La Sélection, tome 1

À vos robes et froufrous !👗

Première chose à savoir, je n'avais AUCUNE idée du sujet dont pourrai parler ce livre. J'avais vu qu'il était beaucoup recommandé et, quand je l'ai vu à la bibliothèque, je l'ai loué direct. Et bien... Je vais être franche, je suis contente de ne pas l'avoir acheté.

Voici le topo :

Une monarchie dans un monde qui à été ravagé par la guerre 🪖

Un système de classe sociale totalement archaïque et un peu discriminateur au passage 😕

La Sélection qui permettra au prince de trouver chaussure à son pied. Une nouvelle reine👸🏼

America Singer, sélectionnée sans en avoir véritablement envie.

Et voilà la recette. À oui, n'oublions pas le prince sexy😉

Un style classique qui plaît, la plupart du temps. Seulement, je suis mitigée.

Quand j'étais en train de le lire, je n'ai pas fait attention à certains détails. Mais, après coup, j'ai réfléchi, et voilà ce qui en est ressorti :

Le système des castes ressemble un petit peu beaucoup aux districts de Hunger Games.

America à un prénom à coucher dehors. Enfin ça c'est mon avis mais sérieux 😑🤨

Toujours notre America qui papillonne à droite à gauche sans souci🦋

Aspen, dont le nom me fait penser à aspirine. Oui, je sais.

Bref, pour conclure, je trouve l'histoire un peu gnangnante. le pire ? J'ai quand même un peu aimé l'histoire et, malgré tout, je vais lire la suite. Oui, je suis folle😂😅

Rendez-vous compte, America est miséreuse, parce qu'elle ne peut avoir une bonne toutes les semaines et mange du popcorn tous les vendredi (par contre pas de magazine, ni se coucher tous les soirs le ventre plein). L'autrice ne maîtrise réellement aucun des sujets de son livre et est en roue libre pendant toute l'histoire – elle tente de convaincre réellement du système de caste, de la misère subie par le petit peuple (et surtout par America), du worldbuilding, alors qu'en réalité on aurait pu placer l'histoire dans une série télévisée comme Bachelor tout à fait normal (ou en disant que Maxon est en réalité le Prince Harry) et c'aurait été quasiment identique. La plupart des personnages sont au mieux bidimensionnel, généralement assez fades et je sais que des amies avec qui j'ai lu La Sélection ont été particulièrement marquées par la misogynie ordinaire et la culture du viol (pour ma part ça m'est un peu passé par-dessus la tête, je n'attendais pas non plus un livre particulièrement féministe).

Toutefois je n'ai pas non plus passé un mauvais moment ; si l'on passe outre la suspension d'incrédulité qui ne fonctionne pas du tout pour moi, le rythme est suffisamment rapide, le livre court et les intrigues faciles pour considérer La Sélection comme un roman oukelonposesoncerveau et où ça suffit comme ça.

Cela fait maintenant plus d'un an que j'ai lu ce livre. Au début, venant juste de terminer ma lecture, je trouvais ce livre très bien, facile à lire, bien construit, et j'ai même envie de dire un livre-doudou.
Aujourd'hui avec un peu de recul, je pense que j'avais un peu surestimé ce livre. Un an après je lui trouve un côté très niais.
Le prince et futur roi doit se trouver une reine. Pour se faire, un "concours" est organisé. 35 jeunes filles issues de différentes castes (8 au total) sont sélectionnées pour vivre au château jusqu'à que le prince les renvoient chez elles car elles ne conviennent pas ou qu'il se marie avec. L'héroïne se prénomme América, elle vient de la 5ème caste (assez pauvre mais sans rien d'excessif). Nous suivons donc son parcours au cours des trois premiers tome en tant que candidate comme reine.
Pour moi, cette histoire de concours pour être reine est assez original mais la façon dont cela est tourné rend l'affaire très niaise et somme toute plutôt répétitive au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire.

Dans un univers futuriste où règnent castes et inégalités sociales, la sélection est la chance de toute une vie. Un univers qui n'est pas sans rappeler celui de Hunger games, ses sélections et ses combats sans pitié. Mais ici, la sélection ne se fait pas tant sur des critères de performances et de mérite personnel que sur la capacité de la jeune fille à devenir princesse.. Savoir se comporter en société, garder son sang froid notamment face à des attaques terroristes, parvenir à séduire un prince qui se révèle finalement être plus accessible qu'il n'y parait… Les ingrédients ne manquent pas pour faire rêver les jeunes lectrices. Un panel de sentiments attendus, qu'incarne une jeune narratrice inconsciente de ses charmes au ton très naturel – en opposition parfaite avec ses prétendantes et qui saura – bien sûr – toucher le prince.
Une succession de scènes attendues et prévisibles pour un premier tome qui, malgré une écriture fluide, n'en reste pas moins trop peu original…
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Après la Quatrième guerre mondiale, les États-Unis sont devenus le royaume d'Illéa, dont la population est divisée en castes (pompé à Hunger Games). America Singer est une jeune fille de la caste Cinq, une basse caste réservée aux artistes (à peu près pompé à Hunger Games). Elle reçoit, un jour, un courrier qui l'invite à s'inscrire pour participer à un jeu de télé-réalité (pompé à Hunger Games), la Sélection : 35 jeunes filles seront tirées au sort (ou presque) et l'une d'elle sera choisie pour devenir l'épouse du prince Maxon (pompé à Charles Perrault). America ne veut pas participer mais, harcelée par sa mère et convaincue par son petit-ami Aspen (la raison ? il ne veut pas qu'elle ait de regrets en l'épousant... Oo), elle finit par s'inscrire et, bien sûr, elle est Sélectionnée. Arrivée au palais, elle fait connaissance d'une manière plutôt houleuse avec le prince Maxon qui, heureusement, est un ange de patience. Finalement, la demoiselle lui propose un marché assez inattendu.

