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C'est le premier livre que je lis de cette auteure... et certainement pas le dernier!

Ce roman traite de sujets universels: L'amour, la quête de soi, l'estime de soi…et la liberté…

J'avoue que j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver au début, l'auteure nous faisant naviguer d'une année à l'autre.. mais une fois les premières pages passées, impossible de le lâcher!

C'est un récit poignant que nous offre Alia Cardyn.

Comment se construire et s'aimer quand ses propres parents ne nous aiment pas?

A travers Jill, Thea et Arthur on essaie de comprendre comment se délester des bagages du passé.

J'ai trouvé ce roman particulièrement émouvant, et j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les protagonistes 27 juillet après 27 juillet…

Le récit est vraiment bien rythmé avec des chapitres courts et une relation épistolaire d'une mère à sa fille!

Je ne peux que vous recommander ce livre, qui sans melo ni fioriture, nous touche en plein coeur!

C'est en refermant ce livre que je comprends le sens fort du titre «L'ENVOL »
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Alia Cardyn nous emmène à Black, avec ses plages de sable fin et ses falaises impressionnantes, son taux de chômage et d'insécurité avoisinant le zéro et un pourcentage de bonheur apparent jamais atteint, même à Disneyland. Dans mon mind palace, il n'y avait que des images de villas sublimées par les couchers de soleil, de belles robes et de personnes à l'esthétique irréprochable, comme si l'ensemble avait été préalablement filtré sur Insta… C'est en cela que le décor de ce roman m'a tout de suite semblé ultra surréaliste, et perso j'ai adhéré à fond. En particulier parce que cet écrin hors du temps et de la réalité sert une histoire on-ne-peut-plus universelle sur le manque d'amour.

Ce suicide brutal, au beau milieu d'une célébration quasi rituelle à Black, choque tout le monde naturellement, autant pour sa violence que pour son caractère improbable. Que pouvait-il bien manquer à cette jeune femme dans un endroit aussi merveilleux ? L'autrice, en alternant extraits de journaux et récits des précédentes célébrations de 27 juillet, va nous donner accès aux véritables failles des personnages liés, de près ou de loin, à la jeune Théa.

En plus d'un retournement de situation final digne des meilleurs romans à suspense, Alia Cardyn nous livre un roman extrêmement juste sur l'expression ou la non-expression des sentiments, sur l'abandon et l'incapacité à s'en remettre. J'avais déjà été très touchée par son précédent roman, le Choix d'une vie, mais, et c'est tout à fait personnel (et il est aussi possible que ma mémoire se foute de moi), je n'avais pas le souvenir d'une aussi belle plume. Alia Cardyn a un style tellement intimiste, délicat, au service de l'introspection de ses personnages… J'ai vraiment été bluffée.

Cette écriture, combinée à cette ambiance et cette exploration des sentiments produisent un roman unique qui m'a laissée un peu flottante, comme si je m'étais perdue à Black moi aussi, hors du temps et de l'espace…
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Peu après avoir lu Si tu m'oublies de Tonie Behar, je me suis plongée dans L'envol d'Alia Cardyn. Je ne connaissais pas cette auteure, qui a écrit plusieurs romans et livres de développement personnel.

J'avais quelques appréhensions en démarrant ma lecture, à cause du « saut » de Théa. Je suis rarement emballée par un roman commençant par le suicide d'une jeune fille. Certains d'entre vous pourraient me répondre que je lis souvent des romans qui commencent par des meurtres sanglants, ce qui n'est pas faux, mais cela n'a absolument rien à voir. le suicide, ce n'est pas pareil.

L'envol mélange le récit, les lettres de la mère de Théa et le journal de la jeune fille. On retrouve toute la petite communauté de Black autour du 27 juillet, à l'occasion de la fête de Barnabé Quills. On y suit, année après année, les histoires de coeur des habitants. le roman parle d'amour, notamment celui qui n'est pas partagé. Il évoque la douleur des silences et la rage qui anime ceux qui veulent être aimés, exister dans les yeux des autres.

Si je n'ai pas été totalement embarquée par L'envol, je dois quand même noter que ce roman est extrêmement bien écrit. J'ai été bercée par la langue, les mots d'Alia Caldyn. Séduite. J'ai presque eu la sensation de lire un roman un peu daté, emprunt d'une belle élégance. Et puis, la fin m'a étonnée. Je l'ai trouvée un peu brutale – le roman s'arrête un peu trop vite à mon goût, mais elle a le mérite de ne pas être convenue.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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🌬 Lecture insufflatrice 🌬

« Si avec le temps, votre être s'est figé,
le 27 juillet vous offre une opportunité.
Celle de naître à nouveau. »

Ce dernier roman d' Alia Cardyn interroge sur l'oubli de soi, avec force et douceur. Ce désamour que l'on s'inflige et qui nous retient en amour, nous détruit en famille et nous efface en amitié.

Au fil des pages, le silence laisse place à la quête du soi, par envie, par besoin, par défi. Il est intéressant de suivre l'évolution des personnages, l'envolée des sentiments qui élève chacun à prendre son « envol », enfin!

Joli roman à l'intrigue si forte, démontrant que nos failles d'aujourd'hui furent celles d'autres hier, que l'histoire se répète parfois mais n'est pas immuable.

Entrez dans la vie des habitants de Black, découvrez leurs fêlures, leurs baumes et laissez l'histoire de Théa vous insuffler l'espoir au fil des pages!
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Encore une fois, la plume nous touche au coeur. Transpose avec habileté les fluctuations de l'âme humaine, explore nos sentiments et nos ressentiments, sans oublier de mener de bout un bout un récit attrayant.

