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Une lecture qui fait froid dans le dos, tant l'enfer qu'elle nous promet semble à portée de main.

Dans cette histoire de meurtre familial, nous découvrons une société charpentée par un Cesare Lombroso 2.0. Les synapses et les replis du cerveau remplacent les bosses du criminologue italien. Et ça fait froid dans le dos.
Jusqu'où sommes-nous responsables de nos actes ? Qu'est-ce que la culpabilité ? Et si par des nano-drones nous pouvions tout réguler, aussi bien dans nos émotions que nos pulsions ?

Une lecture dérangeante, qui pose des questions tellement complexes qu'on préférerait juste ne pas avoir à y penser. Mais le péril est proche.

L'éradication de la criminalité a paradoxalement tout du rêve totalitaire, teinté d'eugénisme. Et ça picote.
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Voilà une novella très réussie ! Belle plongée dans les neurosciences et leurs futurs pouvoirs. L'avocate qui essaie de défendre la fille qui vient d'assassiner la mère, et qui lutte contre les énormes pouvoirs du père, va faire en sorte de piéger ce père perdu dans sa soif d'argent et de sa maitrise de diriger les cerveaux à l'aide de nanorobots. C'est très bien fait, mais quel futur horrible !
J'espère qu'Olivier Caruso va poursuivre dans la voie des explorations liées aux études du cerveau et des neurosciences, il y a beaucoup à faire, ainsi qu'avec les robots et les nanotechnologies.
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Reçu dans le cadre d'une masse critique, Symposium est une novella de science fiction d'Olivier Caruso, dans la très chouette collection Une heure lumière du Belial.
Cette fois je n'ai pas accroché. Les personnages sont trop clichés et l'écriture est trop attendue. Cependant, l'histoire est tout de même assez originale et l'écrivain a du potentiel.
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C'est la rentrée ! Après d'excellentes vacances coupé des réseaux, il est temps de revenir baragouiner sur mes dernières lectures. Et quoi de mieux que la dernière sortie de la collection "Une Heure Lumière" ?!

Autant annoncer la couleur d'entré de jeu, j'ai adoré cette novella. J'ai été captivé par l'écriture dès les premières lignes et j'ai pu m'empêcher de la dévorer quasi d'une seule traite. le déroulé de l'histoire est fluide, percutant et alterne à merveille entre les deux points de vue différents (et les "posts réseaux sociaux").

L'enquête est bien amené, nous laisse découvrir l'univers technofuturiste de l'oeuvre et le passé (passif) des personnages au fur et à mesure. Tout est bien dilué pour nous pousser à avancer pour en savoir plus.

"Symposium inc." Fait clairement partie des meilleures sorties de la collection. Et arrivé à la fin, une relecture avec tout le déroulé en tête est une expérience intéressante à faire. Une belle reprise !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Un bon récit de SF autour des neurosciences qui pose des questions sur le libre arbitre et sur les limites à donner aux interventions sur le cerveau. On retrouve aussi les questions posées par Philip K. Dick dans minority report sur la prédiction des crimes et leurs traitements. Un bon moment de lecture et de réflexion.
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Me voilà découvrant le bâtiment, les stands, les salles, les expositions...
Mes premières Utopiales ! Un mélange de plaisir, de découverte et d'excitation...
Mais où se cachent les auteurs, les dédicaces ?? Je finis par découvrir deux-trois petites tables dans un coin de la librairie. Deux personnes. Quelques livres étalés humblement... Ca ne peut pas être le bon endroit.
Je m'approche, mi-curieux, mi-méfiant... Une magnifique couverture blanche attire forcément mon oeil. Je relève mes yeux vers le propriétaire. Olivier Caruso.
- Bon, bah, pour tout vous dire, je ne vous connais pas, mais cette collection, oui. Et j'ai plutôt tendance à lui faire confiance !
- Vous avez bien raison ! Et pour tout vous dire, vous avez entre les mains le meilleur de la série ! (Rire) Au-dessus de Ken Liu ou Greg Egan !
- Vu comme ça, je n'hésite pas une seule seconde !

