Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

Cornélia, 19 ans, veut en finir avec la vie. Trop de déception et d'incompréhension de la part de son entourage, elle se sent terriblement seule et est persuadée qu'elle ne manquera à personne. D'ailleurs cette voix dans sa tête confirme en partie ce qu'elle pense et renforce sa détermination pour mettre fin à ses jours. Or, alors qu'elle pensait mourir, la voilà sauvée par un être étrange qui par la suite demeurera son seul soutient au milieu de la tourmente. Une tourmente inexpliquée et qui lui inspire la plus grande crainte. Quel est cet homme terrifiant qui hante à présent ses cauchemars et pourquoi son sauveur dont elle est inexplicablement très attirée met un point d'honneur à la protéger ? Et pourquoi semble-t-il détenir la réponse à toutes ses questions ?

Tout d'abord je souhaiterai mettre l'accent sur l'ambiance de ce roman car c'est quelque chose que j'ai particulièrement aimé. Certes le sang est très présent, mais ce qui pourrait paraître glauque au premier abord finit par devenir assez grandiose – même avec une pointe de macabre. Je ne suis pas une partisante de tout ce qui a trait à l'hémoglobine, j'ai horreur des histoires qui font peur et pourtant j'ai adoré, j'ai dévoré voir englouti ce livre ! La plume de l'auteure m'a transporté, c'est si sombre et à la fois si beau. Tellement poétique et magique. J'ai eu la sensation de pénétrer dans le monde de Tim Burton – d'ailleurs, je tiens à signaler que je ne n'ai pas pu m'empêcher de donner le visage de Johnny Deep à Henry ;-) Cette lecture était si addictive que je me suis empressée de me commander le deuxième tome avant même de finir le premier. L'univers pourtant obscur m'a vraiment envouté. le lecteur se perd entre les doutes, les craintes et les regrets de Cornélia qui nous bouleversent. L'amour indéfectible que lui porte Henry et lui aussi très beau. L'intrigue est très bien ficelée et m'a surprise à plus d'un titre, rien n'est prévisible. L'on s'attache aux personnages qui même derrière leur monstruosité restent beaux et profondément humain concernant les sentiments.

En bref : Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en commençant ce livre et c'est là que toute la magie de Georgia Caldera a su opérer ! Alliant habilement fantastique et épouvante, et malgré le caractère sinistre de ce roman, elle a réussi prodigieusement à rendre l'ensemble sublime, touchant et romantique. J'ai été submergée par les émotions durant toute ma lecture. Il me tarde de poursuivre les aventures de Cornélia ! En faite non ! Je crois que je vais relire ce premier tome, sa magie me manque déjà ;-)
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Une passionnante histoire de vampire

Ce roman traînait dans ma PAL depuis un sacré bout de temps. C'est une future lecture commune du deuxième tome qui m'a contraint à le lire pour mon plus grand plaisir. Il était plus que temps de découvrir l'univers créé par Georgia.

Cornélia, jeune fille de dix-neuf ans, est en haut d'un pont, prête à en finir avec la vie. Sa tentative de suicide échoue, mais à son réveil à l'hôpital, Cornélia s'aperçoit qu'elle s'est en plus ouvert les veines. Or, elle n'en a aucun souvenir. de plus, il y a cette voix curieuse dans sa tête. Son père décide de déménager en province, à Rougemont. Cornélia va découvrir les événements les plus sombres de son passé avec l'aide d'Henri, un étrange personnage qui semble la connaître mieux qu'elle se connaît elle-même.

L'histoire tient parfaitement la route et est agréable à lire. L'ambiance gothique est angoissante à souhait. Et j'ai adoré naviguer entre deux époques. Les décors sont très réalistes, j'ai souvent eu l'impression d'être aux côtés de Cornélia dans chaque situation où la jeune femme se retrouve. J'ai également beaucoup apprécié cette intrigue extrêmement originale.

Le récit est ponctué de nombreuses scènes effrayantes, sanglantes, qui nous font croire que Cornélia est complètement folle alors qu'elle est la victime d'Avoriel, un monstre qui la cherche, la traque. Je me serais laissé avoir si Henri n'avait pas raconté toute la vérité à Cornélia. Ici, il n'est pas question de « gentils vampires » de la bit-lit, et c'est probablement là le point le plus important. Ça fait plaisir de lire une histoire dans laquelle les vampires tuent les humains sans état d'âme.

