AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 78 notes
5
8 avis
4
16 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Eve de Castro se sert d'un fait divers datant du début du 20ème siècle en Russie pour mettre en lumière une réalité malheureusement encore beaucoup trop présente dans les sociétés de nos jours : la violence faite aux femmes.

Si Lena avait vécu de nos jours, elle n'aurait pas chômé… Elle serait sacrément débordée même ! Car en France, au cours d'une année, en moyenne 219'000 femmes âgées de 18 à 75 ans, sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime. L'auteur de ces violences est le mari, concubin, pacsé, petit-ami ; ancien ou actuel ; cohabitant ou non.

Dans ce thriller historique deux histoires vont se côtoyer, deux voix vont se lever et se répondre pour mieux pénétrer le cerveau aux aguets du lecteur aguerri.
A travers une fable noire et cruelle l'auteure nous plonge dans les prémices de la révolution russe et du chaos sociétal, pour revenir de nos jours dans la petite bourgeoisie parisienne.

Fluide et recherché à la fois, le style de l'auteure fonctionne tout de suite, on se suspend à ses lèvres de conteuse virtuose, pour suivre les méandres d'une femme en quête d'absolu.

Travaillée au cordeau, la structure narrative de ce récit, ingénieuse et singulière, est un piège pour le lecteur et crée une addiction puissante, un vrai plaisir romanesque.

Eve de Castro écrit des romans comme des tableaux, qui dépassent leur support à travers les émotions qu'il nous procurent.
Plus on avance dans la lecture, plus on est saisi par l'intensité et la brutalité de l'Histoire, la vraie, celle de millions de russes à l'aube de la révolution.

Brillant du début à la fin, avec un coup de théâtre final étourdissant.


Commenter  J’apprécie          561
Premier coup de coeur de l'année que je dois à Babelio et aux éditions Robert Laffont ! Eve de Castro dans La femme qui tuait les hommes nous offre deux portraits de femmes saisissants. La première vit en Russie au tout début du XXe siècle. Elle se fait appeler Léna et est une sorte de justicière se portant au secours des femmes russes, battues et asservies par des maris violents dont elle se presse de les débarrasser… ce que d'aucuns appellent une tueuse d'hommes !

"la tête haute, les épaules ouvertes, le torse bombé. Je voulais ressembler à une guerrière, à la figure de proue d'un navire."

Rude femme du peuple, elle n'a d'yeux que pour le jeune Vladimir Illich.

"Je voulais que tu sois là comme on veut que Dieu existe et que la mort soit un début".

La seconde, Jeanne vit à Paris à notre époque. Elle est une vieille femme qui a traversé la vie comme une feuille emportée par le vent : sans liberté ni rébellion. Seulement une sorte de fatalisme et de passivité. Retraitée, elle organise sa vie à la minute près pour ne pas sombrer.

"On finit par s'habituer, oui. On trouve des fils auxquels s'arrimer, on les tisse, on s'en enveloppe, on se calfeutre."

Jusqu'au jour où elle croise le chemin de Lucie… et celui de Paul Brideau, écrivain qui collectionne les conquêtes comme d'autres les trophées de chasse.

Eve de Castro nous plonge dans une Russie en plein bouleversement, où la famine sévit et les consciences s'éveillent. Il y a des pages sublimes dans ce livre sur la Grande Famine ; en très peu de mots, l'autrice pose tout de suite le décor et on se retrouve littéralement plongé dans cet enfer.

La vie de Jeanne n'est guère plus clémente, bien que celle-ci semble souvent être plus spectatrice qu'actrice des événements qui la composent. Un peu comme si elle vivait par procuration :

"Tu me rapporteras des souvenirs ?"

On suit en parallèle ces deux histoires sur deux époques différentes, en se demandant quel sera le lien qui finira par les unir. Puis, Paul Brideau, cet écrivain qui "pose des rails pour que d'autres voyagent" entre dans la danse. Et là, tout prend sens… jusqu'au rebondissement final.

"Toi qui me lis et pour qui j'ai vécu, me vois-tu enfin ?"
Lien : https://wordpress.com/read/f..
Commenter  J’apprécie          506
Voici un superbe thriller historique , derrière ce titre intrigant se cache deux destins en théorie , diamétralement opposés mais présentant quelques similitudes.
L'auteure conte l'histoire d'un fait divers du tout début du XX° siècle: Jeanne et Lena , l'une en 2017 à Paris , octogénaire passive , retraitée , fataliste qui organise sa vie pour ne pas sombrer , l'autre Lena de 1880 à 1909 à Saint- petersbourg , afin de mettre en lumière les violences faite aux femmes, sexuelles ou physiques.

Les deux histoires se croisent au fil des chapitres , l'auteure choisit de les mettre en corrélation , ce qui rend compte de leurs choix sans les juger.

