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EAN : 9782277220213
J'ai lu (26/02/2001)
3/5   3 notes
Résumé :
“Belleville, c’est mon quartier, quinze ans que j’y respire le même air que les voyous. Tous ceux que j’ai arrêtés, y’a longtemps qu’ils sont tous ressortis. C’est vraiment pas la peine de jouer les méchants. Et l’entrée de la B.T. aussi, je peux vous dire que je la connais vraiment par cœur. Quinze ans que je suis arrivé simple stagiaire. Je n’ai jamais eu envie de changer. J’ai fait tout mon chemin ici, dans ce blockhaus. Mon chemin complet d’ailleurs. Maintenant ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Scénario originale du film éponyme Police avec entre autre Sophie Marceau et Gérard Depardieu , ce livre est une oeuvre ambiguë. Chronique policière, document choc qui nous montre une réalité d'aujourd'hui, un univers où tout le monde a le même langage, le même comportement. Ce livre oscille entre le roman et le documentaire.
Évidemment tout commence dans un bar de voyous, un de ces bars un peu minables avec des cartes postales en éventails et des coupures usagées de tous les pays. Du fric à portée de main. On tue pour moins que ça.
Une vague intrigue autour d'un trafic de drogue est ici le prétexte pour brosser un double portrait. Celui de l'inspecteur Mangin un flic pas très clair à la déontologie variable très proche de la pègre et celui d'Anne alias Noria la maîtresse d'un truand reconnu mais maîtresse aussi de l'inspecteur Mangin. Ce qui signifie typiquement que nous sommes ici dans un polar psychologique où s'entremêlent les personnalités complexes de nos héros principaux. L'intrigue policière est presque trop absente et laisse donc la place à cette étude socio-psychologique du milieu, de la pègre et de la police. Dommage que le style ne soit pas au rendez-vous Dommage en effet que l'écriture ne soit pas à la hauteur du scénario, nous aurions eu là un très bon polar.
Lien : https://collectifpolar.com
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Belleville,la Goutte d'or,Louis Mangin connait le coin! Chef de groupe de la brigade du secteur,ça fait quinze ans qu'il l'arpente.Un flic bien sur mais calme,subtil et qui déteste cogner.Ce qu'il aime c'est jouer au chat et à la souris,lors des interrogatoires...Cette fois ,il n'aura pas ce plaisir.On a arrété Slimane,un gros trafiquant de drogue, et Noria sa jeune amie est en garde à vue.Elle est complice,il en jurerait,mais elle ment,nie, se débat comme un petit fauve et faute de preuves,on la relâche.Bientôt,Louis la retrouvera,plus agressive mais plus jolie que jamais.Pas de doute Mangin est amoureux et ça lui fait peur....
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Si on a la chance que la fille sorte la première, on l’arrête et on lui pique ses clefs. Quand on entre chez quelqu’un avec les clefs, y a peu de chance qu’il se méfie. Pas glauque comme combine !

Quand je vous disais que je suis pas un fou de la gâchette, même si Denizot risque d’être déçu. D’accord, un jour, s’il fallait abattre un homme, je l’abattrais, mais j’aime pas ça. Après faut donner des explications, y a de la paperasse. C’est l’horreur. Si on a le droit de tirer, dans la police, ensuite on est tout de même tenus de rendre des comptes.
Je sais, y en a qui prétendent qu’on doit « justifier » de chaque balle tirée. ...
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— Vieux, ça va, on est des poulets, vous êtes des voyous,... très bien... et alors, j’te connais pas, je suis pas en train de te chercher des crosses... Ça me dérange pas, moi, que tu sois voyou, O.K. ? que je réponds d’un ton apaisant.
L’autre sait pas quoi dire. Putain de flics. Si c’est même plus des ennemis héréditaires.
— N’empêche que ça pue le flic, répète-t-il.
— Laissez tomber... On se casse !
Je retiens mes hommes de justesse, forcément ils deviennent un peu nerveux quand on chatouille leur susceptibilité. Et les « Panzers » ce sont des braves types, mais plutôt primates. Heureusement qu’ils discutent jamais ce que je leur dis. De toute façon, on avait l’intention d’aller bouffer dans le restau en face. Suffit de traverser la rue.
— On va quand même pas se battre avec des types qu’ont un verre dans le nez ! dis-je.
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Pas moyen de se relaxer un moment. Pourtant on était peinards. A discuter d’une interpellation pour le lendemain. Un grossiste présumé.
— Tu parles qu’il est présumé, fait un de ceux que j’appelle mes « Panzers », car la légalité c’est pas leur fort.
— De toute façon, ces gens-là sont tous coupables, voilà pourquoi on s’y retrouve pas. Tous pareils, ils changent de nom, de domicile... Les frères, les neveux, les cousins, c’est une smala pas possible, dit l’autre.
Justement comme Simon Slimane a deux frères, plutôt plus pourris que lui, je me gêne pas pour dire au flic de Marseille que je comprends pas pourquoi il s’y intéresse pas.
— C’est parce que « le Chat » a été balancé ! répond-il. Autant dire un minable.
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Dans chaque sac, le flingue de service. C’est une habitude qu’on a prise. On trouve ça plus discret que de le porter à la ceinture.
Faut croire qu’on se fait des illusions sur la discrétion : un voyou, un des petits malfrats, fait mine de se boucher le nez.
— Ça pue le poulet, qu’il dit.
Ses copains se marrent. Ils attendent que ça réagisse. Ils savent pas que c’est pas mon genre. J’aime pas les rixes de bars, mais j’aime pas non plus qu’on me chie dans les bottes.
Les voyous remettent ça.
— Ça sent le poulet, vous sentez pas comme ça pue !
— Je dirais même que ça cocotte, fait l’autre.
On voit bien qu’ils se croient malins et qu’ils vont pas lâcher comme ça.
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Quand on est flic depuis un bout de temps, on est forcément désabusé sur la nécessité d’appréhender les voyous à tout prix. On les laisse vivre.
Donc, vous êtes dans un rade avec trois types.
Ah, encore une toute petite chose... Les bars de voyous, c’est aussi là que vont les flics. Pas étonnant qu’il y en ait quatre, cinq qui entrent et se dirigent droit vers le comptoir.
Parmi eux, un grand balèze, avec une dégaine de Viking. C’est moi. Je me présente : je m’appelle Louis Mangin.
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Videos de Catherine Breillat (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Catherine Breillat
À l'affiche du dernier film de Catherine Breillat, “L'Été dernier”, dans lequel elle incarne une mère de famille qui a une liaison avec son beau-fils de 17 ans, Léa Drucker revient sur ce rôle et sur ce qu'il a fait bouger en elle.
#LéaDrucker #Létédernier #CatherineBreillat
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