À nous tous, ceux qui vivent, ceux qui se lèvent le matin et décident de continuer le combat, de persévérer chaque jour encore un peu plus. À nous qui voulons voir toujours plus, vivre chaque jour un peu d'avantage que la veille. À nous qui voulons donner un sens à la vie, trouver un sens à la mort qui frappe sans raison, partout où elle passe. À nous qui vivons sans relâche car on a à peine explorer un millième de notre monde, à nous que l'inconnu attire.
À vous, Caumes, Théo, Esther et Hakim. À vous qui avez cette volonté de vivre et ressentez à votre jeune âge l'injustice profonde de la mort. À vous qui avez mon âge et déjà si peur.
À toi, Caumes, continue ton combat, rend hommage à ceux qui tombent et continue à faire élever ta voix. Dis à ton frère que tu l'aimes, dis à tes parents que tu comprends qu'ils s'inquiètent. À toi, Caumes, car tu mérites de vivre heureux. À toi, Théo, tes amis ont de la chance de t'avoir. Continue à te battre pour eux, privilègie tes mots à tes poings, encore et toujours. Merci d'être là pour eux, de faire comme si tu pouvais toujours gagner, tu es l'espoir dont on a tous besoin. À toi, Esther, merci d'être là tout d'abord. Continue d'être présente dans nos vies, nous lecteurs, mais aussi et surtout dans celle de Caumes. Continue d'aimer, c'est un sentiment si beau quand on sait le manier, continue de sourire, de vivre chaque seconde à la fois. Continue d'être toi, s'il te plaît.
À toi, Hakim, tu mérites un bonheur infini, tu mérites un endroit paisible et j'ai espoir que tu y touches enfin. Merci pour mes larmes, merci pour mon sourire quasi-constant, merci d'être mon personnage favori, merci d'exister au creux de ces pages. Merci d'être là pour eux, pour Théo, Caumes, Esther et pour tous ceux existant dans ce roman.
À vous, monsieur
Arnaud Cathrine, continuez d'écrire, je vous en supplie. Merci d'avoir écrit cette merveille, merci pour la beauté de chaque page, merci pour la vulgarité à mon sens presque poétique qui émane par endroit, merci pour votre plume, qui nourrit mon âme et broie mon coeur. Merci d'avoir laissé vivre de tels personnages que mon esprit n'est pas prêt de laisser s'échapper.
À vous, victimes de ces jours où le pays bascule dans l'effroi, mes larmes sont pour vous aussi. À vous tous en réalité, les victimes de la vie qui n'avaient rien demandé, j'espère que votre âme a pu trouvé la paix.
À vous, Madame Barsacq, prof de philosophie, merci pour vos mots si justes. À vous tous, qui lisez mes lignes, continuez de vivre, s'il vous plaît, élevez votre voix, continuez de vous battre pour vos droits. À nous tous, qu'on veut mettre dans une case, continuons de montrer qu'on a le droit d'exister. À ce livre, merci d'exister dans ce monde et cette réalité.