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sur 3445 notes
Le lecteur ouvre le roman sur un courrier de la gendarmerie concernant des cadavres...Bon...?!
Puis, nous faisons la connaissance de Jamal Salaoui qui court le long de la falaise, trouve une écharpe rouge, voit, une fille au bord et veut l'aider... Mais elle saute.
A partir de ce moment là, le décor est planté. Nous allons suivre Jamal dans sa vie après ce fait car voir une personne "se tuer" sous ses yeux, on ne vit plus de la même façon après, forcément...
Il est logé chez André Jozwiak, l'hôtel-restaurant "La sirène" sur le front de mer d'Yport.Il est venu quelques jours pour s'entrainer pour l'Ultra-Trail du Mont-Blanc qu'il veut faire comme un but dans sa vie d'unijambiste: "La course la plus dure au monde. Il ne doute de rien le petit , hein?"
A partir du moment où cette fille a sauté, la vie de Jamal a un pris une autre tournure.
Dans un décor normand très bien décrit par Michel Bussi, nous allons suivre, avec maintes rebondissements, l'évolution de l'enquête : la fille est morte.
Qui est-elle? Pourquoi?Comment l'écharpe s'est-elle nouée à son cou?
Un roman difficile à refermer car forcément il y a une belle région, les embruns, la mer, Jamal et ses connaissances. Un auteur qui nous fait sursauter avec des rebondissements inimaginables.
Je n'avais pas envie de laisser Yport.
Je ne veux pas en raconter de trop, comme d'habitude, car les romans de Michel Bussi doivent se découvrir sans a priori.
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Assurément Michel Bussi est l'auteur de thriller made in Normandie du moment. Un avion sans elle avait conjugué les éléments qui font le succès d'un thriller : une écriture simple et une intrigue ayant ce qu'il faut de suspense et de rebondissements. N'oublier jamais s'inscrit dans cette lignée et j'avoue même avoir préféré celui-ci à Un avion sans elle.

L'objectif de Jamal Salaoui est de participer à l'ultra trail du Mont Blanc et pour cela il s'entraîne dur, boosté par un mental d'acier et une force de caractère qui lui feraient presque oublier sa prothèse à la jambe (et oui notre protagoniste est unijambiste). Sa passion l'a ainsi emmené à Yport, charmante bourgade de bord de mer près d'Etretat. Comme tous les matins Jamal effectue sa course qui lui fait prendre les impressionnantes falaises balayées par le vent et la mer impétueuse. Pourtant il aurait mieux fait de ne pas se lever car il assiste impuissant à la chute d'une jeune et mystérieuse jeune femme, dont la robe déchirée laisse supposer qu'elle a été la victime malencontreuse d'un viol. Désemparé, Jamal a tenté d'empêcher la jeune femme de sauter en lui lançant l'écharpe rouge qu'il a trouvée non loin. Mais par un concours de circonstance, appelons ça la fatalité, la femme tombe. Ce qui était un triste accident devient légèrement compliqué lorsque le corps de la victime est retrouvé sur la place certes, mais avec l'écharpe autour du cou… alors quelle version croire (surtout quand il y a deux témoins) ? Les ennuis commencent pour notre bouc émissaire tout trouvé, jeune beur de banlieue en plus (oh le vilain délit de faciès). Histoire de corser la chose, Jamal commence à recevoir dans sa chambre d'hôtel (anonymement cela va sans dire) les éléments (récit, articles de presse, comptes rendus de police…) d'une affaire criminelle jamais résolue à Yport : le viol puis le meurtre de la jeune Morgane Avril, 19 ans, 10 ans plus tôt, victime qu'on avait retrouvée avec une belle écharpe rouge autour du cou… tiens tiens. Une deuxième affaire similaire (le viol puis le meurtre de Myrtille Camus et toujours la fameuse écharpe rouge) toujours en Normandie est envoyée à Jamal.
Aidé d'une étrange comparse sexy en diable avec qui il noue des liens plus qu'intimes, notre bouc émissaire de compétition va mettre le pied dans un engrenage infernal qui lui fera perdre ses repères, ses certitudes et avec cela une question lancinante qui devient omniprésence à fur et à mesure des pages : est-il si innocent ? N'est-ce pas bizarre après tout ? le lecteur commence à douter (pour ma part cela s'est fait assez vite). Y'a pas à dire, Michel Bussi m'a bien manipulée avec son histoire et j'ai été surprise du dénouement auquel je ne m'attendais vraiment pas, challenge plus que relevé ! J'ai lu ce roman d'une traite, tournant avidement les pages, avec une seule obsession en tête : non ça ne peut pas être ce pauvre Jamal, c'est trop simple, trop facile, la vie n'a pas été tendre avec lui, alors non non et non ! Rythme, ambiance pluvieuse au rendez-vous (la Normandie en automne ne vend clairement pas du rêve mais au moins ça m'a évité d'acheter le guide vert de la région car on voyage bien dans ce thriller :)), enchaînement des situations, moult rebondissements, N'oublier jamais est un thriller efficace.
Le petit bémol et c'était déjà ce que je reprochais à Michel Bussi, réside dans le traitement un brin caricatural de certains personnages, (soyons honnêtes il s'agit du ras des pâquerettes de la psychologie) et une écriture qui manque clairement de relief et de caractère (certaines phrases sont franchement plan-plan et creuses). Certes ce n'est pas le thriller de l'année mais c'est au moins l'assurance de ne pas s'ennuyer et je dis merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour m'avoir fait passer cet agréable moment.