Je suis littéralement tombé sous le charme de Cornélia. Sa seule amie et sa mère sont mortes, et elle se sent abandonnée. Sa vulnérabilité m'a fortement ému. Sa rencontre avec Henri va complètement la transformer. Par contre, le comportement de son père m'a exaspéré au plus haut point. Mais c'est Henri le personnage le plus intrigant. de nombreux mystères planent autour de lui et Georgia nous distille les réponses au compte-gouttes.

Le final est tout simplement spectaculaire. Il y a encore peu de temps, je n'aurais pas cru qu'une histoire de vampires puisse autant me plaire. En résumé, c'est un très bon roman de littérature vampirique et une très bonne découverte. Je suis impatient de lire le deuxième tome.
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Le roman s'ouvre avec Cornélia qui veut se suicider, car elle a l'impression que personne ne fait attention à elle, d'autant qu'elle est encouragée par une mystérieuse voix qui l'invite à quater. Heureusement, qu'elle va être sauver par un mystérieux inconnu. Suite à cet évènement son père décide de commencer une nouvelle vie et d'emménager dans le château de son enfance.

On pourrait penser qu'une nouvelle vie commence pour Cornélia et bien non, car même si dans un premier temps, tout semble normal, la mystérieuse voix revient, accompagnée d'hallucination ainsi que des marques qui apparaissent sur son corps. Cornélia pense qu'elle est en train de devenir folle, car elle n'a pas le souvenir de s'être infligé ses marques et elle préfère ne rien dire sous peine de passer pour folle et d'être enfermée dans un hôpital psychiatrique.

Lors d'une de ses ballades, elle va arriver devant un château qui est la propriété d'Henri, un être étrange et qui est craint par le village entier du fait d'étranges rumeurs qui circulent sur lui, et celles ci sont loin d'être amicales. En passant devant le château, Cornélia se souvient du château comme si c'était hier. Par la suite, elle va apprendre que Henri est son mystérieux sauveur et que celui détient peut être les clefs de ce qui lui arrive.

J'ai ADORE ce roman, et ce dès les premières pages. Georgia réussi à nous plonger dans son univers et à bien retranscrire les sentiments de Cornélia que se soit ses doutes, ses peurs ou ses espérances. Georgia donne une grande importance à la description dans son roman ce qui permet de renforcer son univers et d'exploiter toute la richesse de celui-ci. J'avais l'impression d'être dans le Fantôme de l'Opéra et le Manoir Hanté de Disney, et tout au long de ma lecture, j'avais l'impression d'entrendre de l'orgue.

Passons aux personnages : Cornélia est une jeune fille de 19 ans qui est prise aux doutes et qui ne comprend pas ce qui lui arrive, ce qui fait qui lui arrive de souvent pleurer. Pour autant, cela ne fait pas d'elle une jeune fille en détresse qui n'est pas capable de faire face à une situation. Bien au contraire, car elle est têtue et obstinée et n'hésitera pas à ce mettre dans des situations complexes pour obtenir des réponses à ses questions. Quant aux larmes, c'est tout à fait normal vu les évènements qu'elle traverse.

Pour Henri, j'ai adoré son coté mystérieux et froid, alors qu'on voit bien que ce n'est qu'une carapace et qu'il désire protéger Cornélia.

J'aimerais bien mettre en avant d'autres points, mais ceux-ci contiennent des spoils et pourraient gâcher votre lecture.

Je vous conseille vivement de lire ce livre, car il vaut vraiment le détour et on passe un agréable moment. J'ai hâte de lire la suite qui est normalement prévue pour le mois de mars.
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Que dire ? C'est un réel coup de coeur. Georgia Caldera m'a embarqué dans son univers et j'ai encore du mal à en sortir. L'artbook m'attends pour mieux me ligoter à ce roman.

Cornélia a 19 ans, personne ne fait attention à elle, et cette petite voix dans sa tête lui fait comprendre que le monde se portera mieux sans elle, alors elle saute. Un homme la sauve, mais c'est le début de visions et de cauchemars incompréhensible. Serait-elle folle ? Son père l'emmène se reposer dans leur maison familiale à Rougemont. Là, elle reprends une vie à peu près normale sans compter toutes ces visions angoissantes et cet homme qui l'a surveille.

