Il est devenu banal de dire que la psychiatrie se situe au point de rencontre du biologique, du psychologique et du social ou, pour simplifier, de l’individuel et du collectif.
Si le support de la vie psychique est l’encéphale soumis aux échanges biologiques et donc aux aléas communs à toute matière vivante, cette vie psychique se constitue, s’organise et fonctionne en référence incessante à l’environnement social et culturel dont il est totalement arbitraire de l’isoler.