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3,77

sur 926 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai lu ce livre pour la première fois au collège et je l'ai adoré. Je viens de le relire pour la troisième fois et j'adore toujours autant.

L'idée d'origine est classique : les extra-terrestres arrivent sur notre belle planète. La suite l'est aussi : beaucoup de questions, peu de réponses, une humanité totalement dépourvue face à ceux qui la menacent, quelques individus qui sortent du lot. Mais là où tout change, c'est quand on examine de plus près ces Martiens. Après, on comprend très vite pourquoi tout le monde souhaite qu'ils disparaissent.

Ce petit livre se lit vite. Il est rempli d'humour et m'a fait bien rire, même si je l'ai découvert il y a plus de dix ans, que j'ai changé depuis (je l'espère) et qu'il a été écrit il y a plus de soixante ans. Si vous avez envie de rire un bon coup, lancez-vous ! Même les moins férus de lecture apprécieront.
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En ce mois de .. mars 1964, Luke Devereaux, auteur de Science fiction en pleine crise de la page blanche, tente de trouver l'inspiration dans une retraite solitaire - et légèrement alcoolisée. Alors qu'il tient le début d'une idée, " et si les martiens...." , on frappe à la porte de son repaire au fin fond du désert. Un martien. Car oui, ça y est les martiens arrivent, et l'humanité s'attendait à une attaque violente, ou une visite pacifique, à des créatures munies d'antennes, de tentacules, ou que sais-je. A n'importe quoi, sauf à ça: les martiens sont REELLEMENT de petits hommes verts de 60 à 90 cms de haut, d'aspect à peu près humanoïde. Ce que personne en revanche n'aurais imaginé (et c'est pire qu'une attaque en règle), c'est que les martiens sont d'abominables emmerdeurs, pas dangereux, mais grossiers, envahissants moqueurs et n'aimant rien tant que venir mettre la zizanie partout où ils passent, ou plutôt , partout où ils couiment ( le couimage étant leur spécialité, une sorte de téléportation, mais en mieux). Avec une prédilection pour apparaître aux endroits les plus inattendus et dans les pires circonstances. Et il n'y en pas pas un, ni même cent ou mille: ils sont un milliard, apparus d'un seul coup sur une terre peuplée de 3 milliards d'humains ( ce qui exclue d'emblée le résultat d'une gueule de bois monstrueuse de Luke), et venus semble-t-il dans le seul et unique but de semer un maximum de pagaille. Et la cerise sur le gâteau: ont peut les voir et les entendre, mais ils sont intangibles, et donc impossible de les flinguer, les brûler, les noyer, les exterminer... L'humanité va passer les pires moments de son histoire, envahie par des martiens pas dangereux en eux-même, mais qui adorent provoquer bagarres, accidents, crise de nerfs, suicides, folie...Et comme ils peuvent voir à travers les murs ou de déplacer à volonté, leur loisir favori est d'espionner les secrets, des petits ( et rapporter aux cocus les infidélités de leur conjoint) aux gros ( et dévoiler aux nations ennemies les plans ultra secrets du bloc d'en face). le chômage monte en flêche, les martiens aiment aussi mettre le souk dans l'industrie du spectacle, et la paralysie gagne au final les autres corps de métiers, seuls les psychiatres pourraient faire fortune, si les martiens ne les conduisaient pas eux-aussi à la crise de nerfs.

Ce livre date de 1955, et sous des dehors de grosse farce, avec un héros qui a tendance à abuser de la bouteille, et des martiens indiscrets, il est teinté d'humour absurde et volontiers noir, au sujet de l'industrie du spectacle, de la politique, de la guerre ( le sous texte antimilitariste ne saute pas aux yeux, mais il est bien là, moins net que dans "lune de miel en enfer", mais l'idée est la même: devant une menace commune, à quoi bon faire la guerre. Et le titre, mot pour mot traduit de l'original, référence claire à US go Home). Et bien sur les charlatans de tout poil, psychiatres, prédicateurs, fanas de new-age, crédules de tous âges et tous pays en prennent pour leur grade.

Donc pas de la SF pure et dure, mais une farce énorme (et parfois macabre) que j'ai pris plaisir à relire. Après on retrouve sur l'échelle d'un roman, le format favori de Brown qu'est la nouvelle, avec des histoires enchâssées les unes dans les autres, des personnages qu'on va suivre l'espace de quelques lignes jusqu'à une chute burlesque. donc pour ceux qui ne connaissent pas et qui s'attendent à une méga scénario béton ultra complexe, non. Il s'agit plutôt de saynètes mises bout à bout, avec quelques personnages récurrents comme liant, mais qu'est-ce que c'est drôle de voir l'humanité perdre les pédales face à des humanoïdes qui appellent tous les hommes "Toto", toutes les femmes " Chouquette" ( car les noms, ça ne sert à rien!) et répondent systématiquement à toutes les questions " c'est pas tes oignons!"
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Il y a de temps en temps de petits plaisirs qu'il faut s'accorder. Une glace, un plat délicieux, la relecture d'un roman excellent… Toutes choses qui durent une journée et dont on se souvient, si ce n'est avec émotion, toutefois avec un sourire. La première fois que j'ai lu Martiens, go home! c'était sur le conseil de mon père qui m'en avait parlé avec une étincelle dans les yeux, la même qui luit dans les miens au moment de vous parler de ce petit bijou de science-fiction humoristique.



