Cristina Carvalho/5
1 notes
Résumé :
Modigliani raconté par lui-même et celles qui l'ont aimé: sa mère Eugénie, la belle Anna, la tendre Jeanne et aussi Cristina, l'écrivaine portugaise qui les a écoutés et nous restitue l'âme et le regard de celui qui est devenu un mythe après avoir si peu vécu, et vécu comme un pauvre diable.
Dans un style souple, généreux, coloré, vivant, Cristina Carvalho brosse un portrait inédit et audacieux du grand peintre, de son enfance dans une Italie arriérée et de s... >Voir plus
Dans un style souple, généreux, coloré, vivant, Cristina Carvalho brosse un portrait inédit et audacieux du grand peintre, de son enfance dans une Italie arriérée et de s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Voici un roman autobiographique à deux voies la première de Amadé Modigliani et une celle de l'auteur qui se superposé dans la tête ou l'esprit de l'artiste Modigliani. On lit l'admiration de l'auteur Cristina Carvalho pour cet artiste.Déçu par l'emphase sur sa misère, ses maladies, son isolement, l'enivrement constant, son côté sauvage envers tous sauf pour les femmes qu'ils charment malgré sa pauvreté, sa santé chancelante, il buvait pour peindre et il peignait pour boire. Ce n'est pas avec cette histoire que l'on pourra aimer la minceur de l'homme derrière le grand artiste à la vision unique, que personne à cette époque ne voyait et surtout ne voulait pas voir. L'artiste qui malgré tout continua a créé, à peindre, à maintenir sa vision. L'artiste qui n'a selon la légende vendu aucun tableau de son vivant. Un portait triste sur l'artiste. Faut-il vraiment souffrir à ce point pour créer une beauté qui fait ressortir dans ses tableaux par sa vision et ses gestes pour réunir traits et couleurs? Je ne crois pas, on y trouve quelques éléments positifs malgré tout dans cette histoire. Ce n'est pas le livre idéal pour encourager à devenir peintre.
Citations et extraits (4)
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Il n'avait jamais été capable de dire tout ce qu'il voulait. Était-il dans le fond un idiot, un complexé, à l'esprit bancal, presque vieux, sans forces, sans ressources, sans aucun rempart ? Il voulait crier, faire en sorte que tous ces inconnus encore, comprennent qui il était, d'où il venait, pourquoi il était ici. Or, dans ce décor qui empestait le vin vomi, dans les nuages de fumée qui annonçait la plus dangereuse bourrasque, celle des mots, il a hésité.
Non! Je veux m'en aller. J'en ai assez des professeurs, des élèves et des écoles. Je veux faire mon chemin seul, je n'aime pas être attaché à l'étude, aux devoirs, aux obligations... Non! Je ne veux pas de cette vie, je ne veux pas côtoyer ces vies ! Je ne souhaite pas même pas les étudier. Ces gens m'embrouillent l'esprit ! Laissez-moi partir, partir ! Même si je dois vivre si mal, ou si cette vie doit me conduire là où je ne peux pas pas exister.
Cette enfance si maladive à Livourne a donc été suivie d'une adolescence triste, solitaire, elle aussi maladive, ô combien : fièvre typhoïde, allergies en tout genre, tuberculose. J'étais malheureux et seul la présence bienvaillante de ma mère parvenait à me consoler pendant ces jours funestes d'abattement et de fièvre.
Je suis très sensible. Pour autant que je m'en souvienne, j'ai toujours été sensible à tout et à tous. Et c'est cette santé précaire, inconstante, qui m'a rendu méfiant, qui à fait de moi un débauché, un bohème de la pire espèce, presque un marginal.
Je suis très sensible. Pour autant que je m'en souvienne, j'ai toujours été sensible à tout et à tous. Et c'est cette santé précaire, inconstante, qui m'a rendu méfiant, qui à fait de moi un débauché, un bohème de la pire espèce, presque un marginal.
Or, plus puissante que toutes les nouveautés que cette vie lui réservait, Modi allait souffrir d'une pauvreté humiliante. Par mainte journée de solitude, d'attente et de désespoir, son seul aliment ne serait rien de plus qu'un bouillon chaud dans un bol de métal.
C'est cette dure vérité, presque sordide, qui l'attendait à Paris.
C'est cette dure vérité, presque sordide, qui l'attendait à Paris.
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