Lien : http://livreetcompagnie.over..
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J'aurai peut-être du me garder Nymphéas noirs pour la fin, parce que sincèrement, depuis ce premier livre de l'auteur, tout ce que je lis de lui ne me captive pas tellement... C'est le cas ici aussi... Une histoire que j'ai trouvé très bof, des personnages que j'ai trouvé très bofs, un dénouement que j'ai trouvé très bof... Bref, une lecture très bof, bof, bof... Y'a que le cadre de la côte normande que j'ai trouvé intéressant... bon j'exagère un peu... un peu...
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Michel Bussi est passé maître dans l'art de conduire le lecteur sur de fausses pistes. Je soupçonne que Bussi, fut brimé par ses chefs scouts et sous couvert de l'activité « signe de piste », ceux ci l'ont sans doute laissé errer au moins une fois en pleine montagne. Par vengeance il a peaufiné une méthode, une sorte d'éloge de l'impasse pour tromper ses lecteurs et les mener en bateau.

Simple hypothèse bien sûr, chez ce prof de Géo, qui a rêvé que Jamal un jeune handicapé pouvait faire l' UTMB, Ultra trail du Mont Blanc, soit 170km avec une prothèse et un dénivelé impressionnant de 7500m.

Jamal Salaoui toujours prêt, est un excellent coureur, il fait flèche de tout bois sur le chemin des douaniers, il y rencontre par hasard une beauté canon qu'il notera 20 sur 20, cette aventure le perdra. Pour savoir comment lisez le pavé de 501 pages. Il fera le tour du Mont Blanc, d'une bien curieuse manière !

Un personnage me semble réussi, l'inspecteur Piroz, célibataire et amateur éclairé de calva, à une encablure de la retraite, on lui a confié l'affaire car réputée insoluble. Mais tout n'est pas soluble dans l'eau : « mais dans l'alcool c'est autre chose Salaoui » aurait confié Piroz. Amateur de maquettes de bateaux, il est roublard et subtil, et ne croit en l'innocence de quiconque, sauf à l'innocence de Jamal, qui ne pense qu'à courir, sauf qu'il est là au mauvais endroit et au mauvais moment !
Paradoxe, manque de pot pour Jamal, Piroz a compris le fin mot de l'histoire !

La gamine, Ophélie Parodi de l'institut St Antoine, échange des photos de ses conquêtes,avec Jamal, membre du personnel. Ophélie est aussi un personnage insolite. Ils se communiquent des appréciations sur leurs rencontres, c'est un jeu sans enjeu quoi que.
J'aurai aimé que 2 ou 3 acteurs de cette fiction soit plus analysés, mieux charpentés pour donner du corps à une alchimie un peu mécanique.

Une écharpe rouge, des suspects évidents, il faudra attendre la quatrième version, pour connaître l'auteur du drame. C'est une intrigue superbement construite, mais ça manque d'âme, de passions, de névroses, d'idées noires.
C'est limpide bien écrit, un peu froid sauf notre Piroz.

