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Ce thriller démarre avec une scène marquante, spectaculaire : l'incendie criminel d'un gratte-ciel du quartier des affaires de Shinjuku, des employés pris au piège se jetant dans la vide pour éviter les flammes sous les regards sidérés des Tokyoïtes. Hayato Ishida, capitaine de la 1ère division de la police criminelle de la DPMT ( Département de police métropolitaine de Tokyo ), est chargé de l'enquête au sein d'une nouvelle cellule d'investigation spécialisée dans les affaires les plus sensibles et médiatisées.

Cela démarre plutôt classiquement jusqu'à ce que Cyril Carrère sème des petits plus qui contribuent à harponner le lecteur. A commencer par un excellent binôme de flics atypiques auxquels on croit immédiatement ( et qu'on espère devenir des personnages récurrents ) : Ishida, 27 ans, une progression fulgurante dans la police, exceptionnelle sans piston, profil HPI, hyperosmique, boulimique, peu aimé voire détesté par ses pairs, tendance à être arrogant ; et Noémie Legrand, 35 ans, maman célibataire encombrée d'une mère japonaise très tradi qui veut absolument la caser, un sens aigu de l'empathie associé à une franchise brut de décoffrage. Deux solitudes urbaines dont l'alliance des qualités va être un atout pour résoudre l'enquête.

L'écriture, simple mais vivante et surtout visuelle, entraîne le lecteur dans un récit bien plus sinueux que ne le laissait augurer son démarrage. L'auteur tisse deux arcs narratifs bien distincts : l'enquête sur l'incendie criminel et l'histoire de deux étudiants fauchés. Comme souvent avec ce type de procédé narratif jouant sur plusieurs temporalités et personnages, on se doute que les fils vont se rejoindre. Ils le font mais de façon vraiment surprenante. On croit souvent comprendre, mais on a tout faux, bernés par la maestria de l'intrigue. le twist m'a totalement bluffée et j'adore quand je me fais ainsi manipulée, c'est plutôt rare d'ailleurs. Là, on ne voit absolument pas les coutures, et lorsqu'elles sont révélées, elles sont parfaitement cohérentes.

En plus de sa construction, j'ai particulièrement apprécié le voyage au Japon, le roman est très immersif, du Tokyo effréné au Nanbu rural. Cyril Carrère y vit depuis des années et on sent à quel point il aime ce pays tout en voulant le démystifier.

« Les gens portaient un masque en société. le Japon était champion en la matière. Dès qu'on grattait un peu la surface, les comportements les plus déviants étaient mis au jour et les psychés dévoilées. Et le pire dans tout ça, c'est que la plupart s'en tiraient sans le moindre dommage. »

le Japon est dépeint sans artifice, dans son quotidien, loin de la vision idéalisée et déformée que peuvent en avoir les Occidentaux, ce qui lui permet d'aborder par de nombreux détails réalistes des thèmes sociétaux comme le sexisme ambiant ou le harcèlement au travail, mais aussi d'évoquer la mythologie shintoïste, ici au premier plan avec les kamis créateurs du monde.

Une réussite !

PS : l'auteur a créé un blog pour accompagner la lecture de son roman, plein de photographies des lieux de l'enquête notamment La-colere-d-izanagi.blogspot.com