Lena , première femme russe féministe était aussi une fameuse criminelle , terrible justicière , condamnée à mort le 9 juillet 1909, le fameux point de bascule ou l'instant où la vie change de cours : soit que l'on devienne un criminel ou une victime , Lena: Alexandra Grigorievna Popova née en 1866, perdra son mari en 1891 , lors de l'incendie de leur maison à Samara , puis se fera la justicière, se mettra au service des femmes afin de les soulager: «  Au seuil de l'Isba une femme pleurait sous le joug d'un homme » .
«  Elle a délivré presque trois cents malheureuses » .
Nous plongeons dans les prémices de la révolution russe , le chaos , la famine dans la Russie de ces années -- là : , «  La famine devenait malédiction ». «  On parlait de châtiment divin, de fin du monde. ».
«  On avait dévoré tout ce qui marche , rampe , pousse , sur et sous la terre. On mastiquait le cuir des bottes , le papier des livres, la toile des sacs. On arrachait les dernières feuilles, on mâchait l'herbe , la mousse, la neige . On mangeait les vêtements , les cheveux , les ongles , les déjections » .
La Russie vit les derniers feux de l'autocratie .
L'auteure souligne avec force l'apathie du peuple russe, , son indolence, sa soumission au sort, tout ce pan de l'âme russe que la révolution lavera, secouera , nettoiera , le battra pour qu'il en sorte autre chose,..

Lena fait bouger les choses à sa manière , fort ,en quête de reconnaissance , sans que son sexe devienne une entrave.
Jeanne , dans le Paris littéraire, de 2017 , finit par s'habituer , trouve des fils auxquels s'arrimer , « On les tisse, on s'en enveloppe , on se calfeutre » dans le souvenir de son Maurice disparu lors d'un accident à Samara, et de son travail à L'Opéra , jusqu'à sa rencontre avec Paul Brideau , écrivain qui cumule les conquêtes ...
Ces deux femmes humiliées , bafouées, violentées se vengeront : « Vengeance, tu seras »

N'en disons pas plus...
La fin est géniale , je m'y attendais un peu mais quand même !
Le style est fluide, l'auteure fait preuve d'un incroyable talent de conteuse , au début , les deux histoires ont du mal à imprégner le lecteur puis Ève de Castro nous fascine, nous bouscule, nous séduit jusqu'à la dernière page par son écriture travaillée ses évocations lyriques , à la fois réalistes , visuelles , presque cinématographiques de la pré - révolution russe.

Un très bel ouvrage où la tendresse côtoie l'humour et le dispute à la gravité des moments .
J'ai préféré les chapitres consacrés à la Russie , écrits dans une police différente des chapitres du Paris contemporain.
J'avais lu «  le roi des ombres  »en 2013 et «  Nous serons comme des dieux » , il y a longtemps.


«  Tu prônes la nécessité du sacrifice sur l'autel de la liberté . Tu prétends lutter pour la délivrance du peuple russe .
Mais que sais- tu de nos souffrances camarade LÉNINE? » .....

«  Dans ta chair , qu'en sais - tu ? »....

Commenter  J’apprécie          413
« le titre est cool, je pense qu'il y a plein de nanas qui voudraient en tuer des tas de mecs. Non ? »
Lena en tuera 272 ! Par amour d'un homme ! Pour sauver des femmes.
Jeanne racontera l'histoire de Lena, son histoire et celle de Lucie.
Lena et Jeanne se vengeront à deux voix des hommes qui violent, qui battent, qui humilient les femmes. Chacune à leur manière mais avec le même chant, celui de la colère, celui de la lassitude d'être bafouée, abandonnée.
Retrouvez les pièces manquantes de cette critique façon « puzzle » en lisant ce roman lourd et illuminé où les mots d'Eve de Castro accrochent parfois abrupts comme du Teulé ou fins comme du Brontë mais toujours enrobés d'un souffle romanesque sans pareil.
Commenter  J’apprécie          380
Ce roman est à l'image des matriochkas russes, vous savez ces petites poupées russes s'emboitant les unes dans les autres et se découvrant de la plus grande à la plus petite. Voici un roman à multiples tiroirs mais commençons pas le début et le début c'est l'épilogue...... Oui je m'explique.

1909 - Prison de Kresty (Saint Pétersbourg) - Tout commence par une lettre d'une femme, Lena, une lettre-testamentaire écrite avant d'être exécutée qu'elle adresse à son idole, Vladimir Ilitch Oulianov mais en plus connu sous celui de Lénine, celui dont elle se sent proche par sa propre lutte pour rendre justice et dont elle s'est voulue le bras armé et pour laquelle elle a commis 272 crimes.

