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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
j'ai peu lu de cet auteur sulfureux...si ce n'est "les contes de la folie ordinaire" quand j'avais une vingtaine d'années, j'avais vu également sa "brillante" prestation face à Cavanna dans l'émission Apostrophes et depuis, rien lu de Bukowski..Nada..
Pulp est son dernier livre , sans doute pas le meilleur mais agréable à lire...
Nick Belane, détective privé à L.A., genre alcoolo, névrosé et looseur se voit confier par la grande faucheuse, la mission de vérifier si Céline (l'écrivain) ne serait pas encore vivant car il a été vu dans une librairie...oui, je sais c'est curieux ..
Parallèlement il est embauché pour retrouver le moineau écarlate...Késaco ?
Un autre client souhaite se débarrasser d'une harceleuse monstre spacial...oui, toujours étrange..
Et bien évidemment, comme bon détective privé, il file une femme supposée infidèle..bin oui quand même.
Toutes ces missions quelque peu farfelues se mêlent et s'entremêlent...Beaucoup d'humour, de légèreté, et de... vodka, un langage imagé, "toi, la conasse à bretelles je vais te mettre le cul à vif" (page 68).
J'ai passé un bon moment ...Sur mes étagères, j'ai "Avec les damnés", je vais donc poursuivre avec Buk
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Reçu dans le cadre de masse critique, le dernier roman de l'auteur paru avant sa mort, le personnage est un privé enquêtant sur des cas délirants sans ni queue ni tête. Il est notamment à la recherche de Louis Ferdinand Céline à Los Angeles, il parle un peu de Fante, il traque une créature venue de l'espace.
C'est le chant du Cygne, il passe son temps dans les bars à picoler. Il roule en coccinelle à se demander si les frères Cohen ne s'en sont pas inspirés pour leur personnage de privé dans the big lebowski.
C'est marrant soit c'est parce que j'ai vieilli ou c'est l'auteur mais je n'ai pas trouvé le mordant des précédents bouquins, le côté borderline.
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"Pulp" faisait partie des quelques écrits de Bukowski à n'être pas encore passés entre mes mains alors que je fréquente cet auteur depuis mon adolescence.
Ce roman m'a toutefois laissé perplexe...
Outre le fait qu'il s'agit d'une forme de parodie des romans de détective à la Chandler, saupoudré d'un hommage tout personnel aux romans de gare (SF et polar), avec des clins d'oeil aux goûts littéraires de Bukowski (Céline notamment), qu'est-ce-que ça raconte d'autre ?...
Je l'ai trouvé un tantinet longuet, mais heureusement que le verbe du monsieur fait passer la pilule.. Et cet humour "non-sensique" du plus bel effet parfois !
Agréable, mais pas son meilleur à mes yeux.
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Je n'ai pas découvert Charles Bukowski à cette occasion. J'ai en effet lu il y a quelques années ses "Contes de la folie ordinaire" et "Journal d'un vieux dégueulasse" qui, s'ils m'ont souvent agacé par leur grossièreté et leur misogynie, n'en sont pas moins dotés d'une poésie -dans le genre abrupt- et d'une sincérité qui ont fini par me séduire.
"Pulp", dont le synopsis m'avait pourtant mise de bonnes dispositions, ne m'a même pas divertie…

L'avantage, avec Charles Bukowski, c'est qu'on sait de suite où l'on est, c'est-à-dire dans l'envers du politiquement correct. Pas de ronds-de-jambe ni de fioritures, dès les premières lignes le ton est donné, et la personnalité du narrateur plantée. Nicky Belane, réputé être le meilleur privé de Los Angeles, subit depuis trop longtemps une solitude qui le rend sensible au moindre stimuli sexuel (une voix de femme "genre le sexe sur la langue" ou la photo d'une autre qui lui donne une envie immédiate de "coincer cette pute le dos au mur"), et fournit à l'auteur un prétexte pour déverser tout au long du roman quantité d'insanités qui feront hurler les féministes et tourner de l'oeil les culs-bénits (quoi que la probabilité que ces derniers ouvrent un livre de Charles Bukowski soit très faible, voire nulle).

Mais de quoi est-il ici question, digressions libidineuses mises à part ?

La Grande Faucheuse -représentée sous les traits et la silhouette d'une bombe omnisciente- fait appel à notre héros pour qu'il retrouve Louis-Ferdinand Céline qui, plutôt que de jouir du repos éternel qu'il est censé avoir atteint, se promène impunément dans le monde des vivants, passant une grande partie de son temps à fureter en librairie à poser moult questions sur Faulkner et McCullers. Belane est en même temps mandaté par deux autres clients dont l'un cherche un mystérieux Moineau Ecarlate, quand l'autre souhaite simplement obtenir des preuves de l'adultère de sa femme.

Evidemment, la résolution de ces différentes missions n'a ici guère d'intérêt sauf pour Belane, que sa passion pour les courses et sa consommation frénétique d'alcool mettent fréquemment à sec. L'ensemble est une succession de rebondissements loufoques -avec leur lot de bagarres et de courses poursuite-, de dialogues délirants, de cuites et de leurs lendemains peu glorieux, mélange de codes du roman noir et d'absurde. le quotidien du héros, quand il ne pourchasse pas ses cibles, est morne et désespéré, plombé par le bilan d'une vie d'échecs sentimentaux, et le las écoeurement que procurent la laideur du monde et la vacuité de l'existence.