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J'ai eu l'occasion de lire tous les romans de Cyril Carrere, un auteur que j'apprécie énormément, Ce roman est à mes yeux le meilleur, il a mis la barre très haute, comment faire mieux, Un thriller de maître , il ne laisse rien au hasard, tout à son importance . Une lecture totalement addictive, captivante, haletante, enivrante, une fois commencée, il est impossible de lâcher ce livre, je l'ai dévoré en une après-midi. J'ai retrouvé la plume percutante, visuelle, subtile de l'auteur, Une histoire qui va à cent à l'heure, multiples rebondissements ,un rythme intense qui monte crescendo, un suspens et une intrigue haletantes. Nous avançons en apnée, à peine le temps de prendre une bouffée d'air et nous voila reparti dans ce tourbillon infernal. L'auteur nous tient en haleine du début jusqu'au dénouement final, une fin explosive, que je n'ai pas vu venir, et qui m'a littéralement scotchée, j'en reste encore bouche bée. Un roman qui m'a marqué au plus profond de mon âme, chapeau Cyril. Un récit qui débute par un énorme incendie dans un des quartiers chic de Tokyo. Un incendie criminel, l'enquête , qui va se révéler difficile à dénouer, un vrai sac de noeud, est confiée à Hayato, personnage atypique, au look gothique et atteint d'Hyperosmie et à Noémie Legrand .Ils rencontreront plusieurs obstacles, mais cela ne les ralentiront aucunement dans leur avancée,
Nous feront la connaissance, de deux étudiants, où la musique est leur grande passion, Suite à l'incendie, leur vie va prendre à nouveau tournant . Suzuca est une étudiante assidue, qui veut réussir à atteindre ses objectifs pour le futur, c'est une battante, Kenta, est tout l'opposé, un jeune homme dépressif, proche de l'agoraphobie, il se confine chez lui, face à son ordinateur, le hasard fait qu'il tombe sur annonce assez étrange , qu'il envoi sur le dark net, cela l'intrigue, il va la consulter, le site ce nomme " la Bergerie". Est ce une bonne idée pour lui, de tomber dans ce piégé, si piège il y a . Deux histoires , deux enquêtes, menées tambour battant qui vont se télescoper, Je m'arrête la , pour ne pas spoiler l'histoire.
Je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman, une pépite un véritable coup de coeur
L'attente pour une nouvelle enquête de Hayato et Noemie, va être très longue, mais je serai au rendez vous,
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Véritable coup de ❤.

Roman lu en moins de 24 heures.

Cyril Carrere, pour son cinquième roman, nous emmène au Japon, pays qu'il connaît bien puisqu'il y vit depuis 2018.

J'ai été prise dans l'engrenage d'une scénario manichéen, et extrêmement bien travaillé.
L'écriture addictive de l'auteur oblige le lecteur a continuer a chaque chapitre. Cyril Carrere a une écriture très cinématographique, et que j'apprécie vraiment.

Les personnages sont extrêmement bien travaillés, et je me suis directement prise d'amitié pour Hayato et Noémie. Même si j'avais déjà croisé le chemin de Hayato dans une nouvelle ( manifesto)

A tel point que j'espère que Cyril les gardera comme personnages récurrents. ( Après il n'a pas l'air contre au vue de ses notes de fin de roman).

Comme toujours, tout est maîtrisé dans les romans de Cyril Carrere, mais cette fois-ci j'y ai senti un équilibre que je n'avais pas perçu dans ses précédents romans.

Alors c'est quand même terrible, mais ce roman est sorti hier et je n'attends qu'une chose.... le prochain

J'ai vraiment adoré ce roman...
Cyril est vraiment un auteur a découvrir !!

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Culotté, gonflé ... mais risqué !

Il y a beaucoup de choses à dire sur ce roman. D'habitude, j'essaie d'être concis mais ce sera peut-être moins le cas, cette fois-ci.

Dans un premier temps, je ne pense pas que j'aurais découvert ce livre sans l'apport de Babelio et de tous ceux qui l'alimentent au quotidien. Cette communauté de lecteurs a donc une utilité et une influence que j'affectionne particulièrement, car elle est vectrice de belles surprises, comme c'est le cas avec la terrible colère d'Izanagi. (ça en jette quand même, ce titre).

Je dois admettre avoir eu beaucoup de difficultés à entrer dans l'histoire. J'avais une gêne constante, une espèce d'incompréhension dans l'approche du récit que je ne savais pas expliquer. Etais-ce imputable à l'auteur qui, semble-t'il, me donnait l'impression de souhaiter me maintenir hors de son intrigue ? le point d'orgue a été la scène de l'institut psychiatrique où je me suis dit : "m**de, je comprends pas, quelque chose ne tourne pas rond".

