La série BD jeunesse sous ses airs bon enfant continue à faire réfléchir sur qui va autour de la Nature, tout en nous offrant un beau graphisme, et en plus il y a des moments très forts dans ce tome. Il y a aussi un message très positif que dans une horrible tempête, nous pouvons parfois en ressortir une bonne chose. Par ailleurs, nous continuons à apprendre à connaître le monde des lutins, le petit peuple, leurs pouvoirs et leurs limites, entendront parler des domaines.
Fifrèle est une boule d'énergie, qui malgré une situation qui va vite virer difficile va se battre pour sauver son amie l'abeille Bigarée, certes de manière inconsidérée. Heureusement, elle reçoit de l'aide et en même temps renoue, apprend à mieux connaître un membre de sa famille : son grand-père.
Le graphisme, les pouvoirs, tout voir à la hauteur du petit peuple nous fait toujours de l'effet et est intéressant. La scène du départ et ce que découvre Fifrèle ne sera pas abandonnée. Sauf que quand les humains envahissent leur territoire, malgré leur belle union, cela vire au drame complet.
Le dessin et l'univers, tout comme les messages sont des points forts et importants du titre.
Fifrèle est encore jeune, et elle croit encore en des choses où c'est plus compliqué en grandissant. Malgré tout, ces choix peuvent avoir des conséquences. Au tout début tout est dans des teintes soleil, nous avons plein de jaune en arrière plan, c'est beau. Moins quand le feu se déclare.
Cette couleur d'arrière fond s'adapte en permanence.
Fifrèle prend la folle décision d'aller en ville, où les réflexions sur les constructions humaines restent fortes quand même. Et pourquoi certains de leurs domaines aux lutins sont inaccessibles maintenant ?
La ville est bien représentée à leur hauteur, nous voyons bien le danger des grands pieds, cela parait gigantesque pour eux.
Une mission, des rencontres, des réflexions, la famille, renouer les liens, retrouver ses racines, tout cela est abordé.
Vivement de poursuivre l'aventure à leurs côtés.
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Ce sont des traîne-poussières ! Ils ne sont plus que l’ombre des lutins qu’ils ont été. Je ne pensais pas qu’il pouvait encore en exister. Ce sont… Ils sont les vestiges des lutins qui sont restés là alors que les humains commençaient à construire leur ville. Ce sont moins que des fantômes. Ils n’ont plus de personnalité ni d’essence vitale.
C’est vrai ! J’aimerai avoir encore ton âge et ton état d’esprit ! Grâce à toi, rien ne semble impossible !