AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,3

sur 33 notes
5
0 avis
4
4 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En adaptant en BD le récit de R.E. Howard intitulé "La Citadelle Écarlate" et daté de 1932, le scénariste Luc Brunschwig et le dessinateur Étienne le Roux livre un travail sérieux et soigné de 58 pages. Les nobles d'Aquilonie enrage que soit arrivé au trône quelqu'un qui ne soit ni de leur sang ni leur rang, et c'est donc tout naturellement que la ploutocratie mondialisée se serre les coudent quand s'allient traîtres intérieurs et ennemis extérieurs. On suit donc en parallèle le coup d'État conservateur du Prince Arpello de Pellia, et le calvaire du Roi Conan, trahi, capturé et emprisonné… mais qui finit par s'évader pour réaliser un contre coup d'État révolutionnaire ! (à moins qu'il ne soit qu'un pion dans la rivalité entre les sorciers Tsotha et Pellias ?)
Né pendant la Grande Dépression de l'entre-deux-guerres, Conan a été conçu par son auteur comme un héros prolétarien bottant le cul des élites corrompues et il ici on le lâche dans un univers médiéval fantastique qui utilise tous les trucs et astuces du cape épée  : bien avant "Le Seigneur des Anneaux" de JRR Tolkien, c'est ici en mélangeant histoire et horreur que naît le genre « Fantasy » ! Alors ce n'est pas le meilleur récit de l'auteur, qui n'est finalement que le prototype de "L'Heure du dragon", mais il tire son épingle du jeu avec son côté lovecraftien qui va bien : les profondeurs de la Citadelle Écarlate s'ouvre sur des abysses remplies de cauchemardesques créatures antédiluviennes, et finalement la rivalité entre le mage « noir » Tsotha et le mage « blanc » Pellias n'est pas très loin de celle des deux sorciers dans "L'Affaire Charles Dexter Ward"… Créatures et sorciers appartiennent à un autre monde dont les humains sont exclus, et c'est par une alliance de circonstance que les forces occultes prêtent ici main forte au Roi Conan dans sa quête de vengeance prenant la forme d'une course contre la montre !
C'est ce côté horrifique que j'ai trouvé un peu trop simple et un peu trop propre. R.E. Howard fait dans le primal et le viscéral pour ne pas dire dans, et là malgré les efforts des auteurs cela reste un peu trop gentil à mon goût car j'en attendais plus… Après les goût et les couleurs, vous savez ce que l'on en dit ^^
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          505
Conan le cimmérien est devenu roi d'Aquilonie, seulement cela déplait aux nobles qu'un homme du peuple se soit dressé à la plus haute place. Une conspiration va naitre pour le mettre à bas de son trône.

Un rôle à contre pied pour Conan, loin de l'image de barbare qu'il renvoie souvent. La voilà monarque éclairé et juste, aimé de son peuple et détesté des nobles de droit héréditaire.
Nous sommes dans un univers médiéval et fantastique inspiré des grandes épopées guerrières avec quelques mages pour pimenter le tout.
Le scénario est très classique : une trahison lui fait perdre son trône et le voilà qui lutte pour le reconquérir. Les événements s'enchainent assez simplement, sans grande passion. Les personnages ne sont pas plus creusés que ça. C'est sympa à lire mais c'est vite oublié.
Le dessin est sympa.
Commenter  J’apprécie          160
Une nouvelle adaptation de Conan le Cimmérien. Je n'ai pas été emballée.
Tout d'abord parce que le scénario manque cruellement d'intérêt. Une guerre des plus classiques avec un complot entendu et très classique, sans surprise. Et puis des événements qui s'enchaînent sans que ça n'a d'importance. Ou qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Reparti aussi vite que c'est apparu. La seule petite chose est la fugace critique sur la royauté, la noblesse et les privilèges. Qui n'a le droit qu'à une tirade.
Conan apparait comme un bon roi avec un passé de barbare. Ca ne va pas plus loin. Si il est sympathique il n'est pas attachant pour autant. Pas d'autres personnages vraiment présents.
C'est distrayant sans être très prenant. Ca se lit facilement.
Les dessins sont efficaces sans être très jolis.
Commenter  J’apprécie          60
Ce tome de la série des adaptations des nouvelles de Conan ne restera pas parmi mes favorites, magré quelques bons points.
Tout d'abord, je n'accroche pas du tout aux graphismes d'Étienne le Roux. Son Conan ressemble trop à un Léonidas ou un Samson et s'éloigne trop de l'idée que je me suis forgé de lui ( syndrome Buscema!). Je ne dis pas que les graphismes sont mauvais, je pense à contrario qu'ils conviennent parfaitement à ce récit médieval fantastique.
Ensuite côté récit, j'ai eu l'impression que l'auteur se devait de faire entrer une histoire trop longue pour être développé en seulement 58 pages. je ne connais pas la nouvelle originale, et ne pourrait donc faire la comparaison, mais j'ai vraiment eu le sentiment de lire un enchaînement d'événements, qui ne devaient leur cohérence qu'à la présence de Conan.
Ce qui est fort dommageable en regard du propos tenu ici. En effet Conan se pose comme défenseur du peuple face à la noblesse et à sa supériorité par naissance, et je ne peux acquiescer en a faveur...
Le point fort est le côté horrifique et surnaturel du récit ( les monstres lovecraftiens, l'implication des sorciers), surnaturel qui, chose rare, se fera l'allié du barbare.
Finalement ce n'est pas la bd que je retiendrai si je veux parler de cette série, même si elle possède quelques atouts...
Commenter  J’apprécie          64
"La citadelle écarlate" est le cinquième album de la série "Conan le Cimmérien". Une adaptation de l'oeuvre de Robert E. Howard scénarisé par Luc Brunschwig et dessiné par Etienne Leroux les couleurs sont de Hubert.
La scène d'intro lance parfaitement l'histoire, le ton est donné il vat y avoir de l'affrontement entre monstres barbares et magiciens. En fait il n'y a que ça dans ce récit, l'intrigue et les personnages manquent cruellement d'émotion et de profondeur, mis à part le flashback qui se passe dans un territoire ressemblant en tout point à l'Afrique, une époque où Conan portait le nom d'Amra, c'est d'ailleurs un des rares passages ou le visage de Conan marque une émotion autre que la rage. On ne sera même pas le non de ce Kushite qui libère Conan des geôles de l'antique citadelle, le format one-shot est probablement un peu trop court pour un meilleur développement de l'histoire qui l'aurait bien méritée.
Les auteurs ont joués sur la confrontation de deux monde, le roi Conan contre la noblesse, alors les épées, les sorts, les machines de guerre sont de sortis.
Comme à son habitude les dessins d'Étienne le Roux sont plutôt réussis, le charisme que dégage les personnages est d'un excellent niveau, mais les émotions ne sont pas au rendez-vous.
Dommage Ce Conan avait de bonne raison d'être adapté en bande dessinée, mais tout est trop court et la frustration se fait ressentir quand on referme cet album.
Commenter  J’apprécie          40
Pas mal sans plus.
RAs sur le scénario (Conan doit reconquérir son royaume/duché etc), dessin plutôt classique.
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (59) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5225 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}