La Maison des voix

Je ne connaissais pas Donato Carrisi et j'avoue, que si on ne m'avait pas offert ce livre, je ne pense pas que j'aurais été vers cet auteur. Il semble avoir un certain succès.

En panne de lecture ces dernières semaines, à la fois par manque d'envie et de livres intéressants, je me suis orienté vers un thriller, simple et facile à lire. À ce petit jeu, « La maison des voix » est le roman adéquat, puisque je me suis surpris à tourner les pages avec autant d'aisance. L'auteur arrive à glisser, ici ou là, quelques phrases mordantes. En bon romancier, il distille quelques énigmes où nous, les lecteurs, souhaitent connaître la finalité. J'ai trouvé que l'intrigue, sur la première moitié du livre, manque d'intérêt et le perd vers la page 300. Toutefois, Donato Carrisi, arrive à donner les trente dernières pages passionnantes, ce qui efface un peu le ressenti que l'on peut avoir sur l'ensemble du livre.
Le prologue donne la chair de poule et j'en viens à regretter la fracture avec le premier chapitre.

L'action se concentre presque sur deux personnages. C'est un récit hybride qui mélange la narration à la troisième et première personne, ce qui est intéressant. Il y a un certain voyeurisme à suivre l'histoire. Chose que je n'aime pas trop, c'est quand l'auteur aime tartiner des paragraphes entiers sur le passé de son héro.

C'est un bon thriller psychologique qui traite la psychanalyse. L'écriture de Donato Carrisi est fluide, simple et même trop facile à lire. C'est une belle découverte.

Il n'est plus besoin de présenter Donato Carrisi qui fait partie de mes chouchous littéraires. Il ne m'avait jamais déçu jusqu'à son dernier opus, 4ème volet du Chuchoteur, moins convaincant. J'étais donc un peu fébrile à l'arrivée de ce one-shot, en espérant qu'il n'ait pas perdu son pouvoir.

L'auteur reprend un de ses thèmes de prédilection : la mémoire. Cette fois ci, il en fait même son axe principal qui régit toute son histoire. La moitié du livre trouve sa moelle dans les souvenirs de la mystérieuse Hannah. On comprend que les éléments du passé dont on se rappelle ont tendance à être versatiles. On ne sait donc jamais si les évènements racontés ont vraiment eu lieu ou le cerveau a inventé sa propre version. Comme les éléments de l'énigme sont en plus issus de la mémoire d'une enfant, tout le mécanisme de l'aventure repose sur l'interprétation de ses rêves sous hypnose. Aux côtés du psychiatre, j'ai passé mon temps à chercher la signification des réminiscences de cette femme insaisissable. Pendant la lecture, je suis resté constamment sur le qui-vive, à la recherche d'un élément qui allait débloquer l'affaire.

Afin de définitivement nous déstabiliser, l'auteur italien ajoute à ces mystères des répercussions sur le quotidien du personnage principal. Devant ces nouvelles révélations, mon cerveau s'est mis à hésiter entre la folie, la détresse et la manipulation d'Hannah. D'allégorie en allégorie, j'avoue avoir nagé dans le flou jusqu'à la fin.

Me voilà rassuré ! Donato Carrisi n'a pas perdu la main. Il a su se réinventer avec ce roman aux frontières du fantastique, dans lequel je me suis égaré avec bonheur. Il maîtrise toujours aussi bien sa narration et sait nous entraîner là où il le désire. Malgré l'usage de quelques raccourcis scénaristiques, « La maison des voix » est un voyage bluffant dans les dédales de la mémoire.
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Chronique d'une Flingueuse : La Chat Pitre de Sophie pour Collectif Polar
Encore un très bon Donato Carissi, l'auteur italien de thrillers le plus lu dans le monde
Ici on rencontre pour la première fois un nouveau personnage...
Pietro Gerber, jeune psychiatre florentin, est spécialisé en hypnose chez les enfants. le jour où une consoeur australienne lui demande d'utiliser sa technique sur Hannah Hall, il accepte. Adoptée après un incendie dont elle est l'unique survivante, elle est convaincue d'avoir tué son frère pendant son enfance. Les séances d'hypnose révèlent d'autres secrets sur Hannah ainsi que sur Pietro.
Comme à chaque fois avec Donato Carrisi ,on est attrapé dès le début. Thriller ayant pour thème l'hypnose et les profondeurs de la mémoire. Très addictif, intrigue complexe, il retourne le cerveau 🤯.
Relecture pour moi car je vais enchaîner avec la maison sans souvenirs
#thriller #lecture #livre


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Quand on a une pal assez importante à lire, je choisis bien souvent un thriller et après je reprends un roman plus traditionnel. Et là, même si il n'y a pas de meurtre, j'ai besoin de changer complètement ma prochaine lecture. Oui, il ne m'a pas laissée indifférente, juste un peu chamboulée par cette histoire. je ne m'attendais pas à ce dénouement. Des zones d'ombre seront révélées, des non-dits, des secrets. La personnalité d'Hannah devenue la patiente de Gerber, est surprenante. Cette femme est étrange, sa connaissance du passé de Gerber l'est encore plus. Que cherche t-elle ?
J'ai eu du mal à lâcher ma liseuse car oui je me sers de temps en temps de cette liseuse surtout pour les déplacements. Je préfère toujours les romans mais je commence à en avoir beaucoup, acheteuse compulsive de livres que je suis devenue avec les années.

