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4,02

sur 12317 notes
Plaisir de la relecture d'un livre qui m'avait tant marquée...et La peste est toujours un roman aussi extraordinaire en y revenant! Dans Oran, la peste s'est installée et les hommes confrontés à ce fléau se révèlent, dépouillés peu à peu de leurs artifices. L'absurde et le sublime se côtoient, et puis la terrible indifférence, car il est dans la nature humaine de finalement s'adapter à tout, mais lorsque ce devrait nous être impossible au nom même de notre humanité.
Ce n'est pas un roman comme les autres que celui-ci et si la trame linéaire semble parfois l'affirmer, il y a tant de talent chez Camus que peu à peu le reste vous prend à la gorge et refuse de lâcher!
C'est une critique très courte mais parfois sur nos livres préférés, justement on ne sait quoi dire: aucun mot ne paraît assez bien choisi.
Lisez-le, tout simplement.
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Je viens de terminer ce livre imposé par mon lycée et qui, à ma plus grande surprise, m'a énormément plu. Effectivement, je suis partie avec de nombreux aprioris concernant ce livre, je suis rarement sensible à ce type d'ouvrage, enfin plutôt, à l'idée que je me faisais de cet ouvrage.

Je ne vais pas m'attarder à faire un résumé du livre vu qu'une centaine de personnes l'ont fait avant moi, et sans doute cette "critique" aura plus l'allure d'un avis personnel que d'une véritable critique constructive.

Dès que j'ai commencé à lire La peste, j'ai été étonné par la facilité de lecture que j'ai eu. Habituellement, la majorité des livres qu'on m'a imposé durant ma jeunesse ont été un vrai calvaire. Or, je n'ai pas eu ce sentiment avec Albert Camus.
Je pensais que je tomberais sur un genre de documentaire barbant sur la peste à Oran, mais en fait pas du tout, c'était vraiment raconté sous forme d'une histoire, passionnante en plus.

Je me suis attachée aux personnages de Rieux et de Tarrou, et j'ai été triste quand ce dernier est mort, je ne m'y attendait pas du tout, mais au final ça donnait une très belle leçon sur la vie, je pense que c'était une nécessité.

La raison qui me pousse à ne pas mettre une excellente note à ce livre, c'est que malgré la rapidité, et la passion que j'ai mit à lire ce bouquin, j'ai trouvé quelques fois que ça trainait en longueur et qu'on se perdait dans des détails superflus, qui sur le moment nous paraissent importants mais qui n'apportent rien à l’œuvre dans son ensemble.

Bref, j'ai hâte de pouvoir en parler en classe à la rentrée. Pour une fois que j'aime un livre imposé, c'est plutôt cool. Donc merci Albert Camus !
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Un roman magistral de la littérature du XXe siècle, plein d'humanité. On suit le quotidien d'hommes enfermés dans la ville d'Oran en proie à la peste. Il y a ceux qui se révoltent, ceux qui subissent et acceptent, ceux qui croient en Dieu, ceux qui croient en l'homme. On lit bien l'analogie avec le nazisme. Bouleversant et malgré le thème, porteur d'espoir en l'humanité. (Détails sur le blog)
Lien : http://bibliblog.net/peste-a..
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La Peste d ' A. Camus est un livre fort , dense par sa substance ,clair qui retient le lecteur par la gorge ! C ' est aussi une oeuvre virile ou la femme est à peine evoquee .La Peste est l histoire d ' une ville ( ORAN ) frappee par un fleau :la peste. La ville est coupee du monde et personne ne peut ni sortir ni y entrer .Mais les hommes qui y vivent dans cette ville "maudite"à l ' exemple de Rieux et de Tarrou prenent la decision ,chacun selon ses convictions ,d ' y rester par solidarite avec les habitants de la ville ..Ils preferent affronter la mort que de partir .Et au cours du recit on constate comment chaque personne affronte le fleau .Le pretre explique que le fleau a frappe la ville parceque DIEU veut se venger des hommes pour leurs vices ! Un autre acteur du recit a tout fait pour quitter la ville mais le jour qu il a obtenu l autorisation de sortir ; il prefere y rester !
Ce qui veut dire :soit on est tous dans le Bonheur ,soit on affronte tous le Malheur ! QUELLE leçon sur la solidarite humaine .
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La série TV m'a donc envie de relire La peste. Or, je ne relis pratiquement jamais. Mais je crois que ça valait le coup. de plus je l'ai lu dans le Livre de Poche, il appartenait à mon père et ce n'en est que plus émouvant. La couverture en est magnifique et est restée assez célèbre. Retrouver cinquante ans plus tard Rieux, Tarrou, Grand, Paneloux, des noms que j'avais ensevelis sous des monceaux de pages lues de ci de là, a été un moment rare de lecture. le néo-fléau universel d'il y a quatre ans n'est pas étranger à ça et quelques souvenirs, notamment du printemps 2020, sont encore vivaces. Toutes proportions gardéés, cela va de soi.

Oran, années quarante, un pays qu'Albert Camus connait bien. Les rats menacent la ville et très vite, il faut accepter l'évidence, l'épidémie dissémine sa malédiction. La peste, publié en 1947, demeure un roman magnifique, d'une indicible beauté et d'une richesse absolue. Tous les acteurs de cette tragédie sont si bien analysés par l'écrivain, la ville d'Oran semble se recroqueviller sur elle-même, les fragilités de chacun, médecin, journaliste, prêtre, rentier, nous pénètrent comme je l'ai très rarement ressenti. Il faudrait citer tant de lignes de la peste.