Puis je prends le twist en pleine poire. La réalité me rattrape comme un wagon qui m'emporte avec lui en faisant trembler les fondations de l'espace temps, le frisson de plaisir en sus. Il devient alors impossible de lâcher le roman mais cela aura été long, d'où mon sentiment que l'auteur a quand même joué à un jeu dangereux à mon sens, car le risque de décrocher était bien là. C'est un sentiment qui n'appartient peut-être qu'à moi : découvrir les critiques des autres lecteurs après avoir posté la mienne me permettra de le confirmer (ou non).

J'ai apprécié le personnage d'Hayato qui a su évoluer au fil de l'enquête. Au départ, on aurait plutôt dit une caricature de Naruto ou de San Goku, à s'empiffrer en permanence, mais ma préférence va à Suzuka, qui m'a semblé être une belle personne, dans la compréhension constante de l'autre, dans une société Nippone qui aurait tendance à rejeter les marginaux, à couper au sabre les membres qui dépassent de cases soigneusement tissées. Il ne faut évidemment pas voir le mal partout, malgré tout le Japon a peut-être aussi des progrès à faire à certains niveaux.

Au delà de l'intrigue, j'en attendais un peu plus de Tokyo. J'aurais apprécié qu'on y découvre plus de lieux typiques, voire touristiques. Les lieux dans lesquels l'intrigue s'est déroulée m'ont semblé assez impersonnels, froids. Je ne sais plus si c'est dans le livre ou dans un autre contenu que j'ai entendu que les paysages urbains ne se démarquaient pas tant que ça, que même les habitants déploraient que les différences ne soient pas davantage marquées entre Tokyo, Kyoto ou Osaka (au delà des sites touristiques, bien entendu). Ceci explique donc peut-être cela. J'ai davantage voyagé à Nanbu en tout cas, où on y découvre un Japon plus traditionnel.

A savoir que j'ai lu ce roman en découvrant une série de vidéos sur la chaîne Youtube de Bruno Maltor et qui portait sur le Japon. J'y ai donc découvert ce qu'était un Genkan, un Konbini, et j'avoue que ça m'a bien servi !

Je ne suis pas contre l'idée de découvrir une nouvelle enquête d'Hayato, bien au contraire. La plume de Cyril Carrère est simple (au sens noble du terme) mais très agréable. Peut-être irai-je piocher un autre titre de l'auteur à l'occasion.

Sayōnara !
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Je continue de voyager, cette fois je suis à Tokyo, mais plus du tout la même ambiance, je brûle….

La Velvet Tower, construction de presque deux cent mètres de haut à la façade singulièrement pourpre, brûlait tel un flambeau. Les flammes escaladaient la structure avec une agilité effrayante. Relié par les réseaux sociaux, cet incendie criminel se propageait aussi vite que l'ogre de feu sur sa paroi de béton et de verre.

L'enquête est confiée à Hayato Ishida, flic prodige mais solitaire, au look gothique, qui n'arrête jamais de se sustenter, et atteint d'Hyperosmie. Il va être rejoint par Noémie Legrand, franco-japonaise, heureuse de briser les chaînes d'un quotidien frustrant, où les hommes l'avaient relégué à l'administratif.

Suite à l'incendie qui a décimé le plus grand quartier d'affaires au monde Kenta et Suzuka, deux étudiants en Art, venaient de perdre leurs heures sup qui arrondissaient leur fin de mois. Deux caractères opposés, Suzuka, retrouvera rapidement un petit boulot dans un bar mais Kenta, de nature angoissé, seule la musique lui permet d'oublier son anxiété chronique, une névrose incomprise. Doué en informatique, il ne voulait plus sortir de chez lui, ni se mêler aux autres. Ne sachant plus vers quoi se tourner pour maintenir son niveau de vie, il va se retrouver coincé au fond du darknet, un site, la Bergerie, une communauté d'entraide, pour une nouvelle source de revenus. Suzuka, essaie d'aider Kenta au maximum, mais une spirale infernale va les avaler.

Une prise d'otages, un scandale de production et de trafic d'images pédopornographiques, secouait l'université mais aussi le pays tout entier. Une carte étrange, représentant un barbu en pleine méditation. Il s'agit d'Izanagi, divinité du shintoïsme.