Si on juge la qualité d'un livre sur le plaisir procuré, l'excitation à lire la page suivante ou le soupir à la fermeture du livre alors Olivier Caruso avait raison. Un très bon moment passé en sa compagnie, ou plutôt en la compagnie d'Amélie, Stéphane, Rose, Rodolphe et Rebecca. Une écriture dynamique et maitrisée. Des personnages énervants et attachants, une technologie complètement intégrée et un procès sur les réseaux sociaux. La grande classe ! On ne peut pas comparer des auteurs, mais ce livre a bien toute sa place dans cette merveilleuse collection...

P.S. Finalement, il s'avère que j'avais lu deux de ses nouvelles dans Bifrost. Pas convaincu et vite oubliées... Tant mieux !
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Décidément depuis quelques titres, les personnages des récits d'Une Heure-Lumière sont tous sauf sympathiques. le dernier en date avec deux protagonistes attachants devait être Toutes les saveurs de Ken Liu. Dans Symposium Inc., nous avons une collection d'individus tous plus clichés sortis d'une fiction estivale de télévision française et plus détestables les uns que les autres : l'avocate nymphomane et alcoolique, le capitaine d'entreprise froid et dédaigneux, la mère effacée qui a abandonné sa brillante carrière pour sa famille, la fille criminelle au sang-froid, etc. Et pourtant Oliver Caruso arrive avec ce polar mâtiné de neurosciences et de nanotechnologie à accrocher le lecteur et à nous pousser à continuer notre lecture…
A la base de Symposium Inc, il y a un crime sordide : une mère de famille assassinée alors qu'elle fête les 18 ans de sa fille. le tout dans une maison ultra-surveillée où non seulement les caméras ont tout filmé, mais où les capteurs ont mesuré les différents taux de neurotransmetteurs dans le sang des personnes présentes pour retracer leurs émotions et déterminer leurs culpabilités. le mari de la victime et père de la meurtrière engage alors une ténor du barreau pour faire libérer sa descendance. Mais… le passé et l'appât du gain et du pouvoir s'en mêlent, et l'histoire se complique peu à peu…
Vendu comme un mélange de droit et de neuroscience, Symposium Inc. est léger en termes de droit. Il s'agit plus d'une critique sur la culpabilité médiatique avant procès et retournement de l'opinion publique qu'un exemple d'application futuriste du Code de procédure pénale. En revanche, sur l'interrogation entre culpabilité et maladie, il est intéressant et offre un dénouement, largement divulgâché par le titre au passage, bien amené. Une bonne lecture de plus dans cette collection qui n'en finit pas de dénicher des petites perles d'imaginaire.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Tout d'abord, merci aux éditions le Bélial et à Babelio pour l'envoi de ce livre. Comme promis donc, voici ma critique :
Mon avis est plutôt positif. Je me suis rapidement pris à l'histoire, à l'enquête, et ce jusqu'à la dernière page et les derniers rebondissements. Il est vrai qu'on ne s'ennuie pas ! L'écriture est vive et l'ensemble très rythmé. Trop, même, peut-être... J'ai parfois trouvé que c'était un peu forcé, qu'il y avait trop de ruptures dans la narration, d'entremêlements sur une même page de présent, de passé, de souvenirs, de rêves, de visions dues à l'alcool, avec en plus des histoires d'araignées au plafond et de singes en mousse jouant de la cymbale ; ça crée un truc faussement halluciné qui m'a un peu agacé.
