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3,97

sur 519 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce bouquin est culte. Il ne m'a pas déçue.
1942. San Francisco. le narrateur C.Card a combattu pendant la guerre d'Espagne. Il en est revenu avec un double trou de balle ! Comment-a-t-il fait son compte ? Ah ! Ah ! Toujours est-il qu'il ne sera pas appelé sous les drapeaux. Mais, c'est le revers de la médaille, il n'a plus de balles dans son pistolet alors qu'il a décroché semble-t-il une affaire prometteuse. Il est pour l'heure dans la mouise totale et sa proprio l'attend de pied ferme plus coriace qu'une division de Japonais. Card est détective privé. Il n'a plus ni bureau, ni secrétaire mais il a un rencard avec une blonde heu… inoubliable. Mais comment faire sans balle dans le pistolet ? Hum déjà il faut qu'il cesse de penser à Babylone et qu'il se concentre sérieusement. Et ce n'est pas gagné car à Babylone, chez Nabuchodonosor himself, l'attend Nana Dirat sa blonde secrétaire qui pratique des massages sur une table en or massif avec des mains plus douces que des ailes de cygne. Alors Card chasse Babylone de son esprit et raconte un bobard en or massif à sa proprio, miss Parpaing ! Et puis il pense aussi emprunter. A sa mère d'abord. Il faut déjà trouver quelques cents pour lui téléphoner et ensuite ce ne sera pas simple car elle voue à son rejeton une rancune hou tenace ! Ensuite il pense emprunter à ses vieux potes le sergent Rink et le légiste Pilon. le premier est une douceur à la Jack Dempsey rencontrée lors de son stage de police. Eh oui Card a failli rentrer dans la police mais il a échoué lamentablement à l'examen car il s'est mis à rêver de Babylone. le second Pilon ben c'est un camarade de guerre d'Espagne qui a perdu une main d'où son surnom. A présent il travaille à la morgue. Card le suspecte de oh ! La morale m'empêche rigoureusement de suggérer ce qu'il suggère…
J'ai beaucoup aimé ce bouquin déjanté. Card est un sacré numéro à l'image de l'auteur, un perdant magnifique, paumé et solitaire. Il fuit dans le rêve au point de s'y perdre littéralement et nous fait marrer malgré sa déchéance. Tous les personnages sont hilarants. Brautigan parodie le polar traditionnel à la Hammett mais aussi le western, le film de guerre, le péplum, les comics héroïques en tout genre. Il y a même des robots chez Nabucco. le rythme du récit est plein de peps grâce au découpage en courts chapitres et aux dialogues très vivants. le suspense est savamment entretenu jusqu'à la fin avec ses digressions babyloniennes pleines de fantaisie kitsch ainsi que ses pittoresques retours en arrière tragi-comiques.
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« Pas de doute, le monde est un endroit étrange. Pas étonnant que je passe tellement de temps à rêver de Babylone. C'est plus sûr. »

1942, San Francisco. C.Card, le narrateur, n'a vraiment pas le profil d'un privé. C'est un doux rêveur, distrait et un peu naïf, à l'imagination affamée. C'est même pour ainsi dire un privé par contumace : sans bureau, sans voiture, sans secrétaire et sans clients. Il vit dans la misère, tant sociale qu'affective, mais il possède un trésor inestimable : il a sa Babylone dans laquelle il peut s'évader quand il le veut (et même quand il ne le veut pas !) et se réinventer sa vie. D'une certaine façon, il déambule dans la vie comme dans un rêve éveillé.
Mais lorsqu'un client potentiel se manifeste enfin en lui demandant de venir à un rendez-vous muni d'un révolver, il ne compte pas laisser filer cette aubaine de se sortir de la mélasse dans laquelle il vit. Problème majeur : s'il a encore un revolver, il n'a plus de balles à y mettre et pas un sou vaillant pour en acheter…

Je lis rarement de romans policiers mais j'ai adoré celui-ci. Son côté décalé est désarmant. Il relève d'ailleurs plus du pastiche. Ici, pas de rebondissements spectaculaires ni de suspens haletant. Un bon tiers du roman, si ce n'est plus, est consacré au moyen de se procurer ces fichues balles. Chaque chapitre est comme une micro nouvelle mettant en scène une anecdote particulière (souvenir, pensée, situation, rencontre, dialogue) au fil des heures qui passent.

