Outcast Season, tome 4 : Invincible

L'histoire : Dernier tome de ce spin-off des gardiens des éléments. Et il est dense, très dense. La mère s'est réveillée et essaye de se débarrasser des parasites que sont l'humanité. Et pour ça elle utilise catastrophes naturelles, Djinns, tout ce qu'elle trouve. Et Cassiel, accompagnée par Luis, Ibby et Es, vont essayer de rejoindre les gardiens pour tâcher de sauver ce qui peut l'être. C'est une quête un peu désespérée, et on ressent vraiment cet aspect désespoir tout au long du roman. Les notions de survie, de moindre mal, sont très présentes. A-t-on vraiment le droit de se rebeller contre celle qui nous a créé ?

La plume de l'auteur : Ce tome est lourd à lire, et très sombre. Il reste quelques touches de vie et d'humour mais si peu présentes, elles aident vraiment. J'ai eu du mal à le lire, car c'est peut-être pas vraiment le mood des livres dont j'ai besoin en ce moment. Mais qu'un livre puisse vous faire ressentir autant quelque chose, je trouve ça bien, et forcément bien écrit sinon les ressentis ne seraient pas aussi fort.

Mon avis général : Une bonne lecture, qui ne m'a pas laissée indifférente, loin de là, mais on est pas sur du feelgood ou une lecture légère. le ressenti de lecture est pesant, car les sentiments invoqués que l'on ressent au travers de Cassiel sont surtout désespérés, et c'est pas facile de ressentir tout ça.
La fin est très brusque. Avec un peu de recul, on perçoit quelques indices disséminés dans les quatre tomes, mais elle m'est arrivée en plein dessus. Pas d'épilogue non plus. Juste c'est fini.

Chronique de Diana :

C'est enfin le grand moment que l'on attend avec impatience mais aussi appréhension. L'affrontement avec Pearl est inévitable et on a réellement besoin de connaitre le dénouement, c'est aussi le terrible moment où l'on va devoir faire nos adieux à des personnages que j'ai aimé découvrir et voir évoluer.

Alors que le monde commence à s'effondrer autour d'elle, Cassiel se retrouve à combattre ceux qu'elle considérait autrefois comme les siens : les Djinn. Avec le gardien Luis Rocha et d'Ibby à ses côtés, Cassiel s'efforce de trouver un moyen de protéger ceux qui sont à sa charge et d'accepter le rôle de leader qu'elle n'a jamais demandé.

Il se passe beaucoup de choses dans ce tome et j'ai eu tellement de mal à le poser que je l'ai terminé en une journée ! J'ai aimé voir le parcours de Cassiel, et comment le fait de devenir humaine l'a aidée à réaliser ce qu'elle devait faire pour sauver l'humanité. de plus, elle est pratiquement seule, avec seulement Luis, Esmeralda et Ibby pendant une bonne partie du livre. Elle doit s'appuyer sur les capacités de Luis en tant que gardien de la terre et du feu, et sur Ibby qui utilise ses propres capacités… pauvre Ibby ! L'évolution d'Isabel, de la petite fille de six ans innocente, heureuse et espiègle présentée pour la première fois dans Undone à la jeune fille courageuse et résolue dans Unbroken, a été déchirante à lire. Elle était assez mûre pour comprendre ce qu'il fallait faire et pourtant, par moments, elle était encore la petite fille de 6 ans qui avait besoin de ses parents, d'amour et de sécurité.

Rachel Caine a un style bien à elle. Elle arrive à m'embarquer dans ces univers et j'aime les thématiques qu'elle met en avant. Elle ne ménage pas forcément son lectorat mais ses récits sont originaux et ses personnages très bien travaillés. D'ailleurs Cassiel du début et de la fin c'est un grand écart, pour un Djinn, elle a su capter parfaitement ce qui fait un être humain, sa complexité et j'ai tout bonnement adoré ça.

Je reste assez vague mais sachez que c'est une fin à la hauteur de toute la série. Je pense qu'on apprécie un peu plus la lecture si l'on a déjà l'une l'autre saga de l'auteure. Mais n'hésitez absolument pas à plonger.
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En ce moment j'enchaîne les fins de séries, c'est déjà la 3ieme et la seule satisfaisante. C'est une vraie fin bien préparée et qui ne laisse rien en suspens.
Ce tome est très visuel il se lit comme on regarde un film catastrophe à gros budget (avec les explosions et tout et tout) du coup ça prend un peu le pas sur l'émotion.