Le roman est certainement une critique des réseaux sociaux, ainsi que de tous ces petits appareils qui aujourd'hui calculent et nous renseignent sur la moindre de nos calories dépensées, nos pas quotidiens, notre "courbe de forme", etc, etc, etc. Ici, ce sont nos taux d'hormones et ceux de différentes molécules présentes dans notre corps (adrénaline, dopamine, alcool...) qui s'affichent sur un genre d'écran implanté, parce qu'on l'a bien voulu, dans notre avant-bras. Et tout est stocké, enregistré, "en cas de besoin". Mais bon, vu "qu'on n'a rien à se reprocher", ça ne nous fait pas peur et on y va gaiement. Que voulez-vous, c'est apparemment la marche du progrès, et on ne peut rien faire contre ça, le progrès, sauf à arrêter d'acheter ces fichus appareils, mais ce serait trop se priver, il y a trop d'intérêt à savoir si on a effectué dans la journée plutôt 5000 ou 8000 pas. Bref, j'écrirai une autre fois là-dessus. Tout ça pour dire que, dans le roman, le but suprême de l'humanité devient dès lors de rechercher des émotions, des sensations fortes qui lui permettent d'obtenir de "belles courbes", un peu comme aujourd'hui on est prêt à vendre père et mère pour une poignée de likes.
Dans ce monde de progrès, donc, et c'est ainsi que s'ouvre le roman, un meurtre est commis ; tout de suite, la principale suspecte est arrêtée, le père en larmes, une avocate, la "toile" qui s'enflamme. Comment alors, dans ce futur-à-notre-porte, se rend donc la justice ? Eh bien, elle consiste surtout à émouvoir l'opinion publique. La "vérité" est la version de l'affaire qu'est prêt à recevoir émotionnellement le jury. C'est déjà le cas aujourd'hui dans le principe, même si dans une moindre mesure mais pour combien de temps, où tout le monde est juge et donne son avis tout le temps sur toutes les affaires, comme tout le monde est épidémiologiste depuis le début de la crise sanitaire. le but des avocats pour défendre leur cause est donc d'abord d'aller titiller le génie empathique du jury (pour leurs "belles courbes" et les sensations fortes, c'est bon pour la santé). Et donc d'établir des "plans de com'" avec des slogans.
L'auteur nous donne donc à imaginer les dérives d'une telle justice, éloignée de la vérité, qui drague la foule, ne se préoccupe même plus des faits, ou alors pour s'en servir à des fins de communication sur les réseaux sociaux et faire pencher la balance (le pourcentage de culpabilité) d'un côté ou de l'autre. Elle est le propre du sophisme, en recherchant l'accomplissement des désirs de la foule tyrannique, pour servir les carrières de ceux qui la rendent. Inquiétant.
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Qu'est ce qu'un symposium ? La définition nous indique ceux-ci "Congrès de spécialistes, sur un thème scientifique.",
Nous avons ici une histoire menée d'une main de maître, tel un chef d'orchestre.
Nous connaissons l'assassin, en la personne de Rebecca, qui vient tuer sa mère mais pourquoi ? Toutes les preuves démontre sa culpabilité.

Olivier Caruso nous fait évolué dans un monde ou le cerveau n'est réduit qu'a son plus simple appareil, l'émotionnel n'est que chimie.
Chaque action, réaction n'est dû qu'a un ensemble de chimie qui s'agrège dans nos synapses et nous définit.

Une histoire prenante, qui nous invite à découvrir la palette émotionnelle, une tentative de codifié au plus basique les sentiments, mais surtout un voyage musicale.
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Extrait de ma chronique :

"En effet, Symposium Inc. est très clairement un polar de type "bataille judiciaire", comme Michael Connelly nous en a offert avec, par exemple, La Défense Lincoln ; simplement, ici, le polar se déroule dans un futur proche, tout comme le Tiger d'Eric Richer, mais avec cette spécificité qu'ici les nouvelles technologies évoquées sont au coeur de l'intrigue, et non à sa périphérie.


Derrière cet enjeu scientifique gît, comme souvent dans la bonne littérature de genre, un enjeu plus philosophique, lui : celui du bonheur. Ce n'est pas un hasard si le personnage principal, celui de l'enquêtrice (ici, une avocate, Amélie Lua) est alcoolique et nostalgique d'une histoire d'amour avortée..."
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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