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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les chimères de l'aube est le troisième tome de la série La peau des rêves de Charlotte Bousquet, une série de fantasy publiée par les Editions L'Archipel dans la collection Galapagos. Ce livre était à la base vendu 15,95€ mais ne semble plus être en vente, seulement d'occasion. Et c'est bien dommage parce que ce premier tome des aventures d'Anja m'a beaucoup marqué !

J'ai trouvé le personnage d'Anja très attachant. Et l'auteure n'hésite pas à lui faire subir des atrocités ! J'ai été chamboulée par les mésaventures qui arrivent à Anja et j'ai trouvé ce livre assez dur émotionnellement, bouleversant et marquant.
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Najma, la conteuse Gypsie, est toujours prisonnière d'un clan de Chimère. Elle se fait passer pour Ximena, la véritable cible des hybrides, dont elle a pris l'identité pour la sauver, pour une raison obscure. Mais depuis qu'elle est leur prisonnière, elle les fascine, notamment l'enfant-chat Mia. Elle attire même l'attention Iztan, leur chef, l'homme-panthère. Il faut dire que ses nombreux et mystérieux tatouages ont le don de raconter toutes sortes d'histoires. La voici donc qui reprend un de ses récits : l'histoire d'Anja, une sirène. Pas une humaine, pas une hybride, encore autre chose. Une paria quel que soit le camp. Son seul atout: sa voix, qui lui permet d'attirer quelques admirateurs, qui pourtant se détournent d'elle dès qu'ils peuvent voir les écailles sur son front qui ne disparaissent pas. Que diraient-ils s'ils la voyaient plonger dans la Speer et se couvrir d'écailles nacrées, s'ils voyaient ses mains se palmer et s'ils la voyaient semer les monstrueuses créatures sous-marines qui s'y cachent. C'est lors de ces plongées qu'elle sauve la vie d'un jeune Mens pris en chasse par une de ces bêtes. Alors qu'il reprend conscience sur la plage, elle l'observe. Elle tombe sous le charme de sa mèche blonde plaquée par l'eau, de ses yeux bleus étincelants… jusqu'à ce qu'elle remarque ses tatouages. Il appartient au clan d'Ishtar, les ennemis, ceux qui déciment son peuple. Mais le mal est fait: Anja est amoureuse. Elle quitte son protégé le coeur brisé. Un assaut d'Ishtar lui fournira l'excuse qu'elle attend: elle a sauvé un des leurs, ils doivent libérer un des siens. Mais ses écailles les rebuteront, elle le sait. Alors elle trouve une drogue pour les camoufler, et elle part pour le camp ennemi, dans l'espoir de séduire celui qu'elle aime.

Vous aurez comme moi reconnu une variation sur le célèbre conte d'Andersen “la Petite Sirène”. Et j'ai été surprise de voir comme elle s'intégrait bien dans cet univers fantastique et post-apocalyptique créé par Charlotte Bousquet. On pensait, à l'issue du tome 2, que seuls les Mens et les Chimères, ces mélanges d'humains et d'animaux, se livraient une guerre sans merci. On voit apparaître ici une nouvelle catégorie d'être: des mutants, au pouvoir à moitié caché, qui se révèle dans certaines conditions, et qui sont suspects aux yeux de tous. Des exclus, des parias, qui vivent dans des bas-fonds, cachés et traqués. Un univers underground, où l'on peut passer la nuit dans un cabaret à boire de l'eau-de-vie sucrée en écoutant les ballades de la sirène et en évitant les fans un peu trop hystériques que la solitude et la folie peuvent pousser aux pires extrémités.