Pietro Gerber est en endormeur d'enfants. Un hypnotiseur qui travaille pour le tribunal pour enfants de Florence, afin d'aider les petites victimes à s'exprimer. Lorsque une collègue basée en Australie, lui demande, comme un énorme service, de prendre en charge l'une de ses patiente persuadée d'avoir tuée son petit frère, Pietro est loin de se douter du chaos qui va bouleverser sa vie.

C'est un superbe roman. Il s'engloutit plus qu'il ne se lit . Comme à son habitude, l'auteur se joue de nous. On ne peut refermer ce livre sans s'interroger. J'ai apprécié retrouver sa plume et j'ai vraiment plongé dans les méandres de la mémoire et de l'esprit. L'intrigue, avec son axe central qu'est l'hypnose, porte à une multitude de questionnement. le dénouement est autant inattendu que surprenant.
Bref, pour ne pas changer avec cet auteur, j'ai passé un bon moment de lecture, vivement le prochain...

Quand je ne sais pas trop quoi lire, ou que j'ai une petite panne de lecture (ce qui n'était pourtant pas le cas ici), je me tourne généralement vers des thrillers ou assimilés car je sais que je vais tourner les pages rapidement et que ce sera une lecture, si ce n'est inoubliable, au moins plaisante.
La maison des voix ne déroge pas à la règle.

Nous nous trouvons ici au coeur de la belle ville de Florence, en Italie, où officie Pietro, un psychologue pour enfants spécialiste de l'hypnose. Il reçoit un jour un drôle de coup de fils de l'autre bout du monde, une consoeur australienne lui demande de prendre en charge une de ses patientes, adulte, persuadée d'avoir commis un meurtre lorsqu'elle était enfant. Un brin sceptique et réticent au départ, Pietro finira par accepter cette patiente qui se révélera particulièrement troublante pour lui.
Bon, là, vous êtes bien avancés, j'ai grosso modo résumé la quatrième de couverture. Il sera d'ailleurs difficile d'en dire davantage sans spoiler ce thriller psychologique.

Sincèrement, je peux dire que j'ai passé un très agréable moment de lecture, tournant les pages avec facilité. La plume est agréable, efficace, parfaite pour ce genre de roman. le suspense monte crescendo, je me suis imaginé telle ou telle fin possible. Et même si je n'ai pas exactement trouvé de quoi il en retournait, je n'étais finalement pas tombée si loin que ça. Et c'est justement là que, paradoxalement, je suis déçue. Parce que moi, ce que j'aime dans mes lectures du genre, c'est me faire avoir par l'auteur.

En résumé, c'est un thriller psychologique que je peux conseiller au plus grand nombre, il y a de fortes chances que vous passiez un très bon moment. Même s'il n'est pas parfait (il y a quand même deux-trois petites incohérences au niveau de l'hypnose qui me gênent, sans oublier deux-trois petites zones d'ombre qui persistent selon moi), et s'il ne restera pas gravé dans ma mémoire car ne m'a pas retourné le cerveau, je m'en souviendrai comme d'une lecture détente et plaisante.

Lu en janvier 2022

Un roman qui se lit d'une traite tant il est prenant ! Pietro Gerber est – comme son père avant lui - psychiatre pour enfants et s'occupe en outre des auditions des plus jeunes au tribunal des affaires familiales. Métier difficile où il faut jongler entre la fragilité des témoins, leurs traumas mais aussi la distorsion d'événements réels appréhendés par de jeunes esprits. Pietro est un médecin attentif et professionnel qui maîtrise les techniques d'hypnose permettant de révéler les douleurs sans trop de dégâts. Il sait - en bon maître funambule - être à l'écoute de ses jeunes patients et ne jamais forcer la réminiscence. Heureux en ménage, c'est un jeune papa comblé bien que peu disponible. Cette petite vie bien rangée va se trouver bouleversée par la prise en charge d'une nouvelle patiente, Hanna Hall, adressée par une confrère et persuadée d'être responsable de la mort de son frère. Pietro hésite car Hanna Hall n'est plus une petite fille. C'est une jeune femme de 25 ans troublante qui investit le cabinet et la vie du psychiatre sans aucune gêne. Pietro est de plus en plus perturbé car Hanna évoque sous hypnose des éléments de la vie du médecin qu'elle ne peut connaître. Intrigué et fasciné, le jeune psychiatre fait voler en éclats sa routine quotidienne, sa déontologie et ses belles certitudes, obligé de faire face au secret qu'il tait depuis plusieurs années. Histoire addictive qui suit l'évolution des séances d'hypnose et nous permet de percer les mystères entourant l'enfance de la jeune femme. Pour un bon moment de lecture « chilling » au soleil ou au fond de son canapé !

