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Alexandra Carrasco (Traducteur)
EAN : 9782298026818
France loisirs (30/11/-1)
3.49/5   156 notes
Résumé :
Peut-on parvenir à l'orgasme quand son mari chômeur passe son temps devant la télé à regarder des matches de foot ? Peut-on aborder paisiblement le troisième âge lorsque son beau-père de quatre-vingts ans croupit en prison pour détention de marijuana ? Et peut-on dormir tranquille lorsque son fils aîné est tantôt gai, tantôt pas ?
C'est à Mercedes, dans la proche banlieue de Buenos Aires, que vit cette famille complètement allumée.
Pour ne pas deveni... >Voir plus
Que lire après Un peu de respect, j'suis ta mère !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Il y des fois, on n'a pas envie de se prendre la tête, ni même de lire une histoire tragique, ou intense, ou stylée... juste, on a envie de se divertir.
Et bien je vous recommande chaleureusement d'entrer dans la maison de Mirta Bertotti. Vous serez toujours (ou presque) bien accueillis avec une tasse de maté, car on est en Argentine.
Mirta, la cinquantaine passée, est mère de famille ; deux garçons : Caio, 16 ans, et Nacho, 26, et une fille qui va avoir 15 ans, Sofi.
Mirta est mariée à Zacaria Bertotti, et ils vivent tous sous le même toit avec le père de Zacaria, le grand-père italien un peu fada, Americano.
Mirta décide en 2004 de tenir son journal sur internet, une chronique journalière publiée sur un blog. Son fils Nacho l'y a encouragé la voyant déprimer.
Mirta nous dévoile donc sans chichi son quotidien, pour dédramatiser, et pour prendre du recul.
Et c'est très drôle, mais aussi touchant. Car cette famille est particulière dans sa banalité. le père, un beauf dans toute sa splendeur, qui ne sait pas parler sans crier, qui se ridiculise en permanence par son manque de jugeote. le plus jeune fils, tout petit (à peine 1,50m) feignant, fumeur de joints, glandeur et embrouilleur patenté, Sofi, 14 ans et demi et déjà une garce de première, collectionnant les petits-copains, vendant ses charmes sur internet... Nacho, le fils chéri, qui s'en va loin de cette encombrante famille, et Nonno, le grand-père qui ne se considère pas comme vieux, et qui pique ses joints et ses copines à Caio.
Tout ce monde là remue, braille, s'engueule, se réconcilie pour notre plus grande joie, même si c'est au grand désarroi de Mirta. Mais sa famille évolue, et nous la voyions grandir et s'agrandir sous nos yeux amusés et émus. Mirta a beaucoup d'humour et sait nous faire partager ces moments de vie avec drôlerie et finesse.
Oui, c'est un chouette livre qui n'a d'autre ambition que celle de nous divertir et de nous donner un peu de baume au coeur, comme le faisait Mirta avec son blog, et c'est réussi.
(note- ce faux blog a été créé par un homme, Hernàn Casciari, et pour ma part, je trouve que dans le genre littérature bon-enfant facile à lire, c'est réussi. je ne crois pas qu'on doive en attendre autre chose... ce n'est pas une étude sociologique ^^)
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Je n'ai pas compris si c'était un auteur qui avait écrit un roman comme s'il écrivait un blog ou si c'est un vrai blog qui a été publié.
En tout état de cause je suis passée du rire (grosses crises de fous rires, ça ne m'arrive que très très rarement!!!) aux larmes (certains passages sont super émouvants sans jamais tomber dans le sentimentalisme pourri)
Très bien écrit, la vie des protagonistes se passe dans une Argentine désargentée, mais pas désillusionnée
Celle qui est censée tenir le blog est la mère de famille, 3 enfants à charge, faut voir le tableau (je n'ose le décrire!!!) mais en même temps on découvre aussi un autre pays et des moeurs différents... l'humanité des personnages achève d'excuser leurs comportements quelque peu ... déviants (pas très français comme phrase, ça!). Entre le grand-père qui vend du shit à son petit-fils, la fille qui se prostitue avec les conseils de son père et sous les ordres du fils, etc