Le postulat de base, les Martiens sont sur Terre, ils sont diaboliques et prennent plaisir à emm… tout un chacun, ne semble pas vraiment exceptionnel. Pourtant, son traitement par Fredric Brown fait de ce court roman un chef-d'oeuvre absolu. Les Martiens sont horribles : ils sont d'une rare méchanceté mais pas à la manière d'un film fantastique : leurs armes, ce sont leurs mots. Ils embêtent le monde, disent tout haut ce qui devrait rester secret, font ce genre de remarques insupportables qui feraient passer la pire des belles-mères pour un doux agneau et, surtout, appellent tous le mondes Toto ou Chouquette ce qui est vous l'avouerez le pire des manques de respect.



Martiens, go home! est de ces romans que l'on lit en s'esclaffant et en en redemandant, à la fois frustré et émerveillé qu'il soit si court. Il fait partie de ces pépites qui n'ont pas besoin de centaines de page pour montrer leur vraie valeur. Si vous ne l'avez pas encore lu, jetez-vous dessus. Et si vous l'avez déjà lu, j'espère vous avoir donné envie de le refaire!
Lien : http://www.readingintherain...
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Un petit chef d'oeuvre d'humour, à lire absolument pour tout amateur de SF et d'humour délirant. Fredric Brown était un bon artisan de l'écriture, capable d'écrire un peut tout, allant du policier à la SF, et en particulier auteur de nouvelles et textes très courts remarquables: tout vaut le coup d'être lu chez lui. Ici ce roman écrit dans les années 50 a bien pris quelques rides, mais son humour passe à travers les âges sans problèmes.
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Bienvenue dans la 4eme dimension !
J'ai adoré de roman qui m'a rappelé la série « la quatrième dimension ». Ces martiens qui viennent voir un homme en plein désert et qui ont comme défaut de dire la vérité. Une vérité qui peut vraiment déranger quant il s'agit de révéler des secrets militaires top secret. Quels emmerdeurs ces martiens ! La vérité n'est pas toujours bonne à dire !!! de plus l'écriture est super agréable à lire.
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Des petits terriens verts mal embouché apparaissent soudain sur terre. Et ils ont le don pour mettre la pagaille.

Pour ceux qui aiment l'humour. Les Martiens sont bien des petits hommes verts, mais ils révèlent tous les secrets et on ne peut pas les empêcher de nuire. Un roman amusant qui s'en prend à la politique par la bande.
Il faut se laisser prendre au jeu par ce roman qui est loin de se prendre au sérieux, et par un maître de l'humour.

Comme la majorité des livres de Fredric brown qui manie si bien l'humour et l'absurde, j'ai adoré.
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Un chef d'oeuvre d'humour plus profond qu'il n'y parait. L'invasion des martiens est surtout l'occasion d'une critique au vitriol de nos faiblesses humaines, individuelles comme collectives. C'est très cruel mais tellement drôle! Je préfère très souvent le début des romans à leur fin mais ici la fin est d'une intelligence et d'un humour rare même si elle pourradéstabiliser certains. Nul besoin d'aimer la science-fiction pour apprécier ce court roman qui se lit d'une traite et avec grand plaisir.
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Ce livre est une pépite! Drôle, original, tordu, il m'a permis de découvrir un genre que je ne connaissais pas, la science-fiction humoristique. L'histoire est simple: les martiens débarquent un beau jour, impalpables et sans armes, mais avec une puissante volonte d'enquiquiner (pour rester polie) le monde. Couimant (sorte de téléportation) d'un endroit à l'autre, d'une personne à l'autre, ils s'amusent à faire du bruit, perturber les conversations, raconter des secrets d'État et à se moquer de tous ces Totos et Chouquettes que nous sommes, et bouleversant l'économie mondiale au passage.
Le langage de l'auteur, mâtiné d'expressions des années 60, est un régal à lire. Son ton donne l'impression de lire une retranscription d'émission radio comique et bien menée ("à vous Jim" ou "retrouvons maintenant Luke"), qui rend l'ensemble très dynamique.
Celui qu'il prête aux martiens est hilarants, dans leurs mots (registre familier voire vulgaire) comme dans leur intonation méprisante et moqueuse.
L'histoire elle-même, si elle reste simple, est extrêmement amusante. Entre les faux départs, les faux espoirs, les retournements de cerveau, les improbabilités, tout est amusant.
En résumé, je conseille ce livre, comme une petite gourmandise rapide à lire, entre deux lectures, pour se reposer et se dérider la cervelle. Une très agréable surprise!
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Ils sont incroyables et malpolis, ces petits êtres verts. Drôles quand même. Hilarant.
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J'aime beaucoup l'humour de l'auteur. Voilà les martiens débarquent sur Terre et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils sont pénibles. pourquoi sont-ils là? Que veulent ils? Et surtout lorsqu'on est écrivain de science-fiction reste t'il des choses à écrire? le personnage principal va voir sa vie basculer par l'arrivée de ces martiens. Et pire sa raison en prend un coup, ou est-ce lui qui a raison? Dans tous les cas on s'amuse beaucoup!
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