Voilà ce qui m'a plu dans le personnage d'Anja. Autant la petite sirène du conte est admirée et aimée dans son monde, autant Anja n'a pas de monde, pas de famille, personne pour lui montrer à quelle point elle est jolie. Personne pour lui dire que ses écailles ne sont pas les détestables excroissances qu'elle croit, pour lui dire qu'elle ne dégoûte pas les gens qui l'approchent de trop près. On sent sa tristesse, sa fragilité, son amertume bien avant que son regard ne croise les prunelles azur de Raine. Car là encore, cette héroïne de conte au regard mélancolique n'a pas de chance: son prince charmant commence par souffler le chaud et le froid, puis il se montre étonnamment violent et cruel, avant de lui annoncer l'existence d'une rivale. Elle voulait lui être tout, elle réalise qu'elle n'est rien. La descente aux enfers d'Anja est poignante et l'on ne peut s'empêcher d'éprouver une grande pitié pour cette petite sirène plus à plaindre encore que l'originale. Et tout ça bien sûr, grâce au style poétique, musical de Charlotte Bousquet, qui alterne introspections oniriques et paroles de chansons douce-amères et nous plonge dans un univers d'une aigreur sourde, placide, dont la violence muette est souvent plus un souvenir ou une impression qu'une réelle scène vécue tant Anja elle-même a du mal à la réaliser.
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J'ai été enthousiasmé par les deux premiers tomes de cette saga et c'est avec impatience que j'avais envie de me replonger dans l'univers de la peau des rêves. La couleur de la couverture change totalement par rapport aux précédentes, on passe de tons bleus/mauves à des tons plus chaud, orange et rose, mais il y a toujours se portrait intriguant, avec se regard expressif qui retient l'attention.

Nous retrouvons Ximena, captive du clan d'Itzan qui narre une nouvelle histoire, celle de Anja, mutante sirène, qui décide de souffrir le martyr en camouflant ses écailles pour séduire un homme qu'elle a sauvé de la noyade et qu'elle n'a vu qu'inconscient (je suis sure qu'à vous aussi ça vous rappelle quelque chose;-) ).

J'ai retrouvé avec plaisir les membres du clan d'Itzan, même s'il est vrai qu'on les « côtoie » peu dans les romans, l'auteure a réussi à les rendre attachant en quelques pages. Ma préférence allant à Ximena, qui a l'air si fragile et qui ne l'est surement pas, et à Mia, cette mutante chat à qui l'on a envie de faire des câlins.
La nouvelle histoire contée par Ximena ne m'a pas captivée de suite. J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, trouvant Anja un peu molle et agaçante. Sa façon d'agir inconsidérément et contre tout bon sens m'a parfois donné envie de la remuer. Mais cela collait parfaitement avec le genre de personnage capable de s'amouracher d'une homme inanimé. Elle est fleure bleue et cherche absolument à se faire aimer.
Je me suis aussi replongé dans le monde post-apocalyptique créé par l'auteur avec bonheur, il est correctement construit, cohérant et me donne vraiment l'impression de me balader dans la ville de Berlin ruinée, puisque c'est dans cette mégalopole que l'auteure a décider de planter son intrigue.
Au fil de ma lecture, j'ai trouvé de plus en plus de ressemblance avec le conte de la petite sirène, agrémentée à la sauce « fin du monde ». Et si cela m'a un peu agacé au début, l'auteur réussi au fil des pages à se démarquer de l'histoire originale. Au fur et à mesure que ce dévoilent les événements modifiés par Charlotte, j'ai eu envie de connaître la fin qu'elle a imaginé. Et je n'ai pas été déçue, la fin de ce tome est une vrai torture ! Je veux connaître la suite et je trépigne d'avoir le tome suivant entre les mains.
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L'histoire se poursuit avec un nouveau récit, celui d'une sirène. le début de l'histoire m'a un peu laissé sur ma faim car l'histoire de la sirène ressemble un peu trop à celle de Cleo, rencontre inattendue entre deux ennemis et le coeur d'une jeune fille romantique s'emballe.
Heureusement (pour moi lectrice) et malheureusement (pour Anja), les choses ne se passent pas si bien que ça, on sent très vite quelque chose ne colle pas, qu'un danger guette et on s'inquiète pour la sirène...et tout autant pour Najma dont la situation devient des plus précaires, sous la menace d'Amélia.
