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3,94

sur 327 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Patrick Manoukian aime décidément les pseudonymes et il s'en explique dans la brève préface de Hunter. Ian Manouk faisait évoluer son commissaire Yeruldelgger, éponyme de son passionnant roman, en Mongolie. Roy Braverman situe Hunter aux États-Unis. Mais quel que soit le pseudo qu'il utilise, Patrick Manoukian maîtrise l'art du récit. Je le reconnais bien volontiers même si cette fois, je ne l'ai pas suivi jusqu'à la fin…
***
Les chapitres 1 et 2 présentent très brièvement deux des personnages principaux et le troisième nous propose une incroyable scène « Où un terrible chaos naît de la vengeance », scène qui oblige, je crois, n'importe quel lecteur à se la représenter visuellement. Pour ma part, grâce au rythme et à la précision des détails, je me suis retrouvée dans un film. Imaginez : pendant une tempête, un chasse-neige sans conducteur dévaste d'abord le parking et les voitures qui s'y trouvent avant de s'attaquer au restaurant pour finir par une voie de chemin de fer. Autre particularité de cette même scène, les commentaires lapidaires d'un des spectateurs passablement défoncé (une sympathique gradation : Méga cool ! Whaouuu ! Cosmique, mec ! Galactique ! Ultra spatial !) réussissent à provoquer le rire sans faire baisser la tension dramatique. Ça commence très fort, donc…
***
Malheureusement, malgré le rythme trépidant et (à cause ?) de nombreuses surprises, j'ai lâché à la page 125, continué en diagonale jusqu'à la page 193 et finalement abandonné : beaucoup trop d'invraisemblances, d'incohérences, de grosses ficelles, de clichés, de facilités, etc. La plupart des personnages sont outrés : du vieux flic black (pas noir, hein, black), au shérif meurtrier (je ne dévoile rien, on le sait dès le début), flanqué d'un petit frère simplet, en passant par la droguée obsédée sexuelle jusqu'au sang-mêlé (oui, oui) chasseur émérite, comme son nom l'indique, condamné injustement. On aura forcément droit à une évocation d'enfances malheureuses et à une débauche de majuscules, comme en anglais, je suppose. Bref, je suis déçue : je ne lirai plus de Roy Braverman, mais j'essaierai volontiers un autre Ian Manook ! Et comme toujours, ce qui m'a déplu enchantera d'autres lecteurs, et c'est parfait comme ça !
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Voilà, c'est fini... (Merci Jean-Louis Aubert)
J'en suis presque soulagée tant ce livre a mis mes nerfs à rude épreuve.
Et pourtant, je sais déjà que je vais acquérir et lire Crow, la suite de Hunter, non seulement parce que j'adore me faire peur mais aussi parce que la lecture de ce livre est addictive.

Je fais la critique sous forme de liste cette fois pour ne pas être tentée d'en dévoiler trop (même si c'est compliqué)

Ce que j'ai aimé :
* L'endroit choisi pour l'histoire : la neige, le village retiré dans les Appalaches et ses habitants étranges.
* La sensation de huis clos en pleine nature !
* Les protagonistes principaux pour lesquels j'ai eu énormément d'empathie
* Les "méchants" avec de vraies mauvaises intentions et les autres
* L'histoire qui se déroule comme sur des roulettes, les page que l'on tourne avec avidité.
* L'écriture fluide, accrocheuse

Ce que je n'ai pas aimé :
- le fait que l'auteur change sans cesse de nom en fonction de ses histoires... Une forme de non acceptation de ce qu'il écrit ?
- l'évocation de l'inceste (imaginaire ou réel) dérangeante
- le comportement assez peu réaliste des personnes séquestrées
- La multiplication des vilains !
- La fin cruelle de pauvres protagonistes
- le flou presque artistique jeté sur la fin du livre et en particulier la scène finale : pourquoi cette mise en scène ???

Ceci étant dit, j'ai passé un bon moment en compagnie de Hunter et des "aimables" habitants de Pilgrim's Rest mais n'estime pas ce livre à plus de 3 étoiles.