Dans ce livre, rêve et réalité sont attablés aux extrémités d'une immense table oblongue et s'épient du blanc de l'oeil. C'est à la fois d'une drôlerie irrésistible et d'une touchante mélancolie. Car le narrateur, tout candide qu'il soit, ou tente de demeurer pour se préserver, n'est pas exempt de discernement. En ce qui me concerne, c'est un excellent polar qui se joue de ses codes…et des mots avec ses dialogues vivifiants et une écriture savoureuse qui vient nous cueillir au débotté d'un « geste » de poésie…

« Elle m'a fait un geste des yeux pour m'inviter à monter.
C'était un geste bleu. »
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Quand le polar n'est qu'un prétexte à des digressions farfelues immensément poétiques et humoristiques ...
C Card est un détective privé sans secrétaire, sans téléphone , sans bureau, sans voiture , sans client ...Sans ...Sans ...
C Card , c'est la loose intégrale , il habite un taudis auquel il redonne des lettres de noblesse en n'y faisant jamais le ménage . Il doit de l'argent à tous ces proches et a même volé un clochard un jour .
Mais il est riche de rêves , quand ça va mal , il peut toujours s'évader à Babylone, son pays imaginaire à lui . ♫ Monsieur rêve ♫...à une secrétaire hyper sexy , à un roman , à son personnage de fiction , Smith Smith .
Bien sûr son "don" pour cet ailleurs , crée des failles spacio-temporelles dans son emploi du temps qui font de cette particularité , un handicap . C'est à cause de cela qu'il n'a pas été reçu à l'école de police et qu'il fait un Privé minable .
Mais un jour une splendide blonde lui offre 1000 dollars en échange de ses services et sa situation financière s'en trouve grandement améliorée, à moins que ce ne soit que la continuité des ennuis .
" Elle m'a fait un geste des yeux pour m'inviter à monter [dans sa voiture ] . C'était un geste bleu ".

Des mots d'une infinie poésie , des passages qui auraient pu être écrits par Boris Vian , des "gestes " bleus et du noir très noir.
Un roman qui vaut pour la plume , plus que pour le suspens et une lecture très agréable .
Merci à Fleitour ....

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Je dois vous faire un aveu. Richard Brautigan titillait la lectrice que je suis depuis quelques années. Par les bonnes critiques de ses différents romans, les belles évocations d'auteurs français notamment, j'avais depuis longtemps envie de découvrir cet écrivain.
Et là, je vous fais mon deuxième aveu dont je ne suis pas très fière : je l'ai abordé un jour, un peu intimidée, dans les « Mémoires sauvées du vent ». Et, à mon grand désarroi, je n'ai pas été transportée autant que je pensais l'être. Je n'étais peut-être pas prête ou j'en attendais peut-être trop pour cette première rencontre. Ressentir tout de suite les effusions du coeur, les étreintes, une chaleur diffuse et le sourire bêtement aux lèvres… Il n'y a pas eu tout cela. Pas aussi fort en tout cas.
Certes, je n'étais pas déçue au point de tirer un trait définitif, de décider de l'oublier et de passer à un autre. Parce que cette première rencontre m'avait tout de même donnée envie d'un autre rendez-vous. J'avais entrevu sa sensibilité, son humour, sa poésie. Je voulais que Brautigan s'ouvre à moi, qu'il me permette de le connaître mieux. Mais, peut-être, étais-je trop entreprenante pour qu'il se laisse amadouer comme ça. En plus, il ne devait pas manquer de plus jeunes et pimpantes entichées, je devais l'accepter. Et je continuais de lire les critiques enthousiastes, et j'avoue que j'avais envie de faire partie de la bande, moi aussi, des admirateurs, des amoureux(ses).
Heureusement, l'âge aidant, je savais depuis longtemps que l'amour ça se travaille. Il ne faut jamais baisser les bras. Croire les choses acquises. Se contenter de la première impression. Faut dire aussi que le coup de foudre j'avais connu, et ce n'était franchement pas beau à voir, comment j'en étais sortie.
Alors à choisir entre un coup de foudre (passionnel) qui trépasse obligatoirement et un amour durable, je préférais la seconde alternative entre nous.
Non, Richard, moi, je ne veux pas d'une passion qui se consume en quelques pages et qui laisse le coeur vide ou douloureux. Je ne veux pas qu'entre nous ce soit juste une histoire d'un soir, vite oubliée. Une histoire qui n'aura pas duré.
Entre toi et moi, je préférais une relation qui se construit peu à peu, mois après mois, roman après roman, mais qui se soude, solide car construite sur de meilleures bases. Et cette relation-là n'interdit/n'empêche en rien les étincelles, les pulsations du coeur, les étreintes…
J'ai l'utopie de croire en de possibles sentiments « longue durée ». A une complicité sur du long terme. Pouvoir toujours compter au fil des ans sur quelqu'un, les mots rassurants d'un être cher, d'un vieil ami, d'un long amour. A perpet'. Je veux qu'à 80 balais on me raconte encore de belles histoires, qu'on éveille ma curiosité, qu'on me dise des mots doux et virevoltants. Je veux de l'échange et des rires. Qu'on réussisse encore à me faire rêver et à faire battre mon coeur -quitte à ce qu'il claque parce qu'il n'est plus de toute première jeunesse mais, au moins, il aura claqué avec beauté-. J'en vois qui ricanent derrière leur écran sur moi et mes utopies. Mais, sincèrement, je ne veux pas à cet âge (si j'arrive jusque-là, certes) ne faire plus que me remémorer avec nostalgie mes belles années, sans plus rien ressentir, sans plus savoir m'émerveiller, et ne savoir que m'ennuyer dans mon fauteuil roulant à regarder pousser les fleurs dans le parc de la maison de retraite, ou encore que mon seul bonheur soit de (re)lire les oeuvres que je ne me souviendrais plus avoir lu, avec cette mémoire qui flanche ou plus.
Alors, c'était dit, je ne baissais pas les bras. Je voulais une autre soirée tous les deux, un autre roman entre nous, et tout le tralala, parce que je croyais toujours que mon coeur allait s'emballer pour toi.
C'est par l'entremise d'« un privé à Babylone » que j'ai eu la chance d'enfin te connaître et de sentir mon coeur s'ouvrir et s'enflammer. Dès la première page, tu me faisais sourire et tu me faisais entrer dans ton monde, avec bonheur. J'étais admirative, impressionnée par tes mots, ton imagination, ton imaginaire, ta poésie déjantée, ton jeu entre la finesse et le brut. En quelques minutes, tu m'avais donnée l'envie de te suivre, même jusqu'à Babylone, s'il le fallait. Tu m'avais conquise. Ce privé rêveur je savais que c'était un peu de toi que tu m'offrais.
Parfois, ça vaut vraiment le coup d'y croire encore. Et je dois te remercier de n'avoir pas cassé mon rêve. Faut que je te le dise, je vais me faire pardonner de ne pas t'avoir comprise tout de suite. Promis, je relirai « Mémoires sauvées du vent » après avoir découvert tes autres trésors, tes autres rêves. Quand j'aime, je ne compte pas… et je ne lâche plus. Je lis toutes les oeuvres, tous les romans de cet écrivain dont je me sens si proche (car il sait parler à une part de moi-même), soit avec frénésie, soit lentement, en savourant. Faut bien que je tienne jusqu'à mes 80 ans…
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Un détective privé qui dès le départ, il faut l'avouer, n'a pas toutes les munitions, pour faire carrière.