2017 - Paris - Une rencontre sur un quai de métro entre Jeanne, octogénaire et Julie, 26 ans désespérée suite à une rupture avec Paul Brideau, romancier et coureur de jupons qui rêve de voir couronné son travail par un prix Goncourt.

Voilà vous avez toutes les poupées : de la plus grande qui correspondrait à la grande Histoire avec Lénine qui se bat pour la cause du peuple mais aussi la sienne et qui entraîne dans son sillage une sorte de "fan" inconditionnelle qui se veut la vengeresse de toutes les femmes opprimées qu'elle rencontre, par devoir mais aussi un moyen d'existence car elle se fait rétribuer : 20 roubles la vengeance. Et puis il y a Jeanne, une ancienne couturière au Palais Garnier, une femme de l'ombre, qui travaillait en coulisses, vit dans une mansarde et qui va faire de cette rencontre avec Julie une sorte de "cheval de bataille" pour se sentir utile, devenir visible et indispensable avec une idée en tête bien sûr.

Il y a le passé avec la grande Histoire et la révolution bolchévique, il y a le présent, beaucoup moins glorieux, avec Jeanne, fait de rencontres et en particulier d'un amour éternel pour Maurice. Il y a également un roman qui s'écrit sous vos yeux, un roman écrit à plusieurs mains.... Oui je sais c'est difficile de s'y retrouver mais croyez-moi une fois plongé dedans on ne lâche pas même si au début on flotte à la fois dans les époques et les narrations des différents personnages.

J'ai beaucoup aimé démêler, grâce à l'auteure qui maîtrise parfaitement les différentes narrations, les fils et remettre au fur et à mesure chacun à sa place, à son rôle, comprendre ce qui dans le passé de chacun des personnages avait provoqué cette soif de justice. J'ai aimé Jeanne qui? à sa manière devient la projection d'une justicière russe pour se guérir de ses propres blessures. J'ai abominé l'odieux Paul Brideau et sa soif de chair féminine et de consécration n'hésitant pas à mettre à profit l'utilisation des femmes pour arriver à ses fins. J'ai été soufflée par le personnage de Lena, qui ne dévira jamais de sa route, de son sacerdoce faisant de sa justice une lutte pour les femmes.

L'écriture est vivante, la construction est très habile ne dévoilant les événements qu'au moment opportun pour en garder tout le mystère sur certains même si l'on se doute qu'une fin est programmée mais qui n'en garde pas moins tout son charme.

Chacun(e) sa lutte, chacune son destin, il y a de l'histoire, une forme d'aventure, une pointe de suspense, de la tendresse et de la rage, des personnages hauts en couleur, très bien installés et décrits. Je me suis installée auprès de Jeanne, sur son banc dans le métro et je l'ai sentie revivre grâce à une rencontre qui lui a permis de sortir de sa monotonie et lui donner une raison de vivre.

