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Quitterie Cazes (Autre)Sébastien Rayssac (Autre)
EAN : 9782810707911
358 pages
Pu Midi (17/08/2022)
4/5   3 notes
Résumé :


Cet ouvrage propose un regard pluridisciplinaire résolument tourné vers un phénomène contemporain : la réactivation des chemins de Saint-Jacques. Elle témoigne de la revitalisation de l’itinérance sur des sentiers aménagés, de son appropriation par les sociétés du XXIe siècle et des multiples initiatives observées dans les territoires traversés. Sa consécration par l’inscription au patrimoine mondial des « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en F... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Cet ouvrage regroupe les contributions du colloque pluridisciplinaire réunissant à Toulouse et dans le Lot, en octobre 2018, des universitaires, des élus, des représentants de l'état mobilisés autour des Chemins de Saint-Jacques désormais inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Cette manifestation étant internationale, plusieurs conférenciers s'expriment en anglais ou en espagnol et l'éditeur n'a pas traduit leurs interventions. Par ailleurs, le contexte universitaire explique que certains exposés sont truffés d'acronymes plus complexes à comprendre qu'un texte en anglais ou en espagnol … qui sait que FRAMESPA évoque « France Amériques Espagne Sociétés Pouvoirs Acteurs » et qui devine que VUE désigne une « Valeur Universelle Exceptionnelle » ? Patrick Fraysse et Daniel Jacobi rappellent d'ailleurs (p.261) que «l'histoire, comme toutes les sciences, est publié dans un jargon scientifique difficilement compréhensible par un public de non-spécialistes ». D'où le temps que j'ai investi à décrypter certains articles, mais je suis largement récompensé car ils sont passionnants et m'ont rajeuni de 60 ans puisque c'est en 1962 que j'ai découvert Compostelle.

Aucun ecclésiastique n'ayant contribué, ces 356 pages oublient de rappeler qui est Saint Jacques et d'où vient le nom Compostelle. Je prends la liberté d'emprunter au site www.nominis.cef.fr ce rappel « St Jacques le majeur était fils de Zébédée et frère de saint Jean l'évangéliste. Ils étaient pêcheurs sur le lac de Tibériade, compagnons de Simon et d'André. Ils étaient dans la barque de leur père et réparaient les filets quand Jésus, passant sur le rivage, leur dit :"Suivez-moi." Ils le suivirent. Avec Pierre, Jacques et Jean seront les plus proches des apôtres de Jésus. Ils sont à la Transfiguration, ils entrent auprès de la petite fille de Jaïre. Ils seront au jardin des Oliviers. Jacques, comme Jean, désire la première place auprès du Maître (Marc 10. 37). Il y gagnera l'annonce de son martyre: "Ma coupe, vous la boirez."

Décapité par ordre du roi Hérode Agrippa, aux environs de la Pâque en 42, Jacques fut le premier des Apôtres à recevoir la couronne du martyre.

A la fin du 7ème siècle, une tradition fit de Jacques l'évangélisateur de l'Espagne, avant sa mort ou par ses reliques.

Son corps aurait été découvert dans un champ grâce à une étoile : le campus stellae, devenu Compostelle. Après Jérusalem et Rome, ce fut le lieu d'un des plus célèbres pèlerinages de la chrétienté au Moyen Age et de nos jours encore. »

Adeline Rucquoi présente un historique du pèlerinage depuis le Moyen Age avec trois dates clés :
- vers 830 découverte du tombeau de Saint Jacques ; début des pèlerinages vers Compostelle.
- mai 1589, les anglais de Francis Drake menaçant de débarquer à Compostelle, les reliques sont cachées, perdues ; interruption des pèlerinages.
- 1879, des fouilles retrouvent les reliques ; les pèlerinages reprennent.

Francisco Singul évoque le rôle du Cardinal de Herrera (1889-1922) dans la relance du pèlerinage. Manuel F. Rodriguez prolonge (en espagnol) l'historique depuis 1879 en s'intéressant notamment aux années franquistes (1939-1975), à la venue en 1982 du Pape Jean-Paul II dans le contexte de démocratisation et de régionalisation qui aboutit en 1993 à la laïcisation de l'organisation confiée à la Junta de Galicia … le randonneur succède au pèlerin…le produit touristique se substituer à la démarche spirituelle.

Olivier Poisson et Laura de Miguel Riera précisent comment le « camino frances » en Espagne, puis « les chemins de Saint Jacques » en France ont été inscrits au patrimoine et dessinent le périmètre du bien avec ses 71 monuments et 7 sections.