Enfant, sa balle de caoutchouc s'égare sur la chaussée, sa vie dérape. Celle de son père s'écrase.

Au baseball, la balle lui fracasse les idées en plein vol, il ne sera plus jamais le même.

Puis, à la guerre, à laquelle il est venu par erreur, par un rêve d'ailleurs qui n'a guère à voir avec la guerre, il reçoit deux balles à un endroit et dans des conditions telles, qu'elles ne feront jamais de lui un héros.

Et enfin, devenu l'oeil (Private Eye), le privé sans balles, ni cent balles, plus pauvre que le clochard en sandales, ne risque pas de tirer les conclusions judicieuses pour résoudre ses affaires.

Mais, il s'en fiche. Il s'évade à Babylone, s'invente des histoires où la vie ne peut décidément pas être pire que la réalité. Des histoires de détective privé qui ne craint pas les ombres et sait se faire aimer. Il pourrait en faire des romans.

De retour à la réalité, dans son ombre de vie, Il est privé de tout. Il ne se passe rien, mais pas que dalle. Il a un RÊVE.

Une lecture poétiquement absurde, où le polar en perd ses frissons.
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«  Je te demande pardon, Papa, dis-je.
Eh bien, il me semble, dit ma mère. Quel vilain garçon tu es. Ton papa n'est sans doute plus qu'un squelette à l'heure qu'il est. »

Un enfant de quatre ans jouait au ballon avec son père, et le drame est arrivé. Quand la douleur d'un enfant n'est pas comprise, soignée, voire est empirée par des mots de proches, il semble que des séquelles s'installent pour très longtemps. Card est un privé américain qui est resté petit enfant face à sa mère « ...et moi j'aurais continué à geindre en disant ''M'man'' » et face à la vie. Elle lui reproche le décès de son mari, il se reproche le décès de son père.