Quel est la relation entre tous ces évènements ? sont-ils liés ? La Colère d'Izanagi de Cyril Carrère, est un bon policier, aux rebondissements intrigants, un suspense qui ne nous lâche pas tout au long des chapitres. Une histoire captivante dans un Japon sombre et contemporain. Deux couples aussi différents les uns que les autres, on s'y attache très facilement et on les suit avec grand plaisir. Hayato, nous dévoile tout au long du récit, un peu de leur façon de vivre et j'aime ça, c'est très intéressant.

Une tension très forte jusqu'au final époustouflant, je n'ai vraiment pas vu arriver la fin, j'ai été scotchée. Je le recommande.
Mon premier livre de cet auteur, mais pas le dernier. Un très agréable moment de lecture.

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Bonjour,
Voici « La Colère d'Izanagi » de Cyril Carrère. Coup de coeur pour ce thriller qui installe une intrigue machiavélique au pays du Soleil levant. Préparez-vous à suivre un duo d'enquêteurs charismatiques et atypiques, Hayato et Noémie, qui doivent enquêter sur un gigantesque incendie criminel .Parallèlement, un couple d'étudiants dont l'un est d'eux est pris dans un engrenage irréversible, vient croiser leur chemin. le récit se révèle haletant grâce à des rebondissements multiples et un final explosif. L'auteur m'a séduite par sa plume brillante, incisive et visuelle. Ce roman est parfaitement maîtrisé et dégage un rythme trépidant, une montée en puissance qui en fait mon livre préféré de l'auteur. Il aborde avec dextérité des sujets sensibles tels que le poids des traditions, le harcèlement, le handicap, le deuil, la souffrance, les manipulations et nous offre une vision différente du Japon, passionnante et totalement envoûtante. Un excellent thriller à découvrir en urgence !
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Dans La colère d'Izanagi on fait la rencontre de deux policiers, Hayato Ishida flic plutôt solitaire mais doué dans son domaine et Noémie Legrand, maman célibataire et Franco-Japonaise.
Tous les deux vont enquêter sur un incendie criminel qui se passe à Tokyo.

J'ai depuis les premières pages beaucoup aimé la plume simple de l'auteur, que je ne connaissais pas avant.
On tient ici une histoire bien construite et très visuelle, avec un suspense insoutenable. Qui évidemment, donne envie au lecteur de continuer sa lecture plutôt que d'être distrait par autre chose !
Moi, qui ne suis pas particulièrement fan des polars asiatiques, ici je me suis laissé porter par la plume de l'auteur, qui décrit plutôt un Japon vraie que j'ai aimé découvrir !
Les personnages ne m'ont pas paru assez attachants pour que je m'y accroche fortement, c'est dommage mais ça n'a en rien dérangé ma lecture.
Puis le meilleur pour la fin, le twist final étonnant et que je n'ai vraiment pas vu arriver !!