Georgia Caldera nous entraine dans un flot d'angoisse et de mystère. Nous sommes prisonniers des songes de Cornélia, nous vivons la peur à travers elle. Elle a su alterner entre douceur et violence, entre belles scènes et celles franchement horrible. le roman entremêle parfaitement la réalité et le songe, se complétant, distillant la vérité au fil des pages. La fin ferme la boucle des rêves de Cornélia mais, une ouverture se forme pour présager une suite que j'attends avec impatience.

L'auteur nous présente des personnages haut en couleur.
Cornélia est une jeune fille mal dans sa peau, je dirais presque une anti-héroine, pas très jolie, elle arbore de grands yeux verts sur un visage émacié et des boucles rousses tombent sur un corps amaigri. Plutôt timide voir associal, on découvre au fil du roman qu'elle reste un personnage fort, qui s'affirme peu à peu. J'aime beaucoup Cornélia, elle a peur de ce qu'il lui arrive, elle est vulnérable mais en même en temps, elle fait preuve d'une très grande volonté.
Henri avec son coté hautain, entretien une part de mystère, qui nous attire, on veux en apprendre plus, il est fascinant. C'est un personnage compliqué, pleins de qualités malheureusement souvent ombragé par ces défauts, Cornélia ne sais pas toujours où se placer par rapport à lui. Aussi froid qu'attentionné, tantôt sensuel, tantôt dur, il nous entraine dans un labyrinthe de sentiments.
Gerogia Caldera nous offre une belle palette de personnages, elle revisite à sa façon le mythe vampirique, qui m'a bien plu, une belle complexité avec de la violence et du repentir, mais aussi une histoire générationnelle. On ne sais plus quoi choisir choisir entre la sympathie ou le dégout. Où commence la monstruosité quand c'est une question de survie?

J'ai été comblé par ce roman, ma lecture a été un délice même si certaines scènes sont quelque peu glauque.
De plus j'ai eu la chance de rencontrer l'auteur qui m'a fait une petite dédicace, merci encore. Comme son roman, elle est unique, et je me ferais un plaisir de suivre sa plume là où elle m'emmènera.
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Ami, Ami, Ami... Je n'ai jamais lu autant ce mot dans un livre, bon que je commence par le début. L'héroïne, Cornelia âgée de 19 ans, dépressive dont la vie ne semble pas sourire, décide de faire le grand plongeant pas de bol pour elle, on la sauve, mais cela fait bouger l'unique parent qu'elle a encore sur terre, son père, cela changera sa vie à tout jamais ou non... ?

Elle déménage dans un petit village, elle essaie de sortir la tête de l'eau, pas facile de voir du jour au lendemain un père qu'il l'a toujours ignoré devenir si prévenant... Elle fera la rencontre de « l'homme » qui l'a sauvé la vie, pas très singulier la rencontre et le village fait courir des rumeurs sur lui, fondé ou non à lire pour savoir.

Mais dans tout cela, Cornelia n'est pas une fille comme les autres, elle a beau être dépressive, mais elle n'avait pas encore mis de mots sur ce qui lui arrivait, mais son sauveur, un dénommé Henri nous éclair, même-ci il est assez vieux jeu avec ses « un repas, une question ».

Bon comme je l'ai dit je n'ai jamais autant lu de mot « ami » dans un livre que dans ce tome, je dois dire que l'histoire n'est pas original, parce que j'ai déjà vu ce genre de scénario, mais mené avec brio, faut pas s'attendre à de la romance, parce qu'il en a pas, mais un sacrée puzzle à mettre en ordre.

Ce qui m'a le plus énervé et on me dira ça m'arrive souvent, c'est l'hypocrisie et l'incertitude de Cornelia, que je m'explique, déjà j'ai dû la supporté en double, un moment dans ses rêves où j'aurais rêvé la giflé et de l'autre en vrai, elle sait, elle se voile la face et quand la vérité est là, c'est trop fort pour elle, elle cour loin... On va me dire c'est comme ça il y a pas le choix.