J'ai lu les premiers chapitres de ce roman avec assez peu d'entrain : je le trouvais plutôt mal écrit, l'intrigue me paraissait cousue de fil blanc, les motivations des personnages (que ce soit Aspen ou America) assez incompréhensibles et les personnages secondaires plutôt clichés... Je me préparais donc à une lecture pénible mais, du moment où America fait son étonnante proposition à Maxon, mon intérêt a été éveillé. le reste du roman a été avalé comme par magie et j'ai atteint la dernière page bien plus vite que je ne m'y serais attendue.
Le style reste assez moyen mais l'intrigue est mystérieusement bien menée et quoiqu'elle alterne presque exclusivement entretiens entre Maxon et America, bavardages entre candidates et attaques de renégats en mousse, je ne me suis pas ennuyée.
Les personnages, en particulier America et Maxon, ne sont pas d'une originalité folle : elle est généreuse, indépendante d'esprit, un peu grande gueule ; il est respectueux, attentif et patient (s'il n'était pas un peu soupe au lait, il serait parfait). Malgré tout, ils sont plutôt sympathiques. À la fin du premier tome, on se demande un peu comment l'auteur va pouvoir maintenir l'intérêt dans les tomes suivants sur une base aussi mince et alors que la fin semble toute fléchée. Cependant, la fin du premier tome est assez habile pour donner envie de lire la suite.
Un dernier point à ma critique : l'univers de la Sélection. Comme d'autres l'ont souligné, le contexte historico-socio-politique est plutôt bancal. On a bien l'impression qu'il ne sert que de prétexte à une histoire de Cendrillon qui devient princesse.
Cela dit, mes élèves qui l'ont lu m'ont réclamé la suite...

En résumé : un univers un peu bâclé, une histoire pas très originale et pas très bien écrite mais dans laquelle on se laisse prendre, même quand on a passé l'âge "midinette".

La Sélection est un mélange entre Twilight et Hunger Games. Twilight pour l'histoire d'amour impossible, mais surtout improbable ; Hunger Games pour le jeu auquel doit se prêter l'héroïne America et les autres candidates pour prétendre conquérir le coeur du prince Maxon, et par la même occasion devenir reine. Roman fleur bleue pour ado.

Un livre sympathique. Un personnage principal intéressant et une bonne intrigue globale. Mais parfois avec le style de l'autrice, certaines émotions des personnages paraissent trop peu profondes ce qui est dommage car cela rend le lire plus fade. Bonne lecture malgré tout !

C'était charmant, de la même manière qu'un prince charmant l'est, c'est-à-dire un peu lisse et un peu fade. J'ai toujours préféré la bête.

C'était pas d'une très grande qualité mais ça froufroute, et ça faisait longtemps que je n'avais plus eu l'impression d'être une vraie fille.

Un vrai conte de fée pour les grandes fifilles qui ont envie d'une bonne lecture régressive. (vous êtes prévenus!)

Pour développer, oui j'ai aimé parce que c'est vraiment une histoire de princesse et de prince charmant, avec des chipies et des belles robes. Il n'y a pas trop d'effort à fournir, cela se lit tout seul et franchement on passe un bon moment.

Mais ce qui m'a déplut, c'est le côté vraiment trop "Arlequin"(je connais bien, j'avoue en avoir lu il y fort longtemps). J'ai trouvé dommage; que l'héroïne atermoie mièvrement entre deux prétendants (malgré son soit disant fort caractère) et le côté "téléphoné" de toute l'histoire.

America Singer n'en a rien à faire de la sélection. 35 jeunes femmes qui vont rivaliser pour épouser un prince. Pas pour elle. Surtout qu'elle a un secret: son coeur est déjà pris. Mais pour aider sa famille qui aurait bien besoin de la compensation financière qui va avec et sur l'insistance d'Aspen, son amoureux, elle décide de s'inscrire sans penser être sélectionnée. Râté!
America part rapidement pour le palais et découvre l'envers du décor: les attaques de rebelles, le protocole très strict, la surveillance, ...
Mais elle fait aussi la connaissance du prince Maxon qui est beaucoup plus intéressant que prévu...

Un bon roman "teenage" mais malheureusement il reste trop en surface à mon goût. J'aurais aimé en savoir plus sur Illea (le pays qui a remplacé les Etats-Unis), sur les rebelles Nord- Sud, sur la vie au palais, sur tout quoi :p.

America est une jeune femme franche, gentille qui espère surtout rester le plus longtemps possible pour l'argent que sa famille reçoit et pour éviter Aspen qui a rompu avec elle peu avant son départ. Bon, j'ai tout de suite compris que le jeune homme en question l'a fait "dans son intérêt" mais sa fierté mal placée risque de le séparer pour de bon d'America.
Car Maxon lui plait plus que prévu. Leurs reparties sont très agréables et j'ai souri plusieurs fois devant leurs échanges. J'ai hâte d'en découvrir plus sur leur relation et son évolution.

Les autres "sélectionnées" sont peu intéressantes car trop caricaturées et leurs personnalités peu approfondies. On a la peste, la gentille un peu naïve,...
J'ai surtout apprécié les trois servantes qui travaillent pour America

L'auteure a un style simple mais agréable et les pages se lisent toutes seules. le gros défaut de ce roman finalement c'est un excès de simplicité, comme si j'avais eu entre les mains l'esquisse et non le travail fini.