AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,94

sur 328 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un intrigue assez originale dans son idée (un tueur en série d'hommes dont les femmes disparaissent ...) mais j'ai trouvé que le déroulé de l'intrigue manquait beaucoup de subtilité. Dès la moitié du livre on découvre le vrai méchant, sans suspense (l'un des personnages prend la parole "on va pouvoir recommencer, se débarrasser de ces salauds et prendre leurs femmes" - page 92).
Partant de là, on observe le jeu de l'auteur qui introduit un puis deux meurtriers, des rebondissements, mais j'ai trouvé qu'on se trouvait dans l'observation du marionettiste plus que dans celle du spectacle proprement dit.
Je donne une étoile de plus (et donc 3 au lieu de 2) rien que pour la scène magistrale d'un chasse-neige démolissant un restaurant et allant à la rencontre d'un train ...
Commenter  J’apprécie          20
Dans une pauvre campagne américaine ensevelie sous une tempête de neige, un détenue en cavale accusé d'avoir tué 5 hommes et fait disparaitre 5 femmes, réapparait, traqué par le père d'une des victimes.
L'histoire commence par un carambolage provoqué par un chasse neige en déroute et se poursuit dans une succession de situations rocambolesques et sordides.
Malgré la neige omniprésente, c'est un roman noir, sordide, cynique, violent.
Le FBI se montre d'une inefficacité crasse, les coupables sont vite connus par le lecteur et sont des crapules sans nom. Aucun personnage ne sort vraiment du lot et n'inspire compassion ou affection. Seul Freeman, le père d'une des victimes mérite un peu plus d'attention.
Le roman se lit très vite, écrit efficacement et sans aucune pause dans la succession des évènements.
J'hésite à lire la suite s'il y en a une, ce que la fin laisserait augurer.
Commenter  J’apprécie          40
Patrick Manoukian aime décidément les pseudonymes et il s'en explique dans la brève préface de Hunter. Ian Manouk faisait évoluer son commissaire Yeruldelgger, éponyme de son passionnant roman, en Mongolie. Roy Braverman situe Hunter aux États-Unis. Mais quel que soit le pseudo qu'il utilise, Patrick Manoukian maîtrise l'art du récit. Je le reconnais bien volontiers même si cette fois, je ne l'ai pas suivi jusqu'à la fin…
***
Les chapitres 1 et 2 présentent très brièvement deux des personnages principaux et le troisième nous propose une incroyable scène « Où un terrible chaos naît de la vengeance », scène qui oblige, je crois, n'importe quel lecteur à se la représenter visuellement. Pour ma part, grâce au rythme et à la précision des détails, je me suis retrouvée dans un film. Imaginez : pendant une tempête, un chasse-neige sans conducteur dévaste d'abord le parking et les voitures qui s'y trouvent avant de s'attaquer au restaurant pour finir par une voie de chemin de fer. Autre particularité de cette même scène, les commentaires lapidaires d'un des spectateurs passablement défoncé (une sympathique gradation : Méga cool ! Whaouuu ! Cosmique, mec ! Galactique ! Ultra spatial !) réussissent à provoquer le rire sans faire baisser la tension dramatique. Ça commence très fort, donc…
***
Malheureusement, malgré le rythme trépidant et (à cause ?) de nombreuses surprises, j'ai lâché à la page 125, continué en diagonale jusqu'à la page 193 et finalement abandonné : beaucoup trop d'invraisemblances, d'incohérences, de grosses ficelles, de clichés, de facilités, etc. La plupart des personnages sont outrés : du vieux flic black (pas noir, hein, black), au shérif meurtrier (je ne dévoile rien, on le sait dès le début), flanqué d'un petit frère simplet, en passant par la droguée obsédée sexuelle jusqu'au sang-mêlé (oui, oui) chasseur émérite, comme son nom l'indique, condamné injustement. On aura forcément droit à une évocation d'enfances malheureuses et à une débauche de majuscules, comme en anglais, je suppose. Bref, je suis déçue : je ne lirai plus de Roy Braverman, mais j'essaierai volontiers un autre Ian Manook ! Et comme toujours, ce qui m'a déplu enchantera d'autres lecteurs, et c'est parfait comme ça !
Commenter  J’apprécie          283
Voilà, c'est fini... (Merci Jean-Louis Aubert)
J'en suis presque soulagée tant ce livre a mis mes nerfs à rude épreuve.
Et pourtant, je sais déjà que je vais acquérir et lire Crow, la suite de Hunter, non seulement parce que j'adore me faire peur mais aussi parce que la lecture de ce livre est addictive.

Je fais la critique sous forme de liste cette fois pour ne pas être tentée d'en dévoiler trop (même si c'est compliqué)

Ce que j'ai aimé :
* L'endroit choisi pour l'histoire : la neige, le village retiré dans les Appalaches et ses habitants étranges.
* La sensation de huis clos en pleine nature !
* Les protagonistes principaux pour lesquels j'ai eu énormément d'empathie
* Les "méchants" avec de vraies mauvaises intentions et les autres
* L'histoire qui se déroule comme sur des roulettes, les page que l'on tourne avec avidité.
* L'écriture fluide, accrocheuse

Ce que je n'ai pas aimé :
- le fait que l'auteur change sans cesse de nom en fonction de ses histoires... Une forme de non acceptation de ce qu'il écrit ?
- l'évocation de l'inceste (imaginaire ou réel) dérangeante
- le comportement assez peu réaliste des personnes séquestrées
- La multiplication des vilains !
- La fin cruelle de pauvres protagonistes
- le flou presque artistique jeté sur la fin du livre et en particulier la scène finale : pourquoi cette mise en scène ???

