Dans le même état d'esprit que Calendar Girl, International Guy est une saga aux tomes courts alors c'est certain qu'il ne faut pas s'attendre à beaucoup de profondeur, ni de développement d'intrigue. Il faut aller à l'essentiel. Exit ceux qui trouvent que ça va trop vite, qu'on n'en sait pas assez, etc. en moins de 200 pages c'est impossible. le but de ces romans, c'est de passer une petite heure à lire quelque chose de léger et sans chichi, histoire de passer le temps ou un entre deux bouquins qu'il faut digérer avant de se replonger dans un bon roman.
A l'instar de Calendar Girl qui était exclusivement du point de vue de Mia, personnage féminin, International Guy se présente d'un point de vue exclusivement masculin, et autour de 3 personnages : Parker, Bo et Royce, trois associés qui ont monté leur société et dont chacun possède un rôle bien défini. Ce premier tome s'ouvre avec le personnage de Parker, qui est le Dream Maker, c'est à dire qu'il coach ses clients en matière de vie. Et même si ce tome est exclusivement de son point de vue, Bo et Royce vont aussi devoir apporter leurs mains à la pâte car
Sophie Rolland a besoin d'eux pour reprendre en main la société familiale.
Somme toute l'histoire est assez basique. Quand on sait que ces 12 tomes vont alterner les grandes villes, et les points de vue entre nos 3 personnages, il n'est pas difficile de deviner que ces derniers ne sont pas des hommes à vivre une grande histoire d'amour avec le personnage féminin du tome. Parker apparaît comme étant le cerveau de l'entreprise. Il donne l'impression que c'est lui qui dirige ses associés. Honnêtement, je n'ai pas su m'attacher à lui ou lui trouver un quelconque intérêt. Aussi jolie que puisse lui apparaître Sophie - même si elle apparaît comme fade et quelconque - le cerveau de Parker rentre dans les types clichés masculins : il ne pense qu'à se la taper. Il n'y a aucune substance (mais ça, je l'ai déjà dit, et c'est ce qui est attendu), mais j'ai trouvé ce côté là pas mal redondant et limite lassant. À tel point que j'en suis venue à penser : "mais saute-la et on en parle plus." Alors que lorsqu'on nous présente ce personnage, il est censé être le gentleman du groupe ! Parker est hyper suffisant, j'ai pas mal de fois lever les yeux au ciel. Il se targue d'être le meilleur, mais honnêtement, je me demande à quoi il sert bien précisément... si Bo et Royce ont des rôles bien défini (l'un s'occupe de la garde robe et l'autre des finances), Parker lui... je cherche en quoi ses leçons de vie servent exactement puisqu'à part les parties de jambes en l'air... on ne peut pas dire qu'il apporte grand chose à l'histoire !
Sophie, timide, réservé, et désireuse de vraiment bien faire en reprenant la tête de la société de son père, s'en remet totalement aux mains de nos IG et ne tarde pas à succomber aux charmes de Parker - en même temps, vu la façon dont il lui fait du rentre dedans, elle donne aussi parfois de ne pas avoir le choix que d'avoir son attention portée sur lui et n'a absolument aucune chance d'apprendre à connaître Bo ou Royce puisque Parker ne désire qu'elle ne voit que lui... - mais elle est consciente qu'il ne peut lui offrir aucune attache ou même aucune relation sentimentale et accepte sans problème.
Attention : si vous êtes féministes, ce tome va aussi vous faire grincer des dents ! Clairement, pour IG, il est impossible qu'une femme s'impose en portant des jeans et des baskets ! C'est talons de 10 cm et vêtements sexy obligatoires ! L'objectif de nos garçons, c'est de transformer Sophie, femme douce et timide, en une véritable croqueuse de diamant en ... une semaine ! Oui oui... (On se rappelle bien sûr que le roman ne fait pas 200 pages et qu'on a pas le temps pour étoffer et donner du contenu !) Enfin toujours est-il que le scénario est un peu dur à avaler, même si je dois bien reconnaître avoir lu ce roman avec un additivité certaine puisque j'ai enchaîné les pages et que j'ai tout de même passé un bon moment lecture. La plume d'
Audrey Carlan fait son job. Quand on a déjà lu Calendar Girl, on sait déjà à quoi s'attendre.
Bo et Royce semblent davantage intéressants, et je pense continuer la saga uniquement pour découvrir ces deux autres personnages qui m'ont intrigué. Je ne reste pas sur mes apriori quant à ce premier tome car
Audrey Carlan a déjà su me surprendre une première fois avec Calendar Girl et la tournure qu'avait prise sa saga, donc pourquoi pas être surprise à nouveau avec IG ? Pour l'instant, je jugerai qu'Internation Guy n'est pas du tout une lecture à prendre au sérieux, et qu'elle est juste là pour passer un peu le temps sans se prendre la tête.