vraiment étonnant!
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Oh mon dieu, quelle rigolade ! Ce "roman" est complètement barré, et les frontières sont tellement floues entre réalité, fiction et blog qu'on en a la tête qui tourne !
Au départ, c'est Mirta Bertotti, une mère de famille cinquantenaire, qui ouvre un blog pour se distraire. Elle vit avec son mari Zacarias, son beau-père Américo (qui parle un sabir italiano-argentin) et ses enfants Nacho, Caio et Sofi. Ils sont tous fous et font n'importe quoi : le petit-fils et son grand-père partagent petites amies et joints à toute heure, la fille préado montre ses seins sur internet pour se faire de l'argent, et le père les poursuit à coup de ceinture pour les punir.
Mais au fond, ils s'aiment tous et ne supportent pas que l'un d'eux soit malheureux. Et ils se serrent les coudes pour surmonter toutes les épreuves qui leur tombent dessus (et il y en a !).
Au final, on rit, on pleure, on réfléchit et on aime encore plus sa propre famille. A lire absolument !
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Voici le second livre que j'avais pris en même temps que Momzillas. Celui-là, je l'ai pris parce que le titre me plaisait énormément.
Comme le dit le résumé, nous découvrons la famille Bertotti qui, ceci dit en passant, sont des cas exprès de la société. Que dis-je, sont de grands farceurs !

Présentation de la famille :

Le chef de famille qui est Mirta Bertotti : femme dynamique, qui sait ouvrir sa bouche quand il le faut, tiens sa famille d'un poing de fer (et non d'une main de fer à son niveau) et qui tiens un journal intime sous forme de blog. C'est d'elle que nous connaissons toutes les mésaventures de sa famille. On ne peut que la comprendre et la soutenir. On vit avec elle, ses doutes, ses rires, ses moments de bonheur et parfois ses colères. Mirta est une femme comme les autres, une mère qu'on aimerait avoir… ou pas.

Second de la famille Zacharias Bertotti : mari aimant et fidèle, sauf qu'il est toujours sur lui-même. Et parfois dans une lueur quelconque de lucidité (qui arrive quand on s'y attends pas), il peut aussi se retrouver dans des situations improbables ou… désespérantes, voire à mourir de rire au détriment de son épouse. Zacharias ne sera jamais le père que je veux xD

L'ainé de la famille, Nacho (Nachito) Bertotti : celui que la maman pense qu'il est gay et pour cause. C'est le seul de la famille à avoir un diplôme, être intelligent et avoir réussit dans la vie. Pendant un temps, toute la famille pensait qu'il était gay parce qu'il était trop classe pour leur niveau de vie.

Second enfant de la famille, Caio Bertotti : lui le résumer sera hyper simple en le connaissant. Prenez un wesh (où n'importe quel mec qui a un style de délinquant, ou ceux qu'on voit en convention près des scène Kpop… quoique là c'est trop élevé comme niveau… bref) et vous avez la parfaite existence de Caio.

Cadette de la famille, Sofi Bertotti : alors elle, c'est ce qu'on pourrait appeler la libertine de la famille. Elle est pas très futée et ressemble à toute ces filles superficielles qu'on pourrait rencontré dans la rue. Mais, pour une raison dont j'ai oublié, elle fera un léger changement tout comme le fera Caio après un événement qui est en lien avec maman.

Squatteur de la famille, le beau père, Don Américo aka Nonno : c'est le père de Zacharias. Ce vieil homme parle bizarrement, en fait, on n'arrive pas trop à déchiffrer ce qu'il dit, alors allez savoir en vrai ce que ça a dû donné. C'est un dragueur qui "ramasse" tout ce qu'il voit, mais qui à un grand coeur. Par contre, il n'est pas sénile et sait parfaitement ce qu'il fait. Il pourrait être un chouette grand père.

Le clan Bertotti n'est pas une famille comme les autres, vous vous en doutez bien. Une chose est sûre, c'est qu'ils vont tous ensemble sortir de cette routine de pauvres et avancer main dans la main vers une meilleure vie sociale dans leur petit quartier.
Lien : http://leschroniquesaleatoir..
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La couverture et la quatrième m'avaient tapé dans l'oeil. Je ne connaissais pas du tout l'auteur, ne savait pas vraiment ce que renfermé le livre mais je n'ai pas hésité à le prendre et je peux vous dire que j'ai bien fait, car ce livre fut un véritable coup de coeur !

