 : Une enquête de Célestin Louise, flic et soldat dans la guerre de 14-18

C'est un petit roman policier agréable à lire, où l'enquête a moins d'importance que la première guerre mondiale, qui est bien davantage qu'une toile de fond. le jeune policier parisien Célestin Louise est mobilisé et envoyé dans les tranchées en 1914. La description de la vie des poilus, leurs souffrances, leurs peurs, même si on a déjà pu les lire ailleurs, sont très bien évoqués, de manière très visuelle, ce qui n'étonne pas puisque Thierry Bourcy est scénariste et réalisateur pour la télévision. Vers le milieu du roman, l'instinct de policier de Célestin le taraude puisqu'il soupçonne que la mort du lieutenant avec lequel il avait sympathisé n'est pas due à un fait de guerre. Il va essayer alors de mener une enquête rendue difficile par les conditions de vie dans les tranchées. Il est à noter que l'action se déroule en grande partie dans la Somme et non à Verdun, comme écrit en quatrième de couverture… Pour quelqu'un du Nord-Est comme moi, la différence est grande !
Un bon roman policier historique, genre que je connais assez peu… Je manque donc de points de comparaison, mais je l'ai trouvé à la fois intéressant et distrayant : que demander de plus ?
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J'avoue avoir repéré ce livre pour la première fois à son titre (mais je donnais un sens différent au mot "cote"). Lorsque je l'ai trouvé dans une cabane à livres, j'ai vu qu'il s'agissait d'un roman policier mais ce que j'en retiendrai au final c'est la description de la vie dans les tranchées pendant la guerre de 14-18. L'intrigue n'est pas terriblement palpitante, je trouve aussi l'intérêt du lecteur peut se porter ailleurs.

Vous perdez votre temps. Manque de réalisme, aussi bien dans les dialogues, dans les comportements que dans la narration : on n'a pas l'impression de suivre un soldat entraîné dans la Grande Guerre, mais un voyageur venu du futur qui sait tout de la guerre et qui fait l'expérience, en l'espace de quelques semaines, d'absolument tout ce qui a existé sur le front de l'Ouest. On pourrait se concentrer sur l'enquête : elle est extrêmement diluée dans le récit, aucun suspens, franchement ennuyant. le livre est plus un prétexte pour que l'auteur puisse déverser ses fantasmes ; les femmes sont des objets sexuels et rien d'autre.
Bref, si vous voulez des récits de la Première Guerre mondiale, lisez Remarque, Barbusse, Dorgelès et tant d'autres, ou des études historiques ; si vous voulez du policier, lisez des thrillers dignes de ce nom. le mélange des deux de Thierry Bourcy est complètement raté

Un roman policier très original qui se déroule dans les tranchées durant la première guerre mondiale. Ce n'est pas toujours très gai évidemment, mais il y a quelques moments amusants malgré tout. le quotidien des soldats est bien décrit, leur humeur aussi. On imagine bien toute l'horreur vécue au front. Un très bon roman policier historique ! J'ai hâte de lire les suivants.

J'ai bien aimé ce petit roman qui se lit très rapidement.

Comme indiqué déjà dans les autres critiques, il combine une description plutôt réaliste et détaillée de la vie des fantassins français dans les tranchées au début de la Première Guerre Mondiale et une (petite) intrigue et enquête policière.
Le personnage principal, Célestin Louise, est attachant et sympathique.
Si les autres romans de l'auteur sont de la même trempe, je vais les lire, avec plaisir, cet été.

Thierry Bourcy a de multiples talents, dont celui d'écrivain. Il publie aux éditions Nouveau Monde une série de romans policiers se déroulant durant la guerre de 14-18. Folio policier a entamé la réédition en poche de ces polars avec le premier titre, La cote 512.


Célestin Louise est flic à Paris. Jusqu'au jour où la guerre est déclarée entre la France et l'Allemagne. Il part alors, avec des centaines de milliers d'appelés pour le front. Il est juste moins optimiste que certains, et ne pense pas arriver à Berlin en quelques jours. Les premiers jours dans les tranchées lui donnent raison. Ils viennent tous de mettre les pieds en enfer. Un enfer où il ne perd pas son instinct de policier. Quand son lieutenant est tué d'une balle dans le dos lors de leur première offensive, Célestin qui l'a vu tomber sous ses yeux est persuadé qu'il a été tué par un français. Au nom d'une amitié naissante, et d'un sens de la justice pourtant bien mis à mal par la boucherie environnante, il décide d'enquêter.
La trame policière est ici un prétexte qui fournit son squelette au récit. Elle donne également au personnage l'occasion de quitter les tranchées pour enquêter, ce qui permet à l'auteur de mettre en évidence à quel point l'expérience de cette guerre (comme de toutes les autres), est incommunicable. C'est pourtant bien à cette tâche qu'il s'attelle, comme quelques autres avant lui. Il le fait très bien, rend palpable l'horreur, la peur, le découragement, le froid, la pluie, mais également la camaraderie, la distance entre les classes sociales, le poids de la propagande, la bêtise lointaine du commandement.
Un beau roman sur le début de la guerre de 14, accessoirement un polar plutôt réussi, et un personnage que l'on va avoir du plaisir à retrouver.
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Un enquête au coeur de la guerre 14. Nous découvrons Célestin un policier qui part au front. Une histoire facile à lire qui nous mène dans l'enfer des tranchées. Une histoire originale et malheureusement très réaliste. Une très bonne documentation. A suivre

Thierry Bourcy - «La cote 512», publié chez Gallimard dans la collection « folio-policier » en 2005 (ISBN 978-2-07-034443-7).