Ceci étant dit, j'ai passé un bon moment en compagnie de Hunter et des "aimables" habitants de Pilgrim's Rest mais n'estime pas ce livre à plus de 3 étoiles.




Commenter  J’apprécie          106
Un polar plein de rebondissements, qui va vite, très vite, ce qu'on appelle un page turner et que l'on verrait bien adapté au cinéma ! C'est efficace, pas le temps de s'ennuyer, semé de surprises et d'embûches...tout va bien me direz-vous...
Sauf que tout cela se fait au détriment d'une certaine crédibilité et de toute vraisemblance...
Pour ne pas trop en dire, je citerai juste une scène du début dans laquelle un énorme chasse neige mis en marche par un des protagonistes s'emballe, ne parvient pas à être maitrisé, et va détruire un motel, des rails, tout sur son passage...c'est le chasse neige fou, il aurait fallu l'intervention de James Bond...
Ou encore des membres du FBI crédules et manipulés comme des enfants de 5 ans, limite abrutis... le livre est truffé de scènes souvent grotesques qui m'ont laissée perplexe...

Mais si on prend ce livre juste pour un bon divertissement et sans être pointilleux, alors pas d'hésitation, il fait parfaitement l'affaire.
Personnellement, j'ai trouvé les personnages peu travaillés, des détails malvenus décrédibilisent l'énigme (par exemple : le fugitif aux abois prépare un gateau), tout cela manque de profondeur.

Mais force est de constater que je n'ai pas envisagé un seul instant de l'abandonner : c'est son point fort ! L'auteur sait créer l'addiction.

Commenter  J’apprécie          50
Un polar aussi noir que le froid qui s'emparre de vous et vous fige.
Un univers de cahos, entre Tarantino, les freres Cohen et Mario Bava, on en sort groggy.
Commenter  J’apprécie          00
Je l'ai dévoré en un après midi. Lecture rapide, j'avais la sensation d'être pris dans un film sans pouvoir quitter l'écran des yeux.
Commenter  J’apprécie          00
bien sans plus, histoire déjà lue, intrigue trop connue pour ressortir du lot
ou est Ian Manook?
Commenter  J’apprécie          10
Au vu du résumé et de l'auteur Roy Bravermann qui n'est autre que le pseudo de Ian Manook je me réjouissais de ce roman noir. Malheureusement pour moi ca été une lecture plus que mitigée.

Les Appalaches, une vengeance, cinq disparues.

Ces trois thématiques auraient pu m'embarquer malheureusement ce n'a pas été le cas. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire dès le départ : le vocabulaire assez familier pour coller à l'esprit d'un des personnages m'a totalement refroidie. Les chapitres se succèdent et l'empreinte du roman noir, en tout cas celui qui me plait n'apparait toujours pas. Me voilà vraiment plantée dans un décor qui ne me correspond pas. Mais est-ce grave ? non. Je ne pense pas être réfractaire à ce style, en tout cas pas dans mes lectures noires..
Mais j'y ai trouvé beaucoup trop de précipitations et très peu de subtilité en fin de compte, sans vraiment de variations d'un chapitre à l'autre.

J'ai lu quelques critiques et commentaires citant Tarantino pour comparer ce livre, et bien pourquoi pas je suis même assez d'accord, sauf que je n'aime pas du tout Tarantino. Il est évident que le genre de Roy Braverman n'est vraiment pas pour moi.
Les titres donnés à chaque chapitre présagent un ton dramatique, " Où le feu devient celui de l'enfer" où bien celui-ci " Où la Faucheuse joue les Guillaume Tell", là encore je cherche..je cherche le ton de cette histoire, et à force de ne pas la trouver je suis restée à l'extérieur de de ce roman noir au coeur des Appalaches qui aurait pu me convaincre avec plus de subtilités et plus de profondeur.

Ce thriller je l'ai choisi par rapport à l'auteur, mais aussi pour le résumé en service presse. Je n'avais donc aucun retour à ce moment là, mais en lisant les commentaires qui restent fidèles sur la description du genre et du roman, mon enthousiasme et mon interprétation m'ont fait défaut.
C'est un avis personnel qui n'engage que moi. Il est certain qu'il est fait pour d'autres lecteurs qui ont aimé et adoré Hunter parce qu'ils étaient plus réceptifs que moi à la forme de l'histoire. Aussi vous trouverez justement ces avis ci- dessous pour vous faire une autre idée que la mienne. À vous de vous faire la votre ;)

Lien : https://www.facebook.com/enc..
Commenter  J’apprécie          30
Nettement mieux que l'étouffant Mato grosso, ce Hunter lance une série qui s'annonce prometteuse mais n'égal cependant pas les aventures de l'imprononçable Yeruldegger Bon on fera avec, mais le style n'est pas celui d'un Craig Johnson pour décrire la vie dans l'ouest Américain, dommage et les personnages trop manipulés pour prendre vie. Je lirais la suite, ça mange pas de pain, mais c'est comme Fantazme, ou cette critique, un peu écrit rapidement .....
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (751) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2874 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}