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EAN : 9782878442953
128 pages
Faton (03/12/2021)
3.33/5   3 notes
Résumé :
Au sein d’une riche collection encyclopédique, le musée Crozatier conserve la garde-robe en peau de serpent confectionnée par un vipéricide de Haute-Loire, mort en 1902. Fort de cet ensemble unique et extraordinaire, le musée est parti à la rencontre des serpents. De tout temps, cet animal a suscité l’effroi, le dégoût, la répulsion… Porteur d’une symbolique forte et souvent ambiguë, il est signe de vie et de mort, il guérit et il tue, il apporte la connaissance mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un petit livre très instructif sur le serpent, notamment ceux que l'on rencontre dans nos contrées.


Fruit d'une peur effroyable pour certains et corne d'abondance pour d'autres par la chimio-diversité de ses venins, il a une symbolique forte depuis l'antiquité et c'est certainement dû à l'ambivalence des réactions que suscite le reptile.


Ces aspects ainsi que d'autres sont traités avec la rigueur et précision que l'on connait aux scientifiques et spécialistes.


Agrémenté de photos de haute qualité d'une partie des oeuvres de la collection du musée Crozatier, on a le plaisir de découvrir des oeuvres afférentes au serpent, céramiques, peintures ,sculptures ,photos affiches et articles de journaux d'époque. On peut donc profiter via cette visite littéraire d'une sortie au musée un peu transformée.


Le livre fourmille d'anecdotes très intéressante et nous fait découvrir une des pièces maîtresse de la collection : les costumes en peau de vipère du chasseur vipéricide Jean-Baptiste Courtol, il vaut le coup d'oeil même s'il charge celui-ci d'un brin de nostalgie pour l'impact désastreux sur la biodiversité, c'est aujourd'hui un héritage historique et la nature reprenant ses droits, la vipère aura fini par avoir la peau de ce Némésis.


Merci aux éditions Faton et Babelio pour ce livre bien édité, docte, et aussi satisfaisant intellectuellement que visuellement.

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"Serpents" est un documentaire mêlant les croyances religieuses, les croyances populaires, l'herpétologie et une partie catalogue d'exposition.

Chaque partie a été rédigée par une ou un spécialiste dans son domaine. Chaque partie est intéressante et apporte une pièce du puzzle autour de l'histoire des serpents. J'ai particulièrement apprécié les chapitres sur la chasse aux vipères et sur l'ambivalence du rapport aux serpents dans la France rurale.
Il y a quelques répétitions mais ce n'est pas dommageable. La mise en page est impeccable, les photographies nombreuses étayent bien les propos et sont de qualité. C'est un documentaire qui va droit au but et qui m'a apporté de nouvelles connaissances aisément.

J'ai reçu ce livre grâce à l'opération Masse critique. Merci à Babelio et aux éditions FATON pour cet envoi.
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Ce genre de beaux libres de musée m'a toujours passionné. C'est vraiment un bon moment à passer lorsque nous pouvons pas nous déplacer voir l'exposition en présentiel ! Serpents est l'un de ceux-là, petit protégé du Musée Crozatier dans l'Haute-Loire.

Animal vénéré, animal craint, le serpent est généralement une bestiole qui attire les passions et les craintes. Les auteurs ont bien compris le potentiel fascinatoire de ce reptile. J'ai vraiment adoré ma lecture, l'ouvrage est vraiment abordable pour ceux qui ont déjà un petit bagage d'histoire de l'art. Les auteurs nous proposent un tour du monde de l'art, comment le serpent est vu dans les différentes mythologies à travers les siècles.

Le seul point que je trouve dommage, c'est la mise en page un peu encyclopédique de l'ouvrage. Serpents est un livre d'étude et pas tellement de loisirs. Je m'imagine mal le lire tranquillement sur la place. Par contre, j'ai appris plein de choses !
Lien : https://lamouchequilouche.wo..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le logis des chasseurs de vipères était souvent simple. Parfois ils habitaient pendant la belle saison des chaumières misérables à la lisière de la forêt ou ils s'installaient dans un fût de vin vide. Ils trouvaient également un logis dans des maisonnettes délabrées ou des fermes abandonnées, qu'ils retapaient alors provisoirement.

[p81]
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Mais dans cette crainte irréfléchie et contagieuse, c'est l'imagination, archaïque, archétypale, collective, qui commande tout, comme l'a bien vu Gaston Bachelard dans La Terre et les rêveries du repos : "Devant le serpent, toute une lignée d'ancêtres viennent avoir peur dans notre âme troublée."

[p16]
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