Suite de
la Maison des voix, on retrouve, dans ce thriller psychiatrique, Pietro Gerber, psychologue-hypnotiseur pour enfants, 2 ans après son aventure précédente.
Cette fois-ci, alors qu'il avait coupé les ponts avec son amie la juge Baldi, celle-ci l'appelle pour une affaire urgente : un garçon qui avait disparu 8 mois auparavant avec sa mère vient d'être retrouvé, seul, dans les bois. La police pense qu'il l'a tuée, caché le corps et a vécu seul dans la forêt pendant tout ce temps ; et malheureusement ses propos sous hypnose vont dans ce sens.
Pietro, cependant, doute de sa culpabilité et demande à renouveler les séances... Ce qu'il découvre l'embarque dans une enquête secrète afin de comprendre qui est celui qui parle réellement à travers ce jeune garçon, en étant d'hypnose.
Même si au début, j'ai eu un peu de mal à me laisser aller dans cette folle affaire, j'ai réussi ma fameuse suspension consentie l'incrédulité (surtout parce que je n'y connais rien en hypnose et en justice italienne et que je me suis dit finalement, peut-être que ça se passait comme ça là-bas : les séances d'hypnose de nuit pour les mineurs suspectés d'homicide). Et puis ensuite, j'ai été emportée dans l'histoire, une histoire bien tordue comme je les aime, où le cerveau des uns est la victime et celui des autres le bourreau. C'est un véritable jeu de piste hypnotique et psychologique.
Je pense que le vrai dénouement de cette intrigue se trouve dans le tome 3,
La Maison aux lumières. Et bien sûr, il est hautement préférable d'avoir lu
La Maison des voix en premier pour bien comprendre la situation de Pietro et le dernier chapitre du roman.