Puis les chercheurs et les politiques (Martin Malvy rappelle l'impératif « une mission, un chef, des moyens ») se succèdent et présentent les projets menés pour restaurer les bâtiments (églises, ponts, hospices), les calvaires, sécuriser et accroitre les chemins de randonnée. J'ai apprécié la franchise de Vincent Biot qui explique pourquoi et comment le projet « Via Arverna » s'est embourbé … un exposé riche en leçons à en tirer …

Pierre Zembri alerte sur la politique « tout pour le TGV » que la SNCF poursuit et qui menace à court terme (5 ans ou moins) ou moyen terme (10 ans) nombre de lignes en lien avec les itinéraires des chemins de Saint-Jacques, ce qui fera dérailler à terme les itinéraires de Vézelay et du Puy en Velay. On se souvient que la suppression des trains Corail et des wagons aménagés vers Lourdes en 2014 interdit depuis lors le pélerinage de milliers d'handicapés vers la cité mariale.

L'architecture, l'art, la géographie, l'histoire, la littérature, le digital, le tourisme et l'économie sont tour à tour passés au crible et permettent de valoriser les efforts de centaines de bénévoles et l'apport important et régulier que les randonneurs apportent à la prospérité de régions trop peu connues et visitées. Je regrette qu'aucun bénévole et aucun randonneur n'ait contribué au colloque et qu'ils soient seulement évoqués en page 195 (annexe 1) … si l'on souhaite commercialiser un « produit » il est indispensable d'écouter le « prospect » ou le « client ».

La pépite anecdotique de ce livre est, à mes yeux, le chapitre consacré au village d'Estaing, lieu touristique dominé par son donjon octogonal, célèbre depuis plus de mille ans pour abriter les reliques de Saint Fleuret. le site Nominis indique « D'après les documents, Saint Fleuret, confesseur, est un évêque d'Auvergne du Ve siècle. Fidèle à Rome, il a lutté contre l'arianisme des Wisigoths qui tenaient à cette époque la Gaule aquitaine. A son retour d'un voyage à Rome, il séjourne à Estaing. La population est frappée par ses prédications, sa douceur et sa compassion. Après avoir fait jaillir une fontaine – la sècheresse sévissant dans toute la région – et guéri des malades, il envisage de continuer son voyage. Mais il tombe malade et meurt à Estaing. Sa réputation de sainteté ne fait aucun doute pour les estagnols. ». le site ajoute « il serait le même que saint Flour, probable apôtre de la Haute-Auvergne du IVe ou Ve siècle » et « Peut-être s'agit-il de la même personne que saint Florez fêté ce même jour.. ». Saint Fleuret était donc pour le moins oublié, voire nié, jusqu'à ce que la commune réalise un inventaire (2013-2018) des biens jacquaires, prélève un fragment des reliques, les confie au laboratoire Archeolabs, dont la datation radiocarbone situe le mort entre 431 et 558 et que deux autres reliquaires permettent de compléter un « ensemble cohérent » rendant ainsi à Saint Fleuret sa juste place comme le soulignent Yves Palobart et Christian Mullier.

Enfin Kathryn Brush évoque (en anglais) le savoureux voyage, en 1920, d'Arthur Kingsley Porter et de son épouse, qui aboutit à la publication de « Romanesque Sculpture of the Pilgrims Roads » en 1923 et Xavier Barral i Altet honore « le rôle des historiens de l'art dans la construction du mythe de l'existence d'un art médiéval propre aux chaînes de Compostelle » dans un très long et très pédagogique exposé.

Richement illustré, cet ouvrage est remarquable et ouvre des perspectives intéressantes vers le Puy en Velay et le Mont Saint Michel dont c'est le millénaire en 2023.

Ce « regard contemporain sur les chemins de Saint-Jacques » incitera de nombreux lecteurs à se mettre en marche vers Compostelle et certains méditeront peut-être en cours de route l'évangile de Saint Luc « les pierres crieront » (Luc 19:40)

Merci aux Presses Universitaires du Midi et à BABELIO de m'avoir adressé cet ouvrage qui rejoint « Sculptures romanes toulousaines : Regards croisés » le précédent chef d'oeuvre de Quitterie Cazes dans notre bibliothèque.
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Le succès du pèlerinage sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle ne cesse de croitre, et c'est d'autant plus vrai depuis que ces chemins ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'humanité en 1998.
Un colloque international et pluridisciplinaire porté par l'Université Toulouse Jean-Jaurès, s'est fait l'écho de la richesse et la diversité de ce chemin de Saint-Jacques.

Qui n'a pas marché, un jour, sur une partie de ce chemin mythique ? Nombreux sont les GR qui le parcourent, et les variantes aussi sont légion. Vu le nombre croissant de marcheurs, pèlerins ou non, on entretient les paries existantes, on les adapte aux nouvelles voies de circulation et on ouvre de nouveaux tronçons qui créent des variantes sur le chemin.
Des chiffres ? Page 81, on apprend ainsi que 320 000 compostelas ont été attribuées en 2018 par l'Oficina del Pelegrino à Saint-Jacques de Compostelle. Pour les néophytes, il faut savoir que la Compostela est ce document remis au pèlerin qui peut présenter sa crédenciale qu'il aura fait tamponnée à chacune de ses étapes, preuve qu'il a bien péleriné le long du chemin.