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Comme dans les bons films d'action, il ne faut pas rater la scène d'ouverture : là, c'est un festival. Imaginez un bled perdu au fin fond des Appalaches, en plein hiver. Il neige à gros flocons sur le parking d'un improbable restaurant décoré de trophées de chasse : ours, orignal, loup …. Freeman est un ex-flic qui traque un évadé. Freeman, comme Morgan, un vieux noir de Brooklyn tout couturé, un homme libre enfermé dans le chagrin d'avoir perdu sa fille Lou depuis 12 ans, enlevée et vraisemblablement tuée par celui qu'il traque, ce Hunter évadé du couloir de la mort, qui refuse de révéler où il a caché le corps, celui de Lou et d'autres femmes aussi, dont il a tué les jeunes maris … Mais tout va partir en vrille par la faute d'un chasse-neige gigantesque privé de son cornac …
Nouveau pseudo pour une nouvelle ambiance avec Patrick Manoukian, qui entame avec ce thriller sanglant une nouvelle trilogie encore plus noire que la saga des Yeruldelgger. Mais une nouvelle fois dans la neige, la nuit … Une brochette de personnages attachants, même les plus sombres.
Il y a Hunter, bien entendu, car on sait que cette aventure aura une suite. le héros est celui qui le pourchasse, Freeman, obstiné, la peau dure, la résistance et l'intelligence, malgré l'hostilité du shérif Hackmann (Gene ?) flanqué de son frère mentalement atteint, et puis les agents spéciaux du FBI qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à ceux de la série « Esprits criminels ». Et puis les femmes : ce sont elles les plus intelligentes et les plus généreuses. Denise, la patronne du restaurant de Pilgrim's Rest qui me fait penser irrésistiblement à Frances McDormand dans Fargo, Thelma la jeune junkie super maline, l'agent spécial Delestreros (dans le rôle, je vois Paget Brewster) qui prend finalement les choses en mains après que l'assaut final des fugitifs aura tourné au cauchemar.
C'est cru, violent, une énigme embrouillée à souhait, dans cette Amérique originelle, profondément raciste avec ses nuques raides écrasant de leur mépris les sangs-mêlés, la violence des armes de toutes natures aux mains de chasseurs aguerris : fusils, armes de poing, couteaux de chasse, carreaux d'arbalète … et un système judiciaire aussi cruel que défaillant.
Un conseil : après avoir tourné la dernière page, relisez la scène d'ouverture … Il n'est pas possible d'en capter tous les détails après un seul regard !


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Un polar plein de rebondissements, qui va vite, très vite, ce qu'on appelle un page turner et que l'on verrait bien adapté au cinéma ! C'est efficace, pas le temps de s'ennuyer, semé de surprises et d'embûches...tout va bien me direz-vous...
Sauf que tout cela se fait au détriment d'une certaine crédibilité et de toute vraisemblance...
Pour ne pas trop en dire, je citerai juste une scène du début dans laquelle un énorme chasse neige mis en marche par un des protagonistes s'emballe, ne parvient pas à être maitrisé, et va détruire un motel, des rails, tout sur son passage...c'est le chasse neige fou, il aurait fallu l'intervention de James Bond...
Ou encore des membres du FBI crédules et manipulés comme des enfants de 5 ans, limite abrutis... le livre est truffé de scènes souvent grotesques qui m'ont laissée perplexe...

Mais si on prend ce livre juste pour un bon divertissement et sans être pointilleux, alors pas d'hésitation, il fait parfaitement l'affaire.
Personnellement, j'ai trouvé les personnages peu travaillés, des détails malvenus décrédibilisent l'énigme (par exemple : le fugitif aux abois prépare un gateau), tout cela manque de profondeur.

Mais force est de constater que je n'ai pas envisagé un seul instant de l'abandonner : c'est son point fort ! L'auteur sait créer l'addiction.

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Dans une pauvre campagne américaine ensevelie sous une tempête de neige, un détenue en cavale accusé d'avoir tué 5 hommes et fait disparaitre 5 femmes, réapparait, traqué par le père d'une des victimes.
L'histoire commence par un carambolage provoqué par un chasse neige en déroute et se poursuit dans une succession de situations rocambolesques et sordides.
Malgré la neige omniprésente, c'est un roman noir, sordide, cynique, violent.
Le FBI se montre d'une inefficacité crasse, les coupables sont vite connus par le lecteur et sont des crapules sans nom. Aucun personnage ne sort vraiment du lot et n'inspire compassion ou affection. Seul Freeman, le père d'une des victimes mérite un peu plus d'attention.
Le roman se lit très vite, écrit efficacement et sans aucune pause dans la succession des évènements.
J'hésite à lire la suite s'il y en a une, ce que la fin laisserait augurer.
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Livre reçu de Babelio afin de rencontrer l'auteur et faire une critique. Merci à Babelio.
J'avais lu les 3 opus de "Yeruldelgger", j'étais donc impatiente d'aborder un nouveau polar du même auteur (Ian Manook) mais avec le pseudo de Roy Braverman.
Légère déception, c'est un polar efficace quand on privilégie l'action, Il se lit vite et se termine par une énorme ficelle de façon à se jeter sur le suivant (çe sera une trilogie)
J'ai nettement préféré les précédents qui étaient plus complexes, avec davantage d'épaisseur et permettaient de découvrir la Mongolie.
Dans celui-ci, nous sommes dans les Appalaches, en hiver contrée gelée et hostile mais ça pourrait se passer dans toute autre région septentrionale. Je n'ai pas trouvé de dépaysement à le lire et peu d'originalité. C'est violent.
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Au vu du résumé et de l'auteur Roy Bravermann qui n'est autre que le pseudo de Ian Manook je me réjouissais de ce roman noir. Malheureusement pour moi ca été une lecture plus que mitigée.

Les Appalaches, une vengeance, cinq disparues.