Bref la fin, c'est la fin, me demande ce que la suite va nous réservé, ce n'est pas un coup coeur, je l'ai lu, sans plus, pas fan de Cornelia et encore moins d'Henri.
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Ce livre m'avait été vivement conseillé, soi-disant bien mieux que Twilight. Et bien non, j'ai mis un temps fou à en venir à bout.
A vrai dire, il y a très peu d'actions dans le livre, on passe alternativement du présent de Cornélia à sa vie passée, pour tenter de comprendre d'où lui viennent ces visions et cauchemars atroces.
J'ai plutôt été reboutée par l'univers du livre, bien trop glauque pour moi par moments.
J'ai également trouvé le style de l'auteur bien trop emprunté, les dialogues ne sentent pas le vrai et la façon de parler de Cornélia, bien trop appliquée pour être crédible pour une jeune fille du 21ème siècle (même réincarnée….).
Les nombreuses fautes d'orthographe m'ont également gênées.
Concernant les personnages, bof, Henri ne m'a pas fait rêver et j'ai trouvé Maxime "mou du genou".
S'il y a une suite, je ne suis pas certaine de me laisser tenter.

Oh que j'ai aimé ce roman! Il sait dès le départ nous plonger dans un environnement certes morbides, mais surtout profondément inquiétant, parce qu'il confronte une héroïne visiblement fragile et perturbée, avec ses hallucinations, à des blessures et des manifestations bien tangibles que même les médecins attestent. Alors, est-elle folle ou est-elle réellement harcelée par une présence invisible? Et voilà un fantastique qui fonctionne à merveille: les draps sont bien tâchés de sang, les murs sont bien couverts d'inscriptions menaçantes, ses cicatrices réapparaissent indubitablement, et pourtant, elle est inévitablement seule dans la pièce. La montée de l'angoisse est certaine, et l'on n'a de cesse de savoir le fin mot de l'histoire. Mais ne soyez pas trop pressés. On pourrait croire l'avoir trouvé lorsque Cornélia fait la connaissance de son étrange voisin, Henri de Matlombes, avec son gros chien noir, ses cheveux longs et ses chemises à jabot. Si celui-ci lui apprend assez vite qu'il est un vampire, cela ne résout rien les terrifiantes hallucinations qui mettent en scène sa mère disparue ou son père éventré, mais provoque toute une série de rêves d'une précision étonnante se déroulant dans un passé lointain où elle est à la fois elle-même et une autre et où Henri est un protecteur aimant et dévoué. A partir de là, ce n'est pas une, mais deux histoires qui nous sont racontées, avec un autre Henri et une autre Cornélia, à la fois très proche de ceux du roman et pourtant complètement différents, et c'est avec plaisir et inquiétude que l'on essaye de comprendre comment ces deux réalités sont liées.
Bref, ce roman ne cède à aucune facilité superficielle du genre: ce n'est pas une romance, ce n'est pas une tragédie amoureuse, ce n'est pas une histoire d'horreur, c'est tout cela à la fois et plus encore, tant les personnages et l'intrigue sont complexes. Chaque personnage, chaque élément joue un petit rôle dans un tout qui se met en place très progressivement et avec une cohérence remarquable. Même le thème du vampire n'est qu'une pièce d'une intrigue bien plus large et plus approfondie. Très bien construit, ce roman est aussi très bien écrit, la langue est soignée et habile en faisant preuve d'un second degré très appréciable face à un thème aussi éculé ces derniers temps (ainsi Cornélia disserte volontiers sur l'évolution des vêtements et des voitures d'Henri au fil des époques). Mais son gros point fort reste la manière dont il jongle entre une élégance raffinée digne d'un grand bal romantique et une horreur pure provoquée par des images tantôt très dérangeantes, tantôt insoutenables. On baigne dans le sang au sens propre, et les vampires ne se contentent pas de mordre, mais appliquent des tortures d'un raffinement et d'une cruauté effroyables. Des mots gravés dans la chair, des messages qui apparaissent sur tous les murs de votre chambre pendant la nuit, un vampire au repos dans un cercueil plein de sang et de pourriture… Georgia Caldera sait trouver des images chocs qui vont hanter vos nuits. J'en redemande!