On peut évidemment disséquer La peste, métaphore, parabole, ce qui s'est beaucoup fait. Mais La peste va plus loin que les gloses et les palabres. La peste se ressent, La peste est contagieux. C'est un roman qui se vit, de chair et de sang, de bubons et de secrétions, d'angoisse et d'espoir. C'est un livre qui fait du lecteur un homme dans la ville. Un homme qui, alors que s'éloigne le spectre, ne sortira pas indemne de cette aventure humaine, dont planent plus que jamais les réminiscences.

Rieux n'avait plus devant lui qu'un masque désormais inerte où le sourire avait disparu. Cette forme humaine qui lui avait été si proche, percée maintenant de coups d'épieu, brûlée par un mal surhumain, tordue par tous les vents haineux du ciel, s'immergeait à ses yeux dans les eaux de la peste et il ne pouvait rien contre ce naufrage. Il devait rester sur le rivage, les mains vides et le coeur tordu, sans armes et sans recours, une fois de plus, contre ce désastre. Et à la fin, ce furent bien les larmes de l'impuissance qui empêchèrent Rieux de voir Tarrou se tourner brusquement contre le mur, et expirer dans une plainte creuse, comme si, quelque part en lui, une corde essentielle s'était rompue.
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La relecture de ce best-seller de Camus, un peu enfoui dans une mémoire limitée a confirmé tout le talent qu'on attribue à cet écrivain qui malgré une mort prématurée a marqué son époque. L'abnégation du docteur Bernard Rieux et de sa bande de potes au service de la communauté oranaise font du bien ! L'adaptation de ce roman dans une mini-série télévisée fait bien pâle figure à côté du riche contenu de l'oeuvre originale servi par une écriture de grande qualité !
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C'est avec un réel plaisir que j'ai relu ce livre vue la conjoncture actuelle. En effet, avec cette réalité, l'histoire de la peste qui sévit dans la ville d'Oran mettant les habitants à genoux est mieux appréhendée. La peste déclame l'impuissance de l'homme face aux fléaux, et dans ce tourbillon de désespoir, il n y a qu'une seule chose qui reste et qui constitue une force, l'amour...
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Tout a été dit sur ce livre qui s'inscrit dans une trilogie humaniste.
L'homme et ses choix, son égoïsme et son étroitesse d'esprit met tout de même en lumière ceux (peu nombreux) qui font le choix de les sauver.
Relire ce livre c'est aussi y voir ce qui m'avait échappé : l'amitié, la résignation, la tendresse cachée et l'amour de l'autre.
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Quelle puissance ! Je suis toujours admiratif du travail de Camus, avec La Peste comme avec ces autres oeuvres ; c'est un travail admirable que celui d'Albert Camus, de tous les points de vue possibles.
C'est une histoire de douleur, de souffrance, mais aussi de lutte que La Peste ; une histoire de mort et de blessure, mais aussi la chronique d'une lutte, la chronique d'un espoir.
On peut savoir, grâce aux Carnets, que Camus avait planifié son oeuvre par cycles. le premier cycle ( le "cycle de Sisyphe" ) comprenait le Mythe de Sisyphe, L'étranger ou encore Caligula.
Le second cycle ( le "Cycle de Prométhée ), quant à lui, comprend Les Justes, L'étranger, L'Homme Révolté. Après le cycle de l'acceptation, le cycle de la révolte. Après le cycle du mal-être de l'homme face à l'absence de condition déterminée, le cycle de la révolte contre le monde.
Car, au fond, qu'est-ce que la peste ? Une force, une force à combattre.
Et c'est pourquoi ce livre est tissé de révolte autant que de souffrance ; c'est l'histoire d'hommes qui affrontent, la tête haute, un fléau innommable.
Une belle histoire de vie et de courage, de bonheur et de malheur.
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Et voici un roman, une oeuvre littéraire et philosophique qui me fut donné de lire jeune, (en 1980). J'ai en souvenir la question de notre professeur de français sur ce roman : Qu'elle est la question posée ? Et cette question posé par Camus raisonne encore et reste toujours d'actualité. La réponse est-elle à la hauteur : Collaborer ? Résister ? Choisir de faire, aimer, sauver, libérer ? Ou ne rien faire ? Dans notre monde ou Nietzche à voulu tuer « Dieu, le grand Esprit, Allah, Yahvé, Agapé » avec pour seul autre Dieu en substitution : Mammon, l'Argent et comme retour de bâton comme un don l'absurdité la plus crasse de notre monde, l'humanisme n'y suffira pas !

Alors la réponse de Camus à ce monde d'alors et d'aujourd'hui, c'est la Question posée. C'est agir en donnant et en demandant !
Les questions posées à ce monde cynique sont la Réponse, elles nous permettent de choisir malgré son absurdité d'agir pour ne pas sombrer dans ce rire diabolique qui laisse à penser que le cynisme est une forme d'intelligence.

La Peste me hante encore aujourd'hui !
Ce roman me hante !
Hanté mais confiant, non pas en l'Ego hyper-narcissique et consumériste mais en un Soi qui aime, qui aime soi et l'autre, les autres !

Lien : https://tsuvadra.blog/2019/1..
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