L'auteure arrive une nouvelle fois à nous garder en haleine, discrètement, sans prévenir, nous enchaîne au destin de ses personnages.
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Dans les ruines de la Sagrada Familia, Najma, une gitane aux pouvoirs mystérieux, est prisonnière du clan d'Itzan. Pour gagner du temps et retarder son exécution, elle utilise la magie de ses tatouages et raconte des histoires qui prennent vie. Mais qui est-elle ? Pourquoi usurpe-t-elle la place de la véritable cible, Ximena, la fille de l'ennemi juré d'Itzan et des siens ? Les Chimères découvriront-elles la supercherie ? Tome 3 : Les Chimères de l'aube Anja, mutante vivant dans les bas-fonds de Berlin, sauve la vie d'un jeune homme. Croyant reconnaître Rain, étoile montante d'Ishtar, elle décide de tout abandonner pour le retrouver. Mais Rain n'est pas celui qu'elle a sauvé, c'est un homme sans coeur qui ne croit qu'au pouvoir et n'a pas hésité à tuer pour se l'approprier. Anja ouvrira-t-elle les yeux à temps ?ExtraitExtrait du prologue 'LONANID DES CHIMÈRES D'ITZAN Je m'éveille lentement. Mes muscles sont endoloris, un feu lancinant vrille mon dos. Je sens une présence contre moi. Une présence tiède à la respiration régulière, semblable à un ronronnement. C'est Mia, l'enfant-chat. Je n'ai nul besoin de bouger pour le deviner. La petite fille ne demeure jamais très longtemps loin de moi. J'humecte mes lèvres, je frotte mes yeux maculés de sable et de sanies. Je bats des cils, découvre, au-dessus de moi, une coque de pierres amoncelées. Sur l'une d'elles, ronde, éclaboussée d'orange et de rouge, est gravé un lion ailé. Ce n'est pas l'abri qu'Itzan m'a alloué.Je me redresse, un peu désemparée. Où suis-je ? Je tourne la tête : quelques couvertures aux teintes vives, une large bassine et un broc de terre cuite, le sarouel et la tunique indigo offerts par le chef des Chimères. Je prends soudain conscience du drap rêche sur mon corps. Sur mon corps nu. Quelqu'un m'a déshabillée, allongée sur cette couche inconnue. Quelqu'un a découvert tous les symboles dessinés sur mes bras, mon ventre, le bas de mon dos. Il y en a une quinzaine, en dépit de mon jeune âge. Celui qui a vu ces figures et connaît la nature de mon talent, ainsi que ses exigences, a tout pouvoir sur moi. Je ne peux refuser de narrer les vies contenues dans ces esquisses. C'est le prix à payer pour le don que m'ont transmis mes aïeules. Si je me dérobais à ce devoir de conteuse, je déchoirais de mon statut de drabarni. Pire, je serais markime : la marque de mon infamie apparaîtrait sur mon front. Mon peuple et tous ceux qui la reconnaîtraient auraient le droit de me tuer. Déjà, Mia et Assan, le garçon-lézard qui l'accompagne en tous lieux, m'ont involontairement piégée, en me demandant de conter des histoires. Celle de Cléo, dont je me suis acquittée, puis celle de la douce Anja. Si l'un des deux a découvert l'existence des autres oeuvres d'encre noire, bleue, pourpre ou dorée, il voudra savoir. Je n'aurai pas le choix.Je demeurerai prisonnière d'Itzan et de son clan.Démangeaison sur ma joue gauche. Je sais ce qu'elle signifie : un tatouage se dessine sur ma pommette. Je ne connais ni sa forme ni sa raison d'être. Nul n'a confié sa vie à la mémoire de ma peau. Je devine ce que cela veut dire. Cela m'inquiète. Non, cela me terrifie. Je ne veux pas mourir. Je suis bien trop jeune pour cela. Et je n'ai pas encore accompli ma vengeance.
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