Code Lupin : Un Da Vinci Code normand

Ce n'est sans doute pas le meilleur Bussi, mais en tous cas il donne envie de relire tous les livres de Maurice Leblanc !

J'ai eu un peu de mal, je l'avoue, à arriver au bout de ce court roman, dont je ne saurais dire si c'est vraiment un roman, ou un guide touristique du pays cauchois, ou un essai sur l'univers lupinesque de Maurice Leblanc.

Alors certes, je sais aussi que c'est le premier roman que l'auteur a publié et que, comme souvent avec les premiers romans, il pêche par excès. Ici l'excès est dans le trop de noms de lieux, trop de citations d'oeuvres de Maurice Leblanc, trop de parallèles faits, les ficelles (ou ressorts) trop visibles, et pour finir on s'y perd et on ne sait plus trop (!) quelle est l'histoire.

Pour ne pas verser moi-même dans le trop, je passe sur la bluette entre le professeur quinqua séduisant et sa jeune étudiante espagnole dont les fulgurances dans l'enquête feraient pâlir le meilleur enquêteur. Chacun se fera son opinion.

Bref, contente d'avoir retrouvé l'univers d'Arsène Lupin, mais je me dis qu'avec le talent de conteur que Michel Bussi nous a montré depuis, il n'écrirait plus, aujourd'hui, ce roman de cette manière, et c'est tant mieux. Cela dit j'aime tellement cet auteur, qu'il ne me reste que deux ouvrages de sa biblio pour avoir tout lu de lui.


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Ayant lu un des livres de Michel Bussi, je me suis lancé comme objectif de découvrir sa bibliographie et j'ai donc commencé par le premier roman qu'il a écrit. J'avoue que j'ai été un peu déçue car j'ai eu l'impression de lire un ouvrage touristique. Pour autant, l'histoire est intéressante, mais je me suis un peu ennuyée. Par contre, j'ai beaucoup aimé la description des personnages.
Bref, déçue, mais je continue ma lecture de l'oeuvre de cet auteur !

Un bon livre, que j'aurais probablement mieux apprécié si j'avais lu les livres de Maurice Leblanc et/ou si je connaissais les lieux normands dont parle Michel Bussi.
C'est clairement pas le livre du siècle mais c'est divertissant. Je l'ai lu parce que j'avais besoin de lire quelque chose de léger.

J'imagine que Michel Bussi a écrit ce « Code Lupin » après avoir lu « le nom de la rose » ou "Le pendule de Foucault ». Il a tenté d'écrire un livre de la même trempe, dont l'action se déroule en Normandie, dans le pays cauchois précisément, avec comme personnages principaux un professeur d'université, et une de ses élèves, Espagnole, brillantissime et… très belle.
Voilà, à la suite de la découverte d'une pièce d'or sur une plage, se déroule la quête d'un trésor dont on ne sait pas grand-chose, mais qu'on peut découvrir si l'on est capable de décoder le code Lupin, en s'aidant des aventures du fameux Arsène du même nom, et de son auteur Maurice Leblanc qui aurait jalonner son oeuvre de repères géographiques permettant de le localiser.
N'est pas Umberto Eco qui veut, et l'essai n'est pas vraiment transformé pour utiliser un vocabulaire rugbylistique.
Mais c'était son premier livre, et Michel Bussi nous a montré tout son talent par la suite avec « Un avion sans elle » et surtout « Nymphéa noirs ».
(Je n'en ai pour l'instant pas lu d'autres, mais c'est en projet ».

Premier livre publié de l'auteur, Code Lupin nous ancre dans l'univers d'Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur issu des romans de Maurice Leblanc. Roland Bergton est persuadé qu'un code se cache au coeur des aventures d'Arsène, code qui mènerait à un véritable trésor...

Alors certes, il y a beaucoup de détails, de références aux romans de Maurice Leblanc, et il n'est pas toujours facile de s'y repérer. Je n'ai jamais lu les aventures de Lupin, mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ma lecture. Car on assiste ici à une vraie chasse au trésor, à travers des lieux qui existent vraiment, des indices qui sont bien réels.

Si je peux me permettre une petite critique, je dirais que je n'ai pas totalement apprécié la relation entre le professeur et son étudiante, un peu trop cliché à mon goût. Je pense sincèrement que cela n'apporte pas grand chose au récit, et qu'on pourrait s'en passer. Concernant la finalité, je l'ai trouvé touchante, mais pas tellement surprenante.

En définitive, c'est un bon petit roman qui se lit plutôt bien, que je trouve prenant, mais qui peut vite déranger si vous n'êtes pas intéressé par l'univers d'Arsène Lupin.

Pas de réel engouement pour ce roman policier "calqué" sur le Da Vinci Code de Dan Brown. Si l'idée est tout à l'honneur de Michel Bussi, il faut reconnaître que le suspense est loin d'être aussi palpitant que le roman américain. Pour les profanes des romans de Maurice Leblanc et de son personnage, les longues descriptions et informations littéraires et historiques s'y rapportant peuvent malheureusement rendre cet ouvrage longuet et quelque peu ennuyeux par moment. En revanche, le sujet du livre donne vraiment envie d'aller parcourir les sentiers d'Etretat et ses alentours et de découvrir les romans de Maurice Leblanc. Peut-être qu'à trop vouloir imiter l'intrigue du Da Vinci Code, Michel Bussi n'a pas su mettre en valeur à l'époque sa plume d'écrivain qui fait son grand succès aujourd'hui.

Premier polar de cet auteur, qui depuis a largement fait son succès. Ce premier opus n'est quand même pas un Da Vinci code, faut pas exagérer ! L'atmosphère Arsène Lupin est néanmoins agréable.

Roman avec pas mal de longueur mais qui qui au final est entrainant si on s'intéresse un peu à la Normandie ou Arsène Lupin.
Je reste un peu deçu pour mon premier Bussi, à voir les prochains...

Sans doute ai-je déjà trop lu d'énigmes ésotériques à la Da Vinci Code pour ne pas déjouer les ficelles du genre ? Ou noter les maladresses, les facilités de la narration ?
Je me réjouissais de lire ce polar "à la manière de" et j'avais entendu le plus grand bien de cet auteur. Certes, le roman se lit rapidement, aisèment, et c'est un premier roman auquel on pourrait pardonner ses défauts, mais quelques jours après ma lecture, seules deux choses m'ont marquée :
- je ne me souvenais plus de la fin...
-la carte du triangle d'or cauchois avec les lieux réunis entre eux par des traits et qui inscrivent le mot "Lupin"...procédé un peu tiré par les cheveux !
Reste que ce livre donne une très belle image de la Normandie de Maurice Leblanc et l'envie de relire son oeuvre ;o)