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Hellblazer - John Constantine tome 2 sur 8

Jérémy Manesse (Traducteur)
EAN : 9782809401059
48 pages
Panini France (25/10/2007)
3.78/5   9 notes
Résumé :

De retour d'entre les morts (et en tout cas de retour d'Amérique), John Constantine retrouve son Angleterre natale et fait le point sur ce qui reste de son ancienne vie. Mais sa malchance coutumière le poursuit... Dès son arrivée, il tombe tête la première dans les sombres restes d'un banquet surnaturel, et une fois de plus, c'est à lui de faire le ménage. Mais il y a plus inquiétant pour John que ce cambriolag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes 175 à 180 de la série mensuelle et c'est le début de Mike Carey en tant que scénariste sur la série. L'histoire se décompose en 2 parties.

Épisodes 175 & 176 (dessins de Steve Dillon, encrage de Jimmy Palmiotti) - John Constantine est de retour en Angleterre alors qu'il est administrativement décédé. John se rend directement chez Cheryl Masters, sa saeur, pour lui apprendre la bonne nouvelle : il n'est pas mort. Sa réaction n'est pas aussi chaleureuse que ce à quoi il s'attendait. En plus il y a depuis peu une épidémie de suicides dans l'immeuble où elle vient d'emménager avec son mari. Gemma sa fille est partie pour Londres pour chercher l'aventure.

Épisodes 177 à 180 (Illustrations de Marcelo Frusin) - John revient donc à Londres pour chercher Gemma Masters, sa nièce. Il y retrouve son chauffeur de taxi préféré (Chas), Clarice Sackwell (une vieille copine) et Map. La piste qu'il suit l'amène à une boutique d'antiquités qui a brûlé et dont le propriétaire est mort dans les flammes. Quelques conversations plus tard, Constantine a compris que plusieurs factions sont à la recherche d'un artefact magique puissant appelé "Red Sepulchre" et que Domine Fredericks (le boss de l'un de ses groupes) détient sa nièce en otage. La partie va être serrée, d'autant plus quand on connaît la propension des proches de Constantine à voir leur espérance de vie diminuer à son contact.

La première partie fait craindre le pire, à commencer par les illustrations. Steve Dillon fait du Steve Dillon : traits fins et approche assez réaliste de la représentation des individus et des lieux. Résultat : zéro mystère & une ambiance de sitcom. le lecteur a l'impression de visionner une série télé de seconde zone. L'encrage de Jimmy Palmiotti n'est pas toujours assez fin : en particulier il souligne des angles cassés qui jurent avec les traits fins et ronds. Une partie de la faute incombe également au scénario peu inspiré. Les scènes se suivent de manière platounette, sans réel enjeu, sans mystère intrigant. L'horreur sous-entendue apparaît comme mille fois déjà lue et la résolution a autant de mordant qu'un vieux édenté. On oublie tout ça vite pour passer à la deuxième partie.

Pour commencer, j'ai eu le plaisir de retrouver Marcelo Frusin dont j'aime beaucoup le style : les décors et les visages mangés par les ombres. Ouf ! les créatures et les sentiments négatifs peuvent à nouveau se tapir dans les coins d'ombre. En outre, Frusin a vraiment pris son temps pour soigner les différents décors en leur donnant une vraie personnalité. C'est d'autant plus agréable que comme dans toute chasse au trésor Constantine doit se rendre dans des lieux divers et variés tels qu'un hall d'hôtel de luxe pour un petit déjeuner, une riche demeure, un tunnel du métro, une cabine téléphonique anglaise, etc. Les apparitions de monstres sont bien réussies et convaincantes également (en particulier un carnage quand un démon éventre des hommes de main). le début de cette partie montre que les 2 premiers épisodes servaient de prologue pour amener Constantine à retourner à Londres et à reprendre contact avec quelques connaissances (Clarice Sackwell est délicieusement dépeinte par Frusin). Mike Carey choisit de bâtir son intrigue sur un Mac Guffin que n'aurait pas renié Alfred Hitchock (l'inventeur de l'expression). L'intrique est tordue à souhait pour que Constantine patauge et soit en difficulté avec un enjeu affectif réel (sa nièce). L'horreur est bien présente et bien répugnante. Carey lui donne de solides fondations intimement liées à l'histoire du Royaume Uni. Constantine utilise son principal pouvoir (manipuler autrui) avec sa rouerie coutumière. Carey introduit une petite touche intéressante dans la mesure où, pour arriver au but, Constantine tente de recruter de l'aide auprès de personnes guère enthousiasmées.