Voilà pour moi La colère d'Izanagi est une histoire simple que j'ai aimé et qui se lit facilement avec un twist final surprenant !
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Avant tout, un grand MERCI à Cyril Carrère pour ce polar tokyoïte « tout en nuances »…
Comme il l'explique dans les remerciements finaux, il a souhaité apporter aux occidentaux une autre image du Japon que celle « calme et édulcorée » que les idées reçues nous proposent en général…
Avec « La colère d'Izanagi », le lecteur découvre un Japon avec des « vrais gens » assez semblables au monde occidental : des salariés qui bossent comme des sourds du lundi au vendredi et qui se retrouvent hagards le vendredi soir pour absorber de la bouffe (il est beaucoup question de poulet frit dans ce livre) et de l'alcool, le tout à des doses prohibitives…, un Japon avec des services de police aux relents machistes où une femme-flic a bien du mal à faire sa place…, un Japon gangréné comme le reste du monde par des malfrats et des illuminés bien planqués dans le monde virtuel qu'est le Darknet… mais aussi un Japon où les traditions familiales prennent le pas sur toute autre considération, un Japon où la beauté des sites rivalise avec la douceur des sentiments d'amitié…
Bref, un monde tout en nuances mais empreint de contrastes !
Dans ce polar, nous faisons connaissance avec un flic atypique, Hayato Ishida : surdoué mais asocial, taciturne et doté d'une hyperosmie plus invalidante qu'avantageuse (discerner et surtout mémoriser les dizaines d'effluves qui nous entourent quotidiennement peut devenir vite une épreuve épuisante !) ; ainsi qu'une policière qui va lui être imposée, Noémie Legrand, franco-japonaise, sa parfaite opposée, en particulier avec l'empathie dont elle fait preuve envers ses semblables… tout spécialement les victimes auxquelles ils sont confrontés…
Ce duo va se révéler ultra efficace pour résoudre une énigme complexe qui débute avec un gigantesque incendie criminel au coeur d'un quartier d'affaires à Tokyo, incendie meurtrier et traumatisant pour toute la population.
L'absence totale de temporalité dans la succession des chapitres plonge le lecteur dans un scénario linéaire et le met dans l'incapacité de deviner les clés de cette intrigue… en tout cas, pour ma part, je n'ai pas vu arriver la fin ! Chapeau !
Un tout petit regret : que les descriptions « physiques » des personnages ne soient pas plus détaillées… sans précisions sur leur apparence, j'ai eu du mal à les imaginer et donc à me projeter à leurs côtés…
En lisant d'autres commentaires sur les écrits de Cyril, j'ai appris que ce policier surdoué était déjà présent dans son tout premier roman (Le glas de l'innocence) … que je vais m'empresser de découvrir !
Et je retrouverai avec plaisir Hayato et Noémie si d'aventure Cyril décidait de les remettre en scène dans un nouveau polar… ce que la fin peut laisser imaginer 😊
Au final, un excellent moment de lecture que je vous conseille fortement !
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Un thriller bien noir au Japon …
À Tokyo, un gigantesque incendie qui fait des centaines de morts pousse Kenta, un étudiant, à chercher du travail sur le darknet et tombe dans les filets d'une organisation criminelle flippante et dangereuse. Soutenu par sa copine, Suzuka, il semble coincé dans l'engrenage.
Par ailleurs, un binôme de la crim', composé d'un génie gothique asocial, Hayato, et d'une japonaise d'origine française, Noémie, enquête sur une succession de catastrophes meurtrières.
Un polar très noir et bien charpenté, une histoire sordide qui mêle techno et meurtres flippants, l'ambiance est celle d'une nuit dont on ne voit pas la fin. Inquiétant et palpitant, l'histoire est génial. On imagine parfaitement les personnages principaux, dont l'histoire personnelle dicte tous les choix présents. Un retournement incroyable (attention, y a un indice avant…!) en fait un vrai page-turner. Je regrette toutefois quelques raccourcis dommageables (mais je peux pas vous dire lesquels sans divulgâcher) vers la fin qui tuent un peu le rythme (selon moi) mais qui appellent une suite du coup...
Sinon, franchement je recommande.
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La Colère d'Izanagi de Cyril Carrère (Français, né en 1983). Denoël éditions (21/02/2024).
« La colère est nécessaire ; on ne triomphe de rien sans elle, si elle ne remplit l'âme, si elle n'échauffe le coeur ; elle doit donc nous servir, non comme chef, mais comme soldat. »
Aristote
« L'alcool insufflait le désir, déliait les langues, réchauffait l'atmosphère. L'heure tournait avec davantage de voracité dans ces moments de dépravation. »
On parle de fission nucléaire et de tourisme…
Les personnages sont présentés brièvement dans une introduction type « Dictionnaire » …
Une découverte du Japon, son envers et sa face publique.
Même si j'ai apprécié le début et que le style était « bien », peut-être que j'avais fantasmé ce Livre avec cette vision Dark du Japon, le fait qu'il soit tout récent, la question de la colère. Qui est une émotion assez courante chez moi, de John Locke à Hulk… En fait je m'attendais à croiser Hulk ou Asura Wrath … Peut-être si je n'avais pas eu de telles attentes je n'aurais pas été autant déçu.
Désolé pour le flop.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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