Je ne le cache pas, j'aime Alia Cardyn. Je me suis trouvée une passion pour les romans de cette auteure, et pas uniquement parce qu'on partage la même nationalité. Ses deux premiers ouvrages m'ont bluffée et touchée (Le Choix d'une vie et Une vie à t'attendre). J'attendais celui-ci avec une grande impatience.

Dès le début, le ton est donné. L'histoire commence sur un étrange mais non moins élégant suicide. Un coup d'éclat en pleine fête annuelle. Qui est Théa ? Pourquoi a-t-elle décidé de sauter ? Nous le découvrons au fil des chapitres, avec des narrations différentes. Il y a les témoignages de la jeune fille, chaque année, avant le jour fatidique. Il y a aussi un narrateur omniscient qui nous permet de suivre les histoires et points de vue d'autres habitants de cette petite ville pleine de sentiments non dévoilés. Et les lettres que la mère de Théa a écrit à sa fille, pour l'avenir, avant de mourir.

Un enchevêtrement qui pourrait paraître tortueux mais qui suit une logique douce et belle, et nous permet de faire la rencontre de personnages multiples qui ont en commun de ne pas avoir aimé (soi, l'autre…) comme ils auraient dû ou pu.

L'envol est une fresque cousue d'un fil que j'aime : le ton et la fluidité d'Alia Cardyn, et qui m'a surprise, une fois encore, par une fin inattendue.

Je dis bravo! Et j'attends déjà de pouvoir découvrir le suivant
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Quel style incroyable! J'avais déjà adoré les deux premiers romans de l'auteur, celui-ci est encore mieux! Je l'ai dévoré en deux jours!
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J'avais déjà adoré les deux premiers romans d'Alia Cardyn. A nouveau ici, la même recette que ses précédents : une histoire originale et captivante avec un style de toute beauté. Quel bonheur de me plonger dans la petite ville imaginaire de Black! A quand le 4e roman ?
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Comment ne pas aimer et ne pas s'attacher aux personnages de L'Envol ?

Dans leur quête d'amour, de reconnaissance ou de rédemption ils posent chacun la question du choix, du sens qu'on donne à sa vie et du besoin d'amour qu'éprouve chaque être humain.

Barnabé, Théa, Jill, tous les trois souffrent d'un manque. Théa est en manque de sa mère et de l'amour de son père, Barnabé pleure son grand amour, et Jill, la mère de Théa, laisse à travers ses lettres à sa fille le témoignage poignant d'un amour perdu mais aussi d'un amour sublime qui transcende tout, celui qu'elle porte à Théa.

Impossible de rester indifférent devant ces rendez-vous manqués entre ces êtres abîmés, déconstruits. Théa est celle qui ira le plus loin dans sa quête en commettant un geste tragique.

L'histoire de ces personnages m'a totalement happée et j'ai souffert et espéré avec eux. Leurs failles sont totalement exposées, entraînant le lecteur au plus profond de leur esprit pour comprendre comment ces enchaînements et ces destins imbriqués ont pu conduire Théa a choisir une façon extrême d'attirer l'attention de son père, comme pour mettre fin à une suite de malédictions, d'exorciser tout ce qui a pu être douloureux dans leurs vie pour enfin connaître le bonheur.

Alia Cardyn raconte le manque d'amour sous toute ses formes. Entre parents et enfants, entre maris et femmes, entre amants, elle explore toutes les facettes avec une écriture à la fois légère et précise. Elle ouvre aussi une porte sur un espoir, celui que toutes ces douleurs n'auront pas été vécues en vain et auront finalement conduit à une véritable renaissance.

Un roman profondément touchant.
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Cela ressemble à une vie de village avec ces habitants qui connaissent tous des autres, passionnés par les moindres soubresauts du quotidien. Ce village avec un accès direct à la mer et des habitants qui gravitent autour de cet air marin et de la fête annuel de Barnabé Quills. le 27 juillet est LE jour de l'année où tout le monde s'apprête plus que de raison. On s'interroge sur les couples qui vont se former, se séparer ou s'officialiser.
Le roman se focalise sur différents personnages auxquels on s'attache vite. Il y a la jeune Théa que le père ne regarde pas et dont la mère est décédé à ses 6 ans. Il y a Barnabé Quills qui cherche a fuir son passé en tombant amoureux de très belles femmes. Il y a Charlotte et Jane, deux amies qui se soutiennent l'une et l'autre malgré les déceptions de la vie. Il y a les amis de Théa et son amour secret ... Bref ! Nous ne nous ennuyons pas dans ce roman !

Le traitement des personnages et de leur sentiment est très bien réalisé. C'est un éventail des coups dur et espoirs que nous portons en regardant l'horizon. J'ai particulièrement aimé les séances chez la psy, catharsis nécessaire pour comprendre tous les traumatismes ignorés. le roman parle des petites douleurs du quotidien, des absences et du manque d'amour. La narration est sans jugement, elle ne malmène pas ses personnages. Chacun trouve sa place.

J'ai adhérer difficilement aux choix de Théa mais j'en comprend la teneur. C'est le bémol du récit pour moi. Je ne sais pas ce que j'aurais aimé à la place à vrai dire ... car la marche à atteindre est si grande. Il faut sans doute être fou pour pouvoir se libérer ... Je ne sais pas !

Je recommande cette lecture, elle est douce et rappelle que l'insubmersible vie ne tient individuellement qu'à un fil.
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Une lecture addictive de la plume d'Alia Cardyn !
J'ai été envoûtée tout au long de ma lecture. Cette façon de découvrir les liens entre les personnages est merveilleuse. J'ai ressenti chaque émotions avec eux...
Beaucoup de sujets sensibles sont abordés notamment le trouble de l'attachement mais avec une douceur infinie.
Un très bon moment passé pour moi lors de cette lecture... petit pincement au coeur à la fin au moment de quitter les habitants de Black !
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