Quelques mois avant la sortie de son livre, l'auteur m'avait contacté via facebook pour me faire découvrir son univers qui m'a tout de suite plu mais le temps a passé et ma mémoire m'a joué des tours. Heureusement, l'auteur a eu la bonne idée de faire une séance de dédicace prés de chez moi, le jour de mon anniversaire. Un petit mot au passage sur l'auteur qui est réellement abordable, très sympathique... En bref, si vous avez l'occasion n'hésitez pas à la rencontrer.
Assez discuté, passons au sujet de ce billet le premier tome de la saga Les larmes rouges.
L'univers crée par l'auteur est fantastique et bien travaillé. Il m'a parfois fait rêvé, parfois fait peur mais dans tous les cas il m'a surpris. En effet, à aucun moment, l'univers des Larmes rouges m'a fait penser à celui d'une autre saga. Dés les premiers chapitres, je me suis laissée emporter, que dis-je, je me suis téléportée dans cet univers si étrange et si attractif en même temps.
Cornélia, l'héroïne de ce premier tome et certainement de la trilogie, nous emmène avec elle dans une aventure des plus étranges, dans une petite commune de Touraine. En effet, Cornélia, âgée de 19 ans va vivre ou plutôt subir des évènements étranges suite à une tentative de suicide dont elle va réchapper grâce à l'intervention d'une étrange personne. A aucun moment, Cornélia ne m'a énervé. J'ai trouvé ses réaction tout à fait appropriées à la situation. Elle n'a pas admis les choses rapidement mais n'a pas non plus fait si elles n'avaient pas lieu. Ses questionnement correspondaient aux miens ce qui qu'à aucun moment, je ne me suis sentie frustrée (en tout cas pas plus que notre héroïne parce que la frustration est parfois là lorsque les réponses aux questions ne viennent pas). L'auteur a choisi que nous, lecteurs, n'en sachions pas plus que notre narratrice sur cet univers. Je trouve ce choix très pertinent, il rajoute un plus à l'attraction que l'on ressent pour l'univers. Si j'en avais su plus que Cornélia, je ne pense pas j'aurais autant été envouté par ma lecture.
Henru est un personnage bien mystérieux que l'on apprend à connaître en même temps que Cornélia et que l'univers de l'auteur. Il est, tout au long de ce tome, notre guide (à Cornélia et à nous, lecteurs) pour découvrir l'univers, c'est lui qui répond à nos questions. En bref, il mène la danse. C'est lui qui est responsable de notre frustration. J'ai eu, de façon régulière, les mêmes sentiments que la jeune fille envers lui. L'auteur a parfaitement su se servir de ce personnage pour nous rendre encore plus curieux, pour continuer à nous faire penser à notre lecture même lorsque le livre est fermé.
D'autres personnages, plus ou moins flippants, font partis de cet univers mais ils sont beaucoup moins présents. Je vous laisse donc le plaisir de les rencontrer au fil des pages comme cela a été mon cas.
Vous l'aurez compris (enfin, je l'espère) ma lecture a été un vrai régal et fermer le livre une vraie torture. Et oui, ce livre est vraiment addictif, si j'avais pu je l'aurais lu sans jamais le refermer. Mon seul regret est d'avoir laissé ce livre plus d'un mois dans ma PAL mais d'un autre côté, je dois maintenant attendre une longue année avant la sortie du second tome.
Qu'est-ce que vous faites encore devant votre écran, filez de suite dans une librairie l'acheter ou dans votre PAL pour le dévorer si ce n'est pas déjà fait...
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Mon avis :



Cela va faire bientôt 1 an que je me suis lancée dans l'aventure livresque des blogs, en créant le mien puis une page de profil qui rassemble plusieurs accrocs des livres comme moi ainsi que des auteurs, illustrateurs en tout genre.

Quand j'ai découvert les dessins de Georgia pour la première fois, j'ai été très attirée par ces énigmatiques et obscurs illustrations, j'ai découvert son univers et je fus très heureuse d'apprendre que ces magnifiques oeuvres reflétaient les chapitres d'un roman.

J'ai attendu avec impatience la sortie du livre et je me suis donc ruée dessus à sa sortie et sa réception fut une source de joie.

Suivant l'actualité de très près du roman, j'avais déjà découvert sur internet la couverture, mais de l'avoir entre les mains, c'est tout autre chose et on se rend d'autant plus compte du travail fournit par la talentueuse Georgia.

C'est un magnifique ouvrage que je tiens entre mes doigts et je m'apprête à explorer, aux vues de la couverture et des autres illustrations, univers Gothique-Chic.

