Carancro, en bon anglais dire Carrion Crow (le corbeau charognard), est un village de
Louisiane ou plutôt d'Acadie, proche de Lafayette. C'est dans cette autrefois contrée de Nouvelle France que les Créoles et autres Acadiens canadiens de Nouvelle-Ecosse ont été déporté lors de la colonisation britannique de 1760.
C'est vers 1850 qu'une jeune femme échoue chez Sosthène Grandnégo avec son fils :Bonaventure Deschamps alors nourrisson. La mère meurt rapidement et Bonaventure est alors élevé avec Zoséphine, la fille de Sosthène alors de deux ans sa cadette. En grandissant, Bonaventure se rélève un garçonnet à part, jouant comme les filles, ayant peu ou pas d'ami sinon Zoséphine, studieux et curieux il apprend à lire et à écrire avec le curé de la paroisse.. Non loin de là habite Athanase, neveu du couple Gradnégo.Sa passion : jouer du violon dans les bals . Zoséphine aime danser, Bonaventure aime regarder Zoséphine mais n'aime pas Anathase qui fait danser Zoséphine. Bonaventure confesse son élan pour celle qui est comme sa soeur au curé de la chapelle. Athanase a 15 ans lorsque la guerre de Sécession fait rage et enrôle tout les enfants en en faisant des hommes avant l'heure. Athanase le violoneux, s'engage.
La fin de la guerre et la démobilisation arrivent mais Athanase ne revient pas à
Carancro. Alors que la voie du coeur de Zozéphine paraît libre, Bonaventure désespérément part à la recherche d'Athanase….
Ce roman de 121 pages est semble-t-il un classique du genre Acadien des Etats-Unis. Publié initialement en 1887, il s'avère être le premier volet d'un triptyque dont le personnage central est Bonaventure Deschamp.
C'est une petite balade dans le bayou et les états du Sud , elle aurait pu être dépaysante, mais je m'y suis perdue. le style est pourtant assez concis, clair et rythmé, il est aussi fort poétique et est parsemé de figures de style qui donnent du champ et de la profondeur au texte. Mais il a manqué un quelque chose pour me faire embarquer dans ce trio amoureux. le canevas du texte est typique , peut-être même trop car on devine l'issue évidente. En fait ce « classique » est peut-être un peu trop classique. En tout cas il ne m'a pas émue, il ne m'a pas surprise. Bref,
Carancro ne m'a pas marqué. Mais ce qui est sûr c'est qu'en passant un jour du côté de Lafayette, je m'arrêterai à CarEncro (car aujourd'hui l'orthographe est avec un E) ne serait-ce que pour retrouver les images évoquées par G.W. Cable.
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