Bonjour à toutes et à tous…
Après l'excellente lecture de son premier roman, “
Le Glas de l'innocence”, j'attendais impatiemment le second roman de Cyril, qu'il m'a fait livré à la maison la semaine dernière… Je me suis mis à sa lecture dès que j'ai pu !
Force est de constater, que dès les premières pages, il confirmait l'idée que je m'étais fait de lui à sa première lecture.
Malgré un style radicalement différent,
Cyril Carrère m'a fait voyager du début à la fin de son aventure…
Mi-thriller, mi-polar politique/fiction, ce page-turner démarre à toute vitesse. Certains romans donnent cette impression, celle de ne pas les lire, mais plutôt de vivre leurs actions. Comme au cinéma les scènes défilent à vous couper le souffle !
Suspense, action, tension, adrénaline, mais attendrissement aussi… Rien ne manque !
Tout le long du récit j'ai été ballotté au grée de l'auteur, impossible de me relâcher un seul instant, il se passe toujours quelque chose qui vous tient en haleine au fil des pages. Lucas vit une véritable course à la recherche de la vérité, à la recherche de son identité, et la mort va le poursuivre obstinément jusqu'au bout de sa quête, décimant tour à tour, ceux qui vont tenter de l'aider.
Avec cette histoire extrêmement addictive, Cyril, en deux romans, entre pour moi directement dans la famille des auteurs à ne pas manquer, en espérant qu'il nous réserve encore beaucoup d'autres surprises et de rebondissements pour ses prochains ouvrages.
Je tiens à signaler aussi un très bon choix de couverture, qui donne à elle seule tout l'esprit du roman.
Avec “
Grand Froid” l'auteur termine finaliste du prix VSD -
Michel Bussi 2018, et c'est bien mérité !
Cyril Carrère, Une nouvelle plume à ne pas manquer.
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Extrait :
“Gaëlle fit volte-face et se retrouva nez à nez avec un homme qui ne lui disait rien. Grand, athlétique, il devait passer des heures sur les bancs de musculation. le visage poupin, elle estima son âge à une trentaine d'années environ. Ses yeux étaient aussi verts que les siens. Ils tiraient même vers le gris. Son regard inexpressif comme figé, la mit mal à l'aise. Elle baissa les yeux et remarqua ses mains gantées de cuir et ses vêtements sombres. Vu la météo, impossible de le blâmer, pensa-t-elle. Mais quelque chose clochait chez ce personnage. Pourquoi l'appelait-il ? Ses trais se tirèrent, sa mâchoire se contracta. Les sautes d'humeur intempestives qui avaient pris leurs aises depuis le début de son traitement renforçaient la tension qui est montait en elle. Elle pensa à son fils, en bénissant le ciel qu'il ne l'ait jamais vu dans cet état.”