Et donc tu es, toi, le héros du livre, psychologue pour enfants en Italie
Tu reçois un appel d'Australie d'une collègue qui souhaite que tu t'occupes d'une adulte.
Ça ne te semble pas du tout bizarre (enfin si, un peu) qu'une collègue-inconnue, de l'étranger, te demande ça juste à toi.
Cette patiente a des souvenirs incomplets de son enfance. Elle se dit que peut être elle a, gamine, tué quelqu'un.
Tu n'insistes pas non plus pour appeler les flics, tu y as pensé mais bon tu te trouves de fausses excuses pour ne rien faire, et éviter de lancer la machinerie officielle. C'est bizarre pourtant, tu t'y connais pas mal, tu bosses avec la justice.

Donc tu es con.
Surtout que la patiente elle te fait un peu peur. Elle est, l'air de rien, menaçante un peu. Beaucoup ? Tu crains pour ton fils à cause d'elle (ta femme bizarrement tu t'en fous). Et puis elle semble te connaître...
Bref çapueçapueçapue.
Mais comme c'est un polarthrillertrucdexception tu es aussi encore jeune, beau, gentil, au passé sombre et ténébreux comme tes cheveux... Forcément cette patiente tu la refuses par sécurité et surtout déontologie en toute intelligen- (ah merde).
Donc tu es con, tu compromets les affaires judiciaires et on te laisse bosser avec les enfants. Laisse moi deviner, tu prends aussi les hommes d'église comme clients?

Oui voilà tu es con et ça permet à l'auteur d'écrire autour de toi une jolie petite histoire peu crédible de fantômes, d'hypnose tenace et immuable (quand tu précises bien au début que la méthode a ses contreverses et détracteurs) de souvenirs et de trucs pas frais enfouis. Ça le fait hein, tu es, lecteur, pas le psychologue neuneu, embarqué sans souci dans tous les sens, heureux d'être baladé par la plume facile de Donato Carrisi qui te permet d'oublier un peu ton quotidien.
Mais voilà. le postulat de départ est tout de même super bancal (et stupide) (enfin con) (raaaaah)

Ça m'a dérangé et énervée depuis le début du récit.
J'ai pensé qu'il l'avait (encore) écrit un peu vite ce roman Donatello, sans trop de recherche sur le métier de psychologue ou de l'hypnose ou sans se creuser la tête pour que l'histoire soit cohérente. Ou alors il s'en balek à fond. Ça sentait pour moi les challenges d'écriture et objectifs financiers de l'année de la start up nation pour publier coûte que coûte mais sans trop se fatiguer un bouquin par an. Et ça aussi c'est très con.

Donato CARRISI. La maison des voix.

Pietro Gerber est un psychologue qui traite des enfants, spécialiste de l'hypnose. Il est contacté par une consoeur, australienne pour soigner Hanna Hall, une adulte mais qui est persuadée d'avoir tué son frère au cours de son enfance. Ses parents lui ont inculqué des normes de vie très strictes, elle ne doit jamais parler à des étrangers, ne pas donner son nom, ne fréquenter aucun enfant. C'est une fuite perpétuelle, des déménagements permanents et des conditions de vie précaires. Suspense ! Nous plongeons directement dans les abîmes de la mémoire, les absences, les retours en arrière, la déliquescence de nos facultés mentales. Emportés par une spirale dont nous ne sortirons pas indemnes.

Nous arpenterons les rues de Florence, pénètrerons dans le San Salvi, hôpital psychiatrique de la ville, une ville dans la ville, vivant en complète autarcie mais désaffecté de nos jours. Il nous faut vaincre notre peur pour accéder au dédale et sortir de ce labyrinthe. L'histoire d'Hanna interpelle Pietro qui va lui aussi faire d'étranges découvertes sur ses origines. Un thriller qui nous maintient en haleine d'un bout à l'autre. Je le recommande. ( 15/02/2022).

Lien : https://lucette.dutour@orang..

Globalement, j'apprécie cet auteur même si certains de ses livres n'ont pas convaincue. Celui-ci en fait partie, malheureusement.
Le Dr Gerber se voit assigné une patiente adulte perturbée à cause de choses survenues durant sa tendre enfance : elle est notamment persuadée d'avoir tué son jeune frère. le psychologue va alors user de ses dons d'hypnotiseur afin de démêler le vrai du faux et soulager cette patiente de ses tourments.
Mais très vite, cette dernière s'avère étrange voire dangereuse, et s'immisce dans la vie de l'hypnotiseur...
Une histoire complètement tirée par les cheveux dans laquelle je ne suis pas rentrée. Même si j'adore les twists originaux, l'auteur en a fait beaucoup trop et j'ai même trouvé les événements risibles tant ils étaient capilloctractés.
Bref, je n'ai pas accroché à ce nouvel opus de Carrisi.