Je lis très peu d'albums super-héroïques car cela représente souvent la lutte du bien contre le mal et même si les scénarios sont variés cela devient à force redondant. Il faut donc que ma lecture du genre sorte de l'ordinaire pour que je l'apprécie.
The Blue Flame fait partie de cette catégorie car il n'y a pas de super-héros ni de méchant, juste l'humanité !
On poursuit à travers Sam Brausam alias
The Blue Flame deux histoires, celle de la Terre et celle de l'homme en lui-même.
Christopher Cantwell, l'auteur pointe les faiblesses de l'un et de l'autre, de l'humanité en réalité et cela sans tomber dans le pathos. le récit est une critique sociale efficace et totalement inattendue pour ma part.
Graphiquement on sent que
Adam Gorham est plus à l'aise quand il peut déployer son art sur des plans larges ou de magnifiques pleines pages. Il est plus serré quand il doit illustrer des petits cases mais heureusement il y en a peut dans l'album. La mise en couleur est faite par Kurt
Michael Russel qui excelle sur les planches cosmiques.
Merci aux éditions 404 comics de proposer un album de cette qualité tant pour le récit que pour l'objet lui-même. L'illustration de couverture est superbe (Sam Brausam à l'intérieur de Blue Flame, le tout illuminé par un halo argenté). On peut aussi noter que c'est un des rares éditeurs à indiquer tous les acteurs du livre sur la couverture, là où les principaux se contentent d'indiquer le scénariste et le dessinateur, parfois le coloriste, eux indique également le traducteur et la personne qui a réalisé le lettrage.