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Je ne comprends pas bien l'engouement autour de ce livre.
Pour moi, quand un auteur écrit un thriller, il signe un contrat avec son lecteur : l'obligation morale de ne pas complètement se payer sa tronche.
Et malheureusement c'est un peu le cas ici. Ça se lit bien. Pas que le style soit particulièrement remarquable, mais ça fonctionne. C'est un page turner classique... Et ça vous rend d'autant plus furax quand vous en arrivez à la résolution de l'histoire.
Sans spoiler, disons qu'il y a des lignes d'intrigues, des mécanismes, des idées qu'un auteur n'a pas le droit d'utiliser pour justifier son schmilblick. A moins de le faire de manière absolument bien ficelée et documentée. Aussi, tout ce qui est doubles maléfiques, intoxication au souffre, multiples personnalités, envoutement vaudou, utilisation d'un doppelgänger etc. ne sont PAS des choses à exploiter si on veut éviter le risque du ridicule. Pas plus que les chagrins d'amour ressassés au point d'en devenir un fétiche déviant d'ailleurs. Mais d'accord, il faut bien écrire quelque chose... tant que ça tient la route !
Malheureusement il y a des énormes défauts à ce niveau dans N'oublier jamais. Si le plot initial est assez original, il se développe à travers des idées absolument clichées, des ficelles évidentes dès le premier tiers du livre, des justifications poussives, et surtout de spectaculaires incohérences. Autant sur le fond que sur l'exécution.
On notera qu'au moins l'histoire n'est pas linéaire, et les personnages -pas vraiment denses mais atypiques- sont encore crédibles dans leurs interactions. J'imagine également que les scènes de romances mielleuses et érotiques sauront trouver leur public pour donner de l'épaisseur à la lecture. 'Pas été mon cas soit dit en passant.

Bref, je n'ai pas passé un mauvais moment, mais je déteste avoir envie de balancer un bouquin contre un mur après l'avoir refermé. Tout dépend de ce que vous recherchez. Mais si êtes le genre à aimer disséquer un thriller pour en comprendre le fonctionnement et être heureux de voir votre égo justement assassiné dans la surprise de ce que vous n'auriez pas vu venir, passez votre chemin.

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Si l'invraisemblance n'existait pas dans certains romans , on ne lirait que des faits crus , tristes et trop réalistes .
Le quotidien nous apporte assez d'épreuves pour que nous nous devions l'évasion dans le rêve , le merveilleux , l'imaginaire .

Michel Bussi excelle à raconter des histoires tordues , mêlées d'imbroglios , dans des dédales ou l'on se perd , où l'on se cherche , où l'on idéalise .

Cependant , il nous fascine toujours grâce à son humour , sa verve , ses descriptions pittoresques et ses portraits tirés à quatre épingles .

Par ses compétences de géographe , il nous emmène dans ce lieu magique dont de nombreux artistes ont glorifié la beauté : musiciens , photographes , sculpteurs , peintres , écrivains ; comme Claude Monet , Guy de Maupassant , Maurice Leblanc ou encore Jacques Offenbach .

Alphonse Karr , écrivain romantique du dix-neuvième siècle , disait : " Si j'avais à montrer la mer à un ami , pour la première fois , c'est Etretat que je choisirais . "

L'auteur plante son décor à quelques kilomètres de là :
Yport , un petit village de pêcheurs que dominent des falaises de craie .

(... )" ce jeune beur handicapé qui partait courir chaque matin sur le sentier de randonnée , avec une jambe musclée et une autre qui se terminait par un pied vissé dans une basket . " p. 16
Jamal !
Ses challenges : " _ Devenir le premier sportif handicapé à participer à l'Ultra- Trail du Mont Blanc .
_ Faire l'amour à une femme plus belle que moi.
_ Avoir un enfant .
_ Etre pleuré par une femme quand je serai mort .
_ Payer ma dette avant de mourir . " p. 489 .

Son premier pari est immense car l'Ultra- Trail est un événement sportif composé de 7 trails dont 4 en ultra-endurance en pleine nature et de très longue durée en traversant la France , l'Italie et la Suisse .
Xavier Thévenard en fut le vainqueur en 2013 , 2015 et 2018 sur une distance de 171 kilomètres en 20 h. 44 min.165 secondes ( Wikipedia ) ( Il n'était pas handicapé ! )

Ses autres défis semblent plus raisonnables et il y réfléchit en parcourant les falaises .

Mais pourquoi passe-t-il à cet endroit ?
Pourquoi son sang ne fait-il qu'un tour en voyant la belle inconnue si près du précipice ?
Pourquoi s'arrête-t-il ?
Et surtout , pourquoi se sent-il poursuivi par la mort de celle-ci ?
Comment un jeune beur handicapé peut-il être pris au sérieux ?

Ah merci , monsieur Bussi !
On s'attache à lui ; on lui trouve mille raisons d'être un homme propre , correct , gentil , courageux ; on rentre dans son cauchemar , tissé par une Néphila géante ; on avale page par page en retournant vérifier tel et tel propos
et puis la toile d'araignée s'agrandit , s'agrandit et on se perd avec lui .

Et voilà , votre piège a fonctionné , une fois de plus !
Et j'ai aimé !

