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Gérard Piloquet (Traducteur)
EAN : 9782859407940
480 pages
Phébus (24/02/2002)
3.7/5   54 notes
Résumé :
Un demi-million de dollars... Bien sûr, il y avait des risques, mais l'affaire n'en était que plus excitante. C'est moi qui mets les fonds avait annoncé Vogelsang, et je fournis le terrain... » « Parce que la marijuana, il allait te la faire pousser en grand, Vogelsang, comme des plants de tabac ni plus ni moins. Il n'allait pas mégoter. Le grand jeu quoi le monumental bras d'honneur tiré à la société... » Avec la même verve picaresque qui déjà faisait merveille dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je me souviens avoir adoré le coté totalement déjanté de cette histoire que j'ai lue il y a plusieurs années et j'ai ete tres heureuse de retrouver dans ce livre ce qui m'avait plu dans Water Music : à savoir, un humour loufoque et un "grand projet" plein d'ambition qui se ramasse en beauté ; une histoire de "pieds-nickelés" qui vaut autant pour la truculence des personnages que pour le style plein de verve.
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LA BELLE AFFAIRE de T.C. BOYLE
On aurait pu sous titrer « les pieds nickelés cultivent de la marijuana «
3 loosers se voient proposer une affaire en or par un copain. Planter 2000 graines de marijuana, entretenir arroser et encaisser. Simple...sauf que de la graine aux dollars......
Roman picaresque, hilarant, déjanté dans un style époustouflant, fait de phrases percutantes, un moment de bonheur.
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Une pépite. Ce roman est une pépite.

Alors, bien sûr il a ses faiblesses : une intrigue un peu trop prévisible, une écriture touffue et parfois triviale, usant et abusant des facilités stylistiques (trop de métaphores, à mon goût...).

Mais, avec ses personnages de perdants magnifiques, T.C. Boyle nous entraîne dans une exploration brillante et minutieuse des rapports humains dans l'Amérique d'aujourd'hui.
Au fil des pages, et des états d'âme du narrateur, l'auteur nous questionne sur la place de l'homme dans une société où les utopies partent en lambeaux, où l'humanisme des pionniers a cédé la place à la cupidité et à la bêtise rance de l'Amérique de Trump.

Derrière ce portrait acide d'un monde désenchanté se cachent, comme toujour chez Boyle, une bonne dose d'humour et aussi de vraies lueurs d'espoir. Ainsi, la rencontre d'une belle potière sera pour le narrateur - et le lecteur - une bouffée d'oxygène bienvenue et salvatrice.

C'est un roman aussi réaliste que poétique, qui s'amuse à reconstituer, comme le dit la préface, « des bouts de réalité ressemblant fortement à la vie, dans sa passionnante banalité ».
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Grâce à son picaresque "Water Music", T.C. Boyle m'avait conviée à un inoubliable voyage sur les traces de l'explorateur écossais Mungo Park, parti à la recherche de la source du Niger.
Le récit de la vie dangereuse et misérable des clandestins mexicains de son "America" m'avait quant à lui profondément émue.

Avec "La belle affaire", c'est encore un autre thème bien différent qu'il aborde. le narrateur, Félix, trentenaire, cultivé mais sans ambition (il avoue lui-même être incapable de mener aucun projet à bien), se voit proposer une offre qui pourrait bien être l'occasion de se faire une petite fortune... L'une de ses connaissances a récemment acquis un vaste terrain sur les hauteurs de San Francisco, et a besoin de bonnes volontés pour y faire pousser quelques milliers de plants de cannabis, en échange d'un pourcentage conséquent sur les futurs bénéfices que procurera la vente de la marchandise. Félix part donc s'installer sur les lieux en question, accompagné de deux acolytes de son choix. A leur arrivée, ils ont la désagréable surprise de constater que l'hébergement présenté comme un pavillon de chasse n'est qu'un taudis mal entretenu et insalubre, et ce n'est que le début d'une longue série de désillusions et de coups du sort...

Déçue, déçue, déçue...
Voilà, c'est dit (je trouve toujours plus difficile d'avouer une déception due à un auteur que j'apprécie beaucoup par ailleurs) !
Pourtant, cela commençait bien : le début était très drôle, le style enlevé, mais...
... mais après quelques dizaines de pages, cela n'a pas suffit (je crois que j'ai commencé à peiner réellement à partir de la page 170 environ, sachant que le roman en compte près de 450, et que les caractères de mon édition nécessitent quasiment une loupe) : les longueurs de "La belle affaire" ont émoussé mon bel enthousiasme.
Je ne peux pas dire que ce roman est mauvais. Certains passages truculents et très imagés m'ont fait rire, et ses personnages paumés et piteux m'ont parfois paru attendrissants, mais j'ai trouvé que l'ensemble manquait de rythme et de surprise. le résultat, c'est que j'ai fini par m'ennuyer...
Mais bon, je suis persuadée que j'oublierai bien vite cette désillusion, et ce n'est pas elle qui m'empêchera de relire T.C. Boyle !

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Un demi-million de dollars... Bien sûr, il y avait des risques, mais l'affaire n'en était que plus excitante. C'est moi qui mets les fonds avait annoncé Vogelsang, et je fournis le terrain...

Et le Vogelsang, tout en homme avisé et cultivé aurait put citer le poète Horace « Celui qui joint l'utile à l'agréable recueille tous les suffrages. »..

Parce que question joints, il y en aura pour tout le monde...

Pour ce qui est des dollars, ça reste à voir...

Trois Elus, béatifiés par les plants de Marie-Jeanne, vont s'acharner sur un bout de terrain pour y cultiver du bio..

Sans soucis, mais en tenant à l'écart ce vieux péquenot de voisin trop curieux et son fils dont il manque plusieurs câbles connectés...

Mais quand on s'aperçoit que la "Belle affaire" est en réalité une belle arnaque, il y a de quoi à se mettre en pétard.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Des nuages effilochés dépenaillaient la nuit. Dans la blancheur laiteuse des accrocs scintillaient les étoiles. Tel le battement d'un cœur, le chant des grillons rythmait le silence. Quelque part un arbre a gémi. Soufflait du sud une petite brise, humide, odorante... comme si elle avait agité les cocotiers, ravi les senteurs des hibiscus et des frangipaniers. Une brise légère, bouffée de tiédeur montant de l'obscurité qui noyait nos emblavures les plus bas situées. J'ai regardé le ciel, clair dans les brèches, tout du long, jusqu'aux bornes de la galaxie. Je ne songeais pas le moins du monde aux destinées de l'homme. Ni à l'incommensurabilité de l'univers. Ni non plus aux partouzes sur la planète Pentagord. Je pensais à des choses terre à terre, à des choses du quotidien. A Jerpbak. A la serre. Aux plants mystérieusement attaqués par la nielle et la rouille.
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Vidéo de T. C. Boyle
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