Malgré une première partie calamiteuse tant sur le plan du scénario que des dessins, la suite permet de constater que Mike Carey a bien pris la mesure du personnage et que sous sa plume John Constantine est plus matois que jamais.
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Créé par Alan Moore comme personnage secondaire dans les pages de Saga of the Swamp Thing, Hellblazer passe de figurant à pilier de série dès 1988. Avec plus de 200 numéros parus de l'autre côté de l'Atlantique, ce détective d'origine anglaise au faciès calqué sur le chanteur-bassiste de Police, n'en a pas terminer de rouler les démons dans la farine. Après une première intrusion assez discrète de cet antihéros au trench-coat sur le marché francophone par le biais de l'éditeur Toth, c'est maintenant Panini qui lance ce personnage de la collection Vertigo de DC Comics dans les rayons des librairies spécialisés, en publiant deux tomes dans la même année. L'histoire hors continuité du tome 1 constituait déjà une excellente introduction au personnage, tandis que cette première partie du run de Mike Carey sur la saga, caractérisée par un retour aux sources du héros, s'avère être un moment idéal pour entrer dans la vie de John Constantine. Cet album composé de deux récits («High on Life» dessiné par Steve Dillon et «Red Sepulchre» dessiné par Marcelo Frusin) réunit les épisodes #175 à 180 de l'édition US. Avec ce nouveau cycle, le scénariste, originaire de Liverpool et vivant à Londres (tout comme John), vient ajouter son nom à une impressionnante liste d'auteurs de renommé : Alan Moore, Jamie Delano, Garth Ennis, Warren Ellis et Brian Azzarello.

Dans «Le Sépulcre Rouge», Mike Carey consacre suffisamment de temps à la mise en place des différents protagonistes qui gravitent autour de ce détective du surnaturel, évitant ainsi de larguer les lecteurs qui prendraient la série en cours de route. Cet arc va non seulement renouer avec les racines britanniques de cet accro à la cigarette, mais également faire découvrir Angie Spatchcock, une jeune serveuse qui n'a pas peur de se frotter aux sciences occultes. le personnage de Gemma, décrit ici comme une petite peste totalement naïve, fait par contre un peu tache au milieu de ce casting assez réussi. L'intrigue démarre de manière posée et prend de l'ampleur au fil des pages et de l'enquête. Malgré son air blasé et antipathique, cet homme torturé et insolent fera tout pour être à la hauteur au milieu des effusions de sang, trahisons et règlement de comptes. C'est principalement usant de ruse et de manipulations qu'il va se frayer un chemin au milieu des nombreux malfrats et créatures démoniaques qui viennent entraver sa progression.

Les deux dessinateurs donnent une apparence différente à John Constantine. Steve Dillon ("Preacher") effectue un bon boulot sur le protagoniste principal en lui donnant un look (long cheveux, barbe) qui colle parfaitement à l'état d'esprit de ce de ce personnage urbain atypique revenant d'un long exode et cherchant à garder l'anonymat. Marcelo Frusin, qui deviendra le dessinateur attitré de Mike Carey sur ce cycle, livre, dans un style légèrement plus sombre, de l'excellent travail au niveau des créatures surnaturelles et des séquences plus violentes.

Un scénario captivant, un personnage intéressant qui évolue dans un monde pour le moins surprenant et un éditeur qui semble choisir les épisodes adéquats afin de faire découvrir "John Constantine Hellblazer" au public francophone de manière efficace.
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Vidéo de Mike Carey
À l'occasion du festival Hypermondes qui s'est déroulé à Mérignac les 23 et 24 Septembre 2023, Mike Carey vous présente son ouvrage "La cité de soie et d'acier" aux éditions l'Attalante.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2931774/mike-carey-la-cite-de-soie-et-d-acier
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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