A chaque lecture de cet auteur , le fond d'écran de mon ordinateur se métamorphose .
J'ai choisi " Etretat " de Claude Monet , peinture assez glauque qui reflète le destin du jeune Jamal .


















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Michel Bussi n'est pas pour moi un auteur inconnu. L'été dernier, j'ai cédé à l'attrait du tout récemment sorti en poche Un avion sans elle. Lu en quelques jours, j'ai aimé son intrigue, un peu moins les personnages qui frôlaient la caricature... Mon billet d'alors vous le prouvera !
C'est donc avec un peu de circonspection que je me suis plongée dans N'oublier jamais. La couverture n'est pas mal du tout, le volume pèse son poids entre les mains, mais ça passe, par contre que dire du titre ! Pourquoi absolument essayer de faire croire que c'est du Musso ou du Lévy ? « N'oublier jamais », franchement, on a déjà fait mieux !
Et l'histoire ? Eh bien, elle n'a rien de déshonorant, est plutôt bien écrite et globalement vraisemblable. Quoiqu'au début, je me sois posée des questions sur la-dite vraisemblance ! Cette jeune fille qui se suicide en se jetant d'une falaise devant un malheureux jeune homme (beur, handicapé, et travaillant dans un institut pour enfants à problèmes) qui s'entraîne en bord de mer, et qui sera le suspect idéal pour la police, bon, cela passe encore, mais quand l'écharpe qu'il a tenté de lui lancer se trouve nouée autour du cou de la victime au sol, on a du mal à y croire. D'autres points paraissent, tant à Jamal qu'au lecteur, totalement incohérents, et pourtant ils trouveront leur explication au fil d'innombrables rebondissements. On ne peut pas accuser l'auteur de manquer d'imagination, ni de ne pas savoir construire un roman. Ce polar n'est pour moi pas à la hauteur de mes polars préférés, ne vaudra pas Mankell, Nesbo ou Connelly, mais accomplit honnêtement son rôle de page-turner... Cinq cent pages en deux jours et demi... Une lecture d'été agréable, avec des personnages un peu moins impossibles que Un avion sans elle.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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Je viens de terminer mon énième Bussi ( eh oui, quand on aime, on compte pas ! ).
Ce livre est surtout le journal de bord de Jamal Salaoui qui s'est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment : une fille s'est suicidée sous ses yeux. En plus, c'est un " beur " ( non, non, je ne suis pas raciste, c'est lui qui le dit ) qui a grandi , je cite : « dans la barre Balzac de la cité des 4000 à La Courneuve » .
Tous ( presque tous ) les romans de Bussi sont addictifs. Une fois plongé dedans, il faut une volonté de fer pour en sortir. C'est que, en dehors de la lecture, la vie quotidienne continue.
Ce roman est un point d'interrogation continu, jusqu'à la dernière page.
Et là, je me dis : mais où va-t-il chercher tout çà !
Je me répète peut-être, je l'ai peut-être déjà dit dans une autre critique. Mais çà ne fait rien, c'est ce que je pense toujours à la fin !

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Pas la peine de vous résumer le livre, vous l'avez lu ou vous le lirez.. Quant a moi... Quand est ce que j'arrêterai de lire les livres de Bussi? Quand il n'y en aura plus... !

Michel Bussi encore une fois nous prouve que même lorsque l'on pense savoir le fin mot de l'histoire, et bien non, loupé!
OK, dans chacun de ses livres on peut se dire cela. Néanmoins, pour ma part, je n'y penses même pas sur le moment. Je suis persuadée de tenir le ou les coupables, sans me dire "bah non, c'est Bussi, je le saurais qu'a la fin".

Je vous l'accorde, peut être suis je une lectrice facile mais encore une fois, l'écriture fluide et les multiples personnages m'ont séduite.

Une intrigue qui je pense reflète également une critique des stéréotypes, notamment autour du personnage principal, Jamal Salaoui.

Bref, j'ai accroché, j'ai beaucoup aimé, et même quand on croit a une happy end (pas de bluff cette fois Michel, il reste encore trop de pages) et bien on peut se rhabiller. Mais même si je n'y crois pas, j'attends le rebondissement avec impatience et je me languis de savoir finalement ce qu'il se passera.

Bref (encore et toujours), chouette lecture !
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Un bon polar où le suspens est conservé jusqu'à la dernière page. Malgré tout, l'histoire prend des tournures qui nous éloignent d'une possible réalité. Mais un roman est aussi fait pour nous embarquer dans un rêve impossible. Je reste donc sur une note positive. Ce livre est comestible et je conseille aux amateurs du genre de s'en régaler.
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