J'ai beaucoup aimé.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
Commenter  J’apprécie          242
Lu d'une traite ce roman paru en 2018, et en Pocket maintenant.
Deux histoires se croisent ,de nos jours celle d'une vieille dame seule mais à la vie bien remplie, Jeanne, et celle de Lena à St Petersbourg 1 siècle auparavant.
Jeanne a perdu son grand amour à Samara en Russie, et Lena,"groupie" du camarade Lenine,a dans la même région liquidé 272 hommes violents avec tout ce qui peut s'ensuivre à commencer par son mari, et souvent ensuite à la demande de femmes malheureuses en ménage.
Sur un quai de métro Jeanne rencontre une jeune fille désespérée, un amour malheureux pour un écrivain plus âgé et en mal de Goncourt.
Jeanne va se rendre indispensable auprès du grand homme... Entre- temps elle aura tout appris de la vie de Lena.
Les violences physiques ou affectives faites aux femmes sont le coeur de ce court roman.
J'ai beaucoup aimé le courrier qu'adresse Léna à Lenine avant son exécution, ils se connaissent depuis leur enfance, même s'ils ne sont pas du même monde, mais Lena qui met en oeuvre les paroles de Vladimir Illitch est lucide sur la couardise de l'homme fort en idées et paroles, mais souvent absent quand le danger rôde.
L'écriture d'Eve de Castro est toujours agréable à lire. Et sa façon de conter des moments de l'Histoire ne manque pas de sel.
Commenter  J’apprécie          210
Quelle femme ? Combien d'hommes trucidés ? Et pourquoi ? Derrière ce titre bien énigmatique, quoique séduisant, se cache un double récit. La confession d'Alexandra Grigorievna Popova dite Lena et l'histoire de Jeanne Murier-Charançonnet. La première oeuvre dans les limbes d'un empire russe qui va bientôt disparaitre. Adressé au fantôme d'un jeune Lénine, son récit relate les horreurs que provoquent la misère, la violence sociale d'un système autocrate, dont les victimes sont en premier lieu les pauvres et les femmes. Vengeance, vous avez dit vengeance ?
La seconde, modeste couturière de presque 80 ans, a quitté sa Savoie natale pour les routes de France dans un drôle de cirque. Débarquée au propre comme au figuré à Paris, elle s'enterre dans les coulisses de l'Opéra où elle prend soin des costumes avant de passer sa retraite sur les quais du métro. Un regard porté sur Lucie, une jeune femme désespérée, l'amène dans l'intimité de Paul, un écrivain plus en veine avec les femmes qu'avec le succès. Jeanne va le ramener progressivement à sa table de travail. Vengeance, vous avez dit vengeance ?
Bien que classique dans sa construction (récits alternés débouchant, on peut l'imaginer, vers un potentiel point de convergence), « la femme qui tuait les hommes » nous entraîne dans une aventure romanesque en diable. le choix des lieux, des époques et de personnages qu'à la fois tout opposent et tout lient, forme un puzzle diablement sophistiqué. La rupture de style entre les deux histoires renforce la dramaturgie de base. Beaucoup est dit, le pire est suggéré. Autant dire, que le lecteur est tenu en haleine. Progressivement, des jeux de ressemblance s'établissent entre les deux héroïnes, à moins que tout cela soit un miroir tendu à une réalité malheureusement toujours contemporaine. Allez savoir… Je ne dirais évidemment rien sur le dénouement final. Courrez et lisez.
Commenter  J’apprécie          160
Deux histoires à un siècle d'intervalle, que rien ne semble a priori réunir, voilà le point de départ de ce roman : d'un côté, Jeanne, octogénaire, ancienne couturière à l'Opéra de Paris à la vie dissolue, qui passe ses journées sur un banc dans le métro, jusqu'à la rencontre qui va lui donner une mission, et donc un but ; de l'autre, Lena, femme russe à l'aune de la Révolution, qui s'est aussi donné une mission, celle de défendre les femmes maltraitées par leurs époux, et ainsi montrer à son mentor, Lénine, qu'elle est, elle aussi, capable de prendre part à cette Révolution.

Entre les deux, l'histoire d'une belle mise en abyme d'un roman qui se construit sous la plume d'un écrivain personnage, et de ce fait sous la plume même d'Eve de Castro, histoire remarquablement construite et agréable à lire, même si perturbante dans les premiers chapitres – il faut du temps avant de vraiment savoir où notre auteure veut en venir. C'est également l'histoire de deux femmes qui ont fini par ne plus subir le joug des hommes, mais par agir avec force et détermination, et ce au péril de leur existence, pour mieux le combattre et le dénoncer, plus ou moins directement.

La femme qui tuait les hommes fut donc une belle découverte, lue d'une traite tout autant en raison de son intrigue bien menée que de son écriture agréable.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
Commenter  J’apprécie          120
Eve de Castro nous raconte une histoire à deux voix. Deux voix féminines qui se dévoilent progressivement pour se rejoindre sur une note finale pleine de douleurs et d'abnégation.

Jeanne et Alexandra Grigorievna Popova, qui se surnomme Lena, n'ont à première vue rien en commun. Pourtant leurs histoires se rejoignent sur bien des points. J'ai tout de suite été prise dans l'histoire de Lena ; j'ai mis un peu plus de temps pour comprendre où voulait en venir l'auteur avec l'histoire de Jeanne. J'avais hâte de repartir en Russie tant l'histoire française m'ennuyait un peu. C'était trop énigmatique pour avoir un sens cohérent de prime abord. de plus, l'auteur a fait un travail historique sur la Russie et la condition féminine vraiment superbe.
Et puis, à un moment la situation se débloque et on prend plaisir à suivre les deux histoires en parallèle. Elles sont durs, poignantes mais tellement réalistes... On en sort pas indemne.
Commenter  J’apprécie          110
1909 Saint Pétersbourg, Léna élimine les hommes qui brutalisent les femmes à leur demande et pour elle c'est rendre service et hommage à Lénine sans le connaître. Paris 2017, Jeanne a rencontré sur les quais Lucie qui a décidé de mettre fin à ses jours. Jeanne décide de rencontrer celui qui a causé ce malheur. Il s'agit de l'auteur Brideau. Jeanne arrive à s'immiscer dans la vie de celui-ci, elle le découvre égoïste, coureur de jupons et surtout en mal d'inspiration pour son prochain livre. Elle décide de l'aider, et sans le savoir il va tomber dans son piège.
Le récit est entrecoupé de Leana et de Jeanne, deux femmes meurtries par la vie et par les hommes.
Un livre fascinant par son écriture car nous sommes immergés dans l'histoire dès le début.
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (167) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..