Des associations de mots me faisaient voir avec les yeux d'un enfant : « j'ai arrêté les autres mots en faisant asseoir un éléphant mental sur ma langue », « Le malfrat a sorti un calibre 45 très doucement de sa poche, si doucement qu'il m'a fait penser à quand on essaie de faire couler du sirop d'érable très froid d'une bouteille. » Il y a une poésie qui transparaît tout au long du roman « Les mots étaient très secs quand ils sont sortis de sa bouche. On aurait dit le désert du Sahara qui parlait » ou encore le joli « C'était un geste bleu. »

Alors comme un enfant, il se régale de petites choses avec sa morale qui lui est propre :
« A partir de ce moment-là, ça n'a été qu'une longue spirale descendante jusqu'à aujourd'hui ; mais alors, aujourd'hui : vous parlez d'une journée ! Des balles pour mon pistolet ! Cinq dollars ! Et le plus beau : une propriétaire cannée !
Que demander de mieux ? »

Pour échapper à cette réalité, il se laisse aller à sa « Babylone », son monde à lui, hors des contraintes du réel, tel qu'il voudrait que le monde soit, tout à lui, selon ses désirs.

Mais voilà, au mieux il rate l'arrêt du bus, au pire il rate sa vie. Toutefois, comme un enfant, il espère toujours et est d'un optimisme déroutant : « A mon avis, la chance, c'est comme la marée. Quand ça monte, ça monte. »

« Tu penses à ce que je commence à penser ? dis-je, en commençant de le penser. » Ouaip ! Un chouette d'écrivain !
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Détective privé à San Francisco dans les années 40, Mister Card ne se définit pas comme les autres privés de la littérature policière.
Certes il est fauché, n'arrive pas à garder un boulot , un bureau ou même sa voiture, mais notre détective n'est ni alcoolique ni dépressif seulement rêveur et cela lui en a déjà couté.

Une histoire rocambolesque avec des personnages hauts en couleur , de la répartie et des calembours ; Un privé à Babylone me fait penser au détective de Stuart Kaminsky en la personne de Toby Peters.
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Un looser détective privé, qui se réfugie dans son Babylone imaginaire dès qu'il en a l'occasion, car sa vie est vraiment pourrie. Vraiment.
Pas une thune, une mère acariâtre, plus de père (mort par sa faute), pas de bureau ni de secrétaire, plus de balles pour son flingue, alors qu'il va être embauché à condition d'avoir un flingue, justement...
On suit les pérégrinations de ce détective privé à la manque dans cette mission ô combien étrange et périlleuse pour un nullard comme lui.
Loufoque, rythmé, drôle, ironique, un roman qui sort vraiment de l'ordinaire et qui m'a beaucoup divertie !
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Richard Beautigan détourne les codes du polar pour en faire une histoire complètement déjantée et hilarante. Bourré de disgressions aussi décalées qu'inutiles, le roman suit un détective privé revenu de la guerre d'Espagne avec un double trou de balle. le reste est à l'avenant. Un livre inclassable et qui fait du bien au moral.
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L'envie de découvrir Brautigan, et puis cette promesse de hard-boiled, avec en prime de l'humour, il n'en n'a pas fallut davantage pour extraire d'un geste vif ce petit ouvrage qui roupillait depuis un bon petit temps dans ma PAL.


Récemment écoeuré par les 4emes de couverture qui en racontent plus qu'un indic' qui vient de se manger un coup de pression par la maréchaussée, je me suis jeté dans l'oeuvre sans en prendre la température histoire d'y arriver candide.


D'une prose simple on est jeté  fissa dans la vision de la vie et de Babylone selon C. Card, grand rêveur devant l'éternel.


Notre héros ''l'oeil'' n'est pas en bonne forme financière, il habite un taudis crasseux ou même ses colocs les cafards rêvent de l'émission c'est du propre. Mais tout ça, ça va changer, car il a un client, qui va bien lui filer une avance sur salaire !


Bon et avec tous ces pesetas en prévision il va pouvoir se refaire, c'est sur, sauf que son client exige qu'il soit enfouraillé, le blême c'est qu'il a bien un grille-pain, mais pas les tranches qui vont dedans..


Et c'est tipar - Bernard- pour un petit bout de chemin avec notre privé tellement fauché qu'on lui donnerait même pas l'heure.


Les aventures vont être piquées d'humour avec des répliques vraiment marrantes qui mériteraient leur places en citation, mais je suis trop fainéant. 


Comme pour une bonne mayo on a tous les ingredients qu'il faut mais la sauce à eu du mal à monter malgré le coup de poignet expert de l'auteur qu'il faut reconnaitre, si notre héros se perd souvent dans des rêveries, c'était un peu mon cas aussi et ce bon petit pastiche-non je n'ai pas de cheveu sur la langue- m'est parfois un peu tombé des mains car un peu trop redondant.


Cela dit le découpage en courts chapitres donne un rythme au récit et m'a permis à chaque fois de raccrocher les wagons.


Un bon livre car la fin subite et surprenante (sur liseuse) donne tout son sel à l'oeuvre qui s'inscrit dans plus de registres que le simple polar. 

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