Les Larmes Rouges est une invitation à un voyage macabre raffiné, même si c'est un univers Gothico-Vampirique, l'auteure à donner une vraie élégance à son récit et aux personnages qui le font vivre.

Tout est subtilement décris, j'avoue que d'ordinaire, dans d'autres romans, les descriptions me paraissent ennuyeuses, lourdes et parfois inutiles, là ce n'est pas le cas du tout, c'est même la première fois que je les trouve tellement bien contées qu'elles s' intègrent merveilleusement à l'histoire, c'est simple les descriptions sont finement détaillées et travaillées aussi finement qu'on travaille de la dentelle.

C'est donc avec plaisir que je me suis prise au jeu, à imaginer chaque personnage, costumes et décors au point que je me laissais emporter complètement dans cet univers, comme si j'étais spectatrice de mon imagination, comme si tout ce que j'inventais se déroulait sous mes yeux, comme si je regardais un film.

Enfin, une tornade arrive dans l'univers Bit-Lit et je découvre un nouvel aspect du monde vampirique, une manière d'écrire plus adulte, jusqu'à maintenant j'étais habituée à lire certaines sagas orientée Young adult, bien que je suive certaines sagas Bit-Lit de ce genre et que je les apprécie je suis vraiment heureuse de découvrir un écrit plus mature.

Quel plaisir, à chaque moment de lecture, l'auteur m'a fait tournoyer entre un monde remplit de songes obscurs mélancoliques et une réalité où l'héroïne ne comprend plus ce qu'il lui arrive, pensant perdre la raison.

D'ailleurs les chapitres sont découpés de façon à ce que nous soyons transporté tour à tour dans univers du passé proche des ténèbres puis d'un présent plein d'interrogations et de mystères.

Chaque personnage tient un rôle important, ils révèlent tous un caractère propre à chacun, une personnalité différente et riche.

On apprend à connaitre et à aimer chaque entité, ils ont tous ce petit quelque chose qui fait qu'on s'attache à eux.

Je fais le choix pour cet avis de ne pas révéler plus de chose sur le contenu du roman, de ne pas dévoiler trop de choses sur le déroulement de l'histoire, je m'interdis formellement de spolier ce petit bijou.

Je vous invite vraiment de tout coeur à venir découvrir l'univers de GEORGIA CALDERA, je vous laisse ci dessous les liens qui vous dirigeront vers ce petit monde gothico - chic.
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J'ai passé un moment génial en compagnie de l'oeuvre de G.Caldera, qui au passage est une auteure française adorable ! Elle a une imagination abondante, elle a su me faire redécouvrir un mythe du fantastique, de manière très belle et originale (je ne dirais pas lequel, le résumé étant mystérieux, je ne veux pas vous spoiler). de plus, il n'y a pas de stéréotypes liés à celui-ci, au contraire, l'humour était quelquefois présent et la figure de Henri tournait en dérision sa nature.

La plume de l'auteure était extrêmement prenante, très immersive et surtout très addictive ! Elle nous tient en haleine jusqu'au bout avec une histoire qui se déroule comme un film : tout prenait forme dans mon esprit avec facilité. L'écriture est effectivement très riche, que ce soit les descriptions ou les dialogues, le tout était mené avec habileté. Chacun des personnages avait sa propre personnalité, son caractère précis, de quoi s'y attacher incontestablement. La romance est elle aussi touchante et l'évolution des personnages se fait de manière progressive et plausible, avec une vision non manichéenne des choses. En effet les protagonistes ne cessent de se confronter à des dilemmes moraux qui semblent les torturer toujours un peu plus.

Moi qui d'habitude aime les personnages secondaires profonds, ici l'histoire ne nous permet pas de nous y attacher, mais cela ne m'a pas dérangé. Je partageais ainsi davantage la bulle dans laquelle Cornelia évolue. Cet attachement vient également des nombreuses analepses du passé « chimérique » de Cornelia comme elle dit, qui semble la happer tout autant que nous lecteurs.

Pour finir, l'ambiance est vraiment parfaite pour Halloween : morose, creepy, gothique. L'auteure n'a pas peur de nous faire frissonner avec des rebondissements plus sombres les uns des autres. Au début, certains retournements de situation me paraissaient faciles et prévisibles mais finalement ce n'était que pour nous surprendre davantage. Elle sait faire naître dans notre imagination son monde.