Ce roman est en réalité une compilation de plusieurs chroniques publiées sur le blog d'une mère de famille argentine. Au début, je me suis souvent demandé s'il s'agissait là d'un vrai blog ou non, parce que malgré les scènes complétement loufoques auxquelles nous sommes témoins, on pourrait vraiment croire que ceci est un véritable blog et que l'auteur n'a fait que publié les meilleures chroniques mais en réalité ce journal intime est inventé de A à Z par l'auteur et j'ai trouvé ça très original comme roman, cela change des journaux intimes dont on a l'habitude . Mirta Bertotti est une mère de famille de 3 enfants et s'ennuie un peu dans sa vie de famille elle décide sur les conseils de son fils aîné Nacho donc de créer un blog pour ne pas succomber à l'ennui et d'y partager avec les lecteurs sa vie de tous les jours.

Et tout ceci nous donne des chroniques tantôt drôles tantôt touchantes tantôt abracadabrantes. Je ne serai que vous dire de plus sur ce livre, si ce n'est que j'ai explosé de rire à plusieurs reprises et que j'ai été en même temps très touchée par cette famille complètement déjantée ! Les personnages m'ont beaucoup fait rire et certains m'ont beaucoup touché comme le grand père .

Le style est certes un peu vulgaire comme l'ont fait remarquer certains lecteurs dont j'ai vu les avis mais je pense que beaucoup des situations sont à prendre au second degré !

En tout cas, j'ai pour ma part beaucoup apprécié le style et cette famille m'a fait penser au Simpsons, série que j'aime énormément et dont je ne me lasse pas de regarder les épisodes! Donc si vous êtes fan de cette univers voir même fan de South Park je vous conseille ce livre !


Lien : http://accroauxmots.blogspot..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
« L’Argentine est l’unique pays au monde où l’on décide de ne plus être un enfant et de devenir un homme un jour particulier. Il n’est alors question ni de pantalons longs, ni de circoncision, ni d’université ou de départ de chez ses parents. Chez nous, on commence à être adulte le jour où l’on ressent pour la première fois le besoin de boire du maté tout seul. Ce n’est pas par hasard. Ça n’a rien d’arbitraire. A l’instant où un gamin met la bouilloire à chauffer pour boire son premier maté en l’absence de toute autre personne à la maison, à cet instant précis, il a découvert qu’il avait une âme. Qu’il soit mort de trouille, éperdu d’amour ou autre chose, ce n’est en aucun cas un jour banal. »
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Ce matin, je dis à Zacarias :
- Hier, j'écoutais une émission de nuit à la radio et un sexologue expliquait que si je te mesure la zigounette avec une équerre, je peux connaître ton âge biologique. Tu veux ?
- Moi, j'ai seulement deux âges, il me dit. Cinquante-cinq ans de vie dont vingt-neuf comme couillon, à dater du jour où je t'ai épousée.
- Tu t'es rappelé de notre anniversaire ! J'étais persuadée que tu l'oublierais, lui dis-je, ravie. Tu veux qu'on fête ça en essayant l'expérience de l'équerre ?
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- Fais pas semblant de dormir, chéri : je vois bien que t'es jaloux, lui dis-je à moitié en riant.
Alors il s'assied sur le lit, les larmes aux yeux, et il me balance le plus bel anticompliment que j'aie jamais reçu de ma vie :
- J'en ai rien à foutre de toi, mais je voudrais que tu saches que t'es la seule femme au monde dont je n'ai rien à foutre, la seule ! Y a que moi qui ai le droit de te pourrir la vie, tu m'entends, connasse !
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- Papa, je te l'ai déjà dit mille fois : on ne veut pas de violence ici. Si tu veux que Caio aille mieux, essaie de lui parler. Arrête de lui lancer des trucs à la tête.
- Je n'ai pas la parole facile, Ignacio, s'est plaint mon mari. Par contre, je vise bien. J'ai élevé mes trois enfants à coups de pierres, je t'en prie, ne me demande pas de changer ma méthode d'éducation maintenant.......
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« La chose la plus horrible qui puisse arriver à une mère de famille, mis à part qu’on entre avec les pieds plein de boue dans la salle à manger qu’elle vient de cirer, c’est que le budget pour les courses ne suffise pas à nourrir ses enfants. »
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Vidéo de Hernán Casciari
Aldo Ferrer - Embajador de Argentina en Francia .Le dessin d'humour en Argentine. Scènes des auteurs. Horacio Altuna, Hernán Casciari, Carlos Garaycochea, Manuel Garcia Ferré, Guillermo Mordillo, Napo, Fernando Sendra, Daniel Divinsky, Hugo Maradei et Hernán Lombardi. www.salondellibro.fr
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