Ces trois thématiques auraient pu m'embarquer malheureusement ce n'a pas été le cas. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire dès le départ : le vocabulaire assez familier pour coller à l'esprit d'un des personnages m'a totalement refroidie. Les chapitres se succèdent et l'empreinte du roman noir, en tout cas celui qui me plait n'apparait toujours pas. Me voilà vraiment plantée dans un décor qui ne me correspond pas. Mais est-ce grave ? non. Je ne pense pas être réfractaire à ce style, en tout cas pas dans mes lectures noires..
Mais j'y ai trouvé beaucoup trop de précipitations et très peu de subtilité en fin de compte, sans vraiment de variations d'un chapitre à l'autre.

J'ai lu quelques critiques et commentaires citant Tarantino pour comparer ce livre, et bien pourquoi pas je suis même assez d'accord, sauf que je n'aime pas du tout Tarantino. Il est évident que le genre de Roy Braverman n'est vraiment pas pour moi.
Les titres donnés à chaque chapitre présagent un ton dramatique, " Où le feu devient celui de l'enfer" où bien celui-ci " Où la Faucheuse joue les Guillaume Tell", là encore je cherche..je cherche le ton de cette histoire, et à force de ne pas la trouver je suis restée à l'extérieur de de ce roman noir au coeur des Appalaches qui aurait pu me convaincre avec plus de subtilités et plus de profondeur.

Ce thriller je l'ai choisi par rapport à l'auteur, mais aussi pour le résumé en service presse. Je n'avais donc aucun retour à ce moment là, mais en lisant les commentaires qui restent fidèles sur la description du genre et du roman, mon enthousiasme et mon interprétation m'ont fait défaut.
C'est un avis personnel qui n'engage que moi. Il est certain qu'il est fait pour d'autres lecteurs qui ont aimé et adoré Hunter parce qu'ils étaient plus réceptifs que moi à la forme de l'histoire. Aussi vous trouverez justement ces avis ci- dessous pour vous faire une autre idée que la mienne. À vous de vous faire la votre ;)

Lien : https://www.facebook.com/enc..
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Un intrigue assez originale dans son idée (un tueur en série d'hommes dont les femmes disparaissent ...) mais j'ai trouvé que le déroulé de l'intrigue manquait beaucoup de subtilité. Dès la moitié du livre on découvre le vrai méchant, sans suspense (l'un des personnages prend la parole "on va pouvoir recommencer, se débarrasser de ces salauds et prendre leurs femmes" - page 92).
Partant de là, on observe le jeu de l'auteur qui introduit un puis deux meurtriers, des rebondissements, mais j'ai trouvé qu'on se trouvait dans l'observation du marionettiste plus que dans celle du spectacle proprement dit.
Je donne une étoile de plus (et donc 3 au lieu de 2) rien que pour la scène magistrale d'un chasse-neige démolissant un restaurant et allant à la rencontre d'un train ...
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bien sans plus, histoire déjà lue, intrigue trop connue pour ressortir du lot
ou est Ian Manook?
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Je remercie Hugo Thriller pour m'avoir fait confiance dans la lecture de ce livre.

J'étais impatiente de lire Roy Braverman, car c'est le nouveau pseudo que vient de prendre l'illustre Ian Manook, Paul Eyghar ou Jacques Haret, de son vrai nom Patrick Manoukian. J'avoue n'avoir encore jamais lu un de ses écrits, c'était pour moi l'occasion d'une découverte au travers d'un thème que j'adore: le thriller.

Et bien, malheureusement cette histoire n'était pas pour moi et je reste mitigée entre le fait que j'ai adoré le thriller par lui-même mais j'ai eu plus de mal avec sa plume. le fond est très intéressant, ces enlèvements de femmes il y a de cela 16 ans, dont un des pères, ex flic, Freeman, ne lâchera jamais le meurtrier présumé afin d'assouvir sa vengeance. Mais ce dernier, Hunter, lui échappera et s'en suivra toutes une série de causes à effets pour le moins abracadabrants. le shérif aura bien du mal à endiguer ce déchainement de violence qui lui tombe dessus dans sa mini ville de Pilgrim's Rest.

Chaque chapitre fait apparaitre le point de vue d'un personnage, mais sa construction particulière a fait que je mettais quelques paragraphes pour comprendre qui s'exprimait car l'auteur omet sciemment de nommer le conteur du moment. Au lecteur de déduire qui s'exprime, heureusement vers la moitié du livre, on arrive facilement à s'y repérer car on cerne bien toutes les psychologies très singulières qui font jour.

J'ai par contre beaucoup aimé cette ambiance du fin fond des Amériques, dans le froid, avec des habitants plutôt perturbés, et une arrivée en fanfare du FBI donc j'ai adoré les retournements de situations.

Je dirai pour conclure que la plume de Roy Braverman est révélatrice de l'histoire qu'il nous raconte, un fait en entraîne un autre, qui remet tout en cause et dont la suite échappe aux premiers protagonistes par une suite d'évènements très atypiques. Une sorte de tiroir qui s'ouvre à chaque chapitre.

Je laisse à chacun d'apprécier cette plume assez intime, je pense que je lirai la trilogie prévue ayant pour thème l'Amérique profonde, afin de confirmer mon appétence assez singulière pour ce roman.

Enjoy!
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
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