Alors oui, j'ai de temps en temps souri à certains traits d'esprit bien placés, aux références littéraires (Fante, Celine) que l'auteur glisse comme en passant dans son texte, j'ai apprécié les passages où le narrateur semble lui-même se moquer d'un mal-être existentiel qu'il exprime avec une grandiloquence volontairement expéditive à laquelle il entremêle la crudité de réflexions prosaïques… Mais la plupart du temps, avec son humour au premier degré, sa vulgarité, son histoire qui se perd dans des circonvolutions répétitives, ce roman m'a juste ennuyée.

"Vivre épuise quand on ne cesse de perdre."
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Charles Bukowski a dédié son dernier roman à la "littérature de gare", et c'est bien une fiction "pulp" qu'il a écrite. C'est loufoque, foutraque, avec un privé alcoolique, des femmes fatales, des flingues, des extra-terrestres, des bourre-pifs, Céline en vie, et un moineau écarlate. C'est surtout un ultime ouvrage rongé par la mort ; pour une fois, le narrateur paraît plus obsédé par la Grande Faucheuse que par le sexe ou l'alcool, ce qui vaut certaines tournures de phrases... très céliniennes.
Mais j'ai quand même ressenti une petite déception en lisant ce roman, et je conserve un meilleur souvenir de ses "contes de la folie ordinaire" et autres "women".
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Nick Belane est un détective privé qui habite L.A, roule en coccinelle, n'a pas un rond et est solitaire (comme tous les détectives privés des romans). A ce tableau, on peut ajouter qu'il boit comme un trou tout ce qui contient un mélange d'eau, de sucre, de céréales, d'alcool : cela va de la bière chinoise à la vodka. J'aurais dû compter tout ce qu'il s'était enquillé tout au long du roman. Bref. Nick essaye de faire fructifier sa petite entreprise. Aussi, accepte-t-il de travailler pour un homme qui soupçonne sa femme d'être infidèle, de se mettre à la recherche du moineau écarlate et de mettre sur la main sur Céline bien qu'il soit mort officiellement. D'ailleurs, on peut en douter puisqu'il l'a vu à la librairie de Red ! Maintenant il n' a plus qu'à s'assurer de son identité.
Tout au long de ses pérégrinations Nick va cotoyer des malfrats mais surtout la grande faucheuse, présente de façon incessante.

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le texte nous entraîne de façon dynamique avec des remarques parfois percutantes, de l'humour, des paroles brutes de décoffrage qui siéent si bien au personnage et à son environnement. On suit les aventures de ce détective et l'on cotoye des êtres en se demandant parfois si le héros rêve, s'il est mort mais au final, peu importe : on le suit et on plonge avec lui.

Premier roman que je lis de cet auteur et très bizarrement je serais bien incapable de dire précisément le ressenti que j'en ai. Je suis heureuse de l'avoir lu, il aurait manqué à ma "culture" littéraire si je ne l'avais pas lu mais je pense que j'aurais préféré quelque chose de plus fort.
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Je ne sais pas si vous connaissez les écrits de Charles Bukowski, c'est quelque chose de très singulier, il a un style très à lui.
Quand on entre dans un de ses romans on oublie qu'il faut prendre des gants avec les gens.
Tout est très cash et très trash aussi.
Ce que j'aime dans ses romans ce n'est pas le contenu c'est la façon qu'il a de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
Alors évidement rien n'est politiquement correct et tout est à remettre dans son temps mais si vous aimez les choses un peu borderlines, je pense que ça devrait vous plaire. 😏
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Pulp appartient à la dernière période de l'écrivain, c'est même son dernier livre. Alors atteint d'un cancer qu'il relate avec lucidité et sans pudeur par moments dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau" (ce titre !), l'écrivain évoque aussi un dernier roman qu'il écrit tranquillement comme ça lui vient, pour se faire plaisir. Et il est évident que le plaisir de "Buko" est ici aussi le plaisir du lecteur.


C'est du pur Bukowski, donc irrévérentieux, drôle, ironique et crade, enrobé façon roman de gare (d'où le titre) ou plutôt vieux polar vaguement policier avec la figure éternelle du privé (Bukowski une fois de plus qui fait un dernier clin d'oeil goguenard à son lecteur amoureux transi) minable dans un récit qui zappe allégrement de droite à gauche et dynamite un peu tous les codes.


Buko s'offre une dernière fois le grand ride, botte le cul des gens, côtoie des monstres de l'espace, de multiples personnages de femmes fatales (dont La Mort en personne qui vient lui demander de retrouver Louis-Ferdinand Céline, pas mort et bien vivant en Amérique. Bel hommage d'un écrivain à un autre du coup) dans un roman sympathique mineur où l'issue ne peut que cacher un adieu émouvant d'un auteur à ses fans.
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
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« J'avais une visa Gold. J'étais vivant. Encore que ... Je commençais même à me faire à l'idée que je m'appelais bien Nick Belane. »

Pour son dernier roman, le vieux Hank, d'un vigoureux coup de manivelle, met en branle le déconophone qui fonctionnera à plein tubes pendant les moins de 200 pages de cette parodie de roman noir des années 30.

Nick Belane, le meilleur privé de L.A. est missionné par deux pulpeuses clientes, la grande faucheuse et une monstresse de l'espace. Tout en enquêtant sur une épouse infidèle, il devra, en dehors de sa routine habituelle qui consiste à écumer les bars, éponger de la vodka et s'embrouiller avec son bookmaker, retrouver l'écrivain Céline, collaborer au plan d'invasion de la planète Zaros et accessoirement retrouver le moineau écarlate, sans bien savoir ce que c'est.

Je ne classerais pas cette pochade à caractère métaphysique au même niveau que Women et Factotum. La lecture de cet opus aux dialogues parfois absurdes est amusante. Les missions trépidantes et loufoques du dernier alter-ego de Bukowski sont teintées de mélancolie mais on sent que la force habituelle de ses textes n'y est plus.
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