L'auteur (né en 1955) campe le personnage d'un inspecteur de police Célestin Louise, qui est mobilisé pendant la guerre 1914-1918, et qui - en tant qu'inspecteur de police - se livre à une enquête sur le meurtre du lieutenant Mérange tué d'une balle dans le dos, balle bien française.

L'intrigue est très très mince pour ne pas dire inexistante, avec des croisements de personnages qui tombent trop bien pour être vraiment fortuits. En fait, l'auteur dédie son roman à son oncle, poilu mort à Verdun, et se sert d‘une vague énigme policière pour décrire les horreurs de la Grande Tuerie.

Des scènes entières sont pour le moins «très directement» inspirées des romans ou témoignages laissés par des écrivains qui participèrent directement à cette guerre (Cendrars, Giono, Dorgeles, Barbusse...).
Avec ces phrases laborieusement travaillées du genre (p. 60, pour décrire des artilleurs en train de tirer au canon) « on aurait dit des démons de l'enfer occupés à quelque noire facétie destinée à distraire leur maudite éternité », c'est-y pas beau tout ça ?

Cet auteur aurait ainsi commis deux ou trois récits de la même veine. Bof, archi-bof,
Inutile de perdre du temps avec "ça", mieux vaut fréquenter les réels témoins de ce carnage.

Bonsoir chères lectrices et chers lecteurs, ce soir, je vais vous parler du premier tome « La cote 512 » de Thierry BOURCY.
Résumé :
« le jeune flic Célestin Louise, apprécié de ses supérieurs, aurait pu rester à l'arrière où il s'illustrait dans la poursuite des criminels.
En novembre 1914 pourtant, le jeune enquêteur à la Brigade criminelle de Paris se retrouve en première ligne à Verdun sous les ordres d'un lieutenant à peine plus âgé que lui.
C'est la découverte, sous les bombes, dans les tranchées, de la folie de la guerre avec son rythme macabre d'assauts et de retraites, avec sa barbarie, ses silences improbables, ses rigolades pour tromper la mort. C'est la découverte de l'amitié, de la bravoure et de la peur...
Et puis un jour, au cours d'un assaut, le jeune lieutenant est tué d'une balle dans le dos. Célestin Louise le comprend : cette mort-là n'est pas comme les autres. Un flic reste un flic, même au beau milieu du carnage.
L'enquête qui débute par amitié posthume mènera Célestin bien au-delà du front.... »
Lorsque j'ai découvert ce premier tome avec personnage principal le policier Célestin LOUISE, j'ai tout de suite accroché. Pour moi, c'est un vrai roman historique comme je les aime. C'est sûr que pour les puristes, ils trouveront toujours quelques choses à redire. Mais dans l'ensemble, il se lit très bien pour découvrir la plume de Thierry BOURCY.
L'originalité de ce livre est d'être à la croisée entre le roman policier et le roman historique. Les scènes de ce premier opus se déroule en 1914 depuis la mobilisation le 1er août 1914 jusqu'à l'enfer des tranchées.
J'ai adoré le personnage principal Célestin LOUISE par son charisme, sa générosité, la vie dans les tranchées sont bien décrites, l'angoisse de la mort, les horreurs vécus sur le front, la fausse perception que le monde extérieur avait de la vie des pauvres « POILUS » est très bien montré.
Par contre, ce qui m'a gêné, c'est le fait que le policier mène son enquête parmi les soldats et je ne pense pas que cela devait se passer ainsi. On trouve quelques erreurs historiques mais est-ce-que l'on doit s'attacher à de tels détails quand on lit un roman historico-policier ? Pour moi, je dirai oui, il faut essayer de rester le plus précis possible. Surtout que de nos jours, plus de 100 ans après l'Armistice de la Grande Guerre, en 2022, on peut écrire un roman historique sur des bases « valables ».
En conclusion, je vais continuer à chroniquer toute la série car j'ai bien aimé et que je les ai lu lors de leurs sorties.
Amies lectrices et amis lecteurs, allez-y vous passerez un excellent moment de détente.
Bonne soirée. Bisous livresques nocturnes. 😘

Ce livre pour moi a été une réelle surprise, cela faisait longtemps qu'il traînait dans ma pile à lire et je pensais que j'allais vite l'abandonner. Mais pas du tout, j'ai accroché du début à la fin, on s'attache très vite aux personnages de Célestin qui nous fait part également des horreurs de la première guerre mondiale mais aussi qui brave cette guerre pour découvrir la vérité sur son ami. Il est génial