« Les chemins de Saint-Jacques s'érigent comme une partie de notre histoire, un patrimoine commun à préserver et à promouvoir, mais aussi comme un important vecteur de développement économique, notamment du fait de son attractivité touristiques.
Mais le chemin n'est pas réduit à une économie de tourisme, il existe aussi des projets artistiques comme celui de la plasticienne Bridget Sheridan et son projet artistique Compostella.

Bien sûr, cet essai fort bien documenté ne peut rendre compte de l'expérience personnelle de la marche et des rencontres et découvertes tout au long du chemin. Il reste les carnets de voyage, les témoignages sur les blogs pour avoir une idée de cette expérience à portée de tous mais qui demande une certaine exigence.
Il ne m'a pas été possible de lire cet ouvrage de la page une jusqu'à la dernière, mais en m'attardant sur certains passages, j'ai appris beaucoup et ces connaissances viendront enrichir ma prochaine marche sur le chemin de Saint-Jacques.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique Babelio. Je remercie Babelio ainsi que la maison d'édition pour l'envoi.

Le livre en lui-même est magnifique. La couverture et la mise en page sont de qualité.

J'ai toujours eu envie de faire Saint-Jacques de Compostelle et c'est ce qui m'a donné envie de lire cet ouvrage.

Je ne m'attendais pas à un livre aussi documenté. C'est un petite brique d'informations. J'ai appris énormément en lisant le livre. Tout n'est pas toujours facile à comprendre.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Les mots pèlerinage et pèlerins ont disparu... Quelle est alors la singularité des Chemins de Saint-Jacques-de Compostelle par rapport aux chemins balisés en France par la Fédération française de la randonnée pédestre ? Qu'est-ce qui justifie que ces voies aient été déclarées itinéraire culturel européen ou aient été inscrites au Patrimoine mondial ? Ne se distinguent-elles pas des plus de 360 GR actuellement existant en France, qui, tous, permettent de voir des paysages, visiter des monuments, loger dans des gîtes ? Les chemins de Saint-Jacques ne sont-ils plus qu'un bien parmi d'autres biens, c'est-à-dire une possession matérielle dont on peut jouir comme on jouit d'une maison, d'une voiture ou d'une montre, sans leur accorder plus de valeur que celle de l'immédiateté et du plaisir ou du bénéfice qu'ils rapportent ?


Où est la valeur universelle exceptionnelle qui leur est reconnue et que soulignaient, il y a 20 ans, les trois critères qui justifiaient leur inscription au Patrimoine mondial :

• la route de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle a joué un rôle essentiel dans les échanges et le développement religieux et culturels au cours du bas Moyen Age, comme l'illustrent admirablement les monuments soigneusement sélectionnés sur les chemins suivis par les pèlerins en France ;

• les besoins spirituels et physiques des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle furent satisfaits grâce à la création d'un certain nombre d'édifices spécialisés, dont beaucoup furent créés ou ultérieurement développés sur les sections françaises ;

• la route de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est un témoignage exceptionnel du pouvoir et de l'influence de la foi chrétienne dans toutes les classes sociales et dans tous les pays d'Europe au Moyen Age.
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Interpelée par les témoignages publiés sur différents supports de communication, nous en sommes arrivée à nous demander « Pourquoi Compostelle ? » Lorsqu’on s'intéresse de près à l’expérience vécue par les pèlerins, on constate des évolutions dans la manière de « pèleriner » et de penser le pèlerinage. Il semblerait, d'autre part, qu'une hausse trop importante de la fréquentation ne soit pas souhaitable, car, si le Camino se change en un chemin de randonnée lambda, il perdra son caractère exceptionnel et, ainsi, la légitimité de son inscription à l'UNESCO.

Les changements et les difficultés que rencontrent aujourd'hui les chemins du pèlerinage vers Saint Jacques-de-Compostelle s'apparentent donc aux problématiques d'une destination touristique, de même que les pratiques des marcheurs-pèlerins tendent à être celles de touristes. D'ailleurs, les motivations de nombreux jacquets contemporains rapprochent davantage le chemin de Compostelle de la définition du tourisme donnée par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) et la Commission de statistique de l'ONU en 2000 - selon laquelle faire du tourisme signifie quitter temporairement son lieu de vie habituel pour aller vivre ailleurs, dans un lieu situé hors de la sphère de sa vie quotidienne - que de celle du pèlerinage qui résumerait l'expérience à un « voyage d'un ou plusieurs fidèles d'une religion vers un lieu consacré. Lieu où se rend un pèlerin par piété ».
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L'époque actuelle assiste à une séparation de plus en plus nette entre des voies parcourues par des centaines de milliers de marcheurs et le but de ces voies, l'église de Compostelle et le tombeau de saint Jacques.

Les chemins sont l'objet de toutes les attentions de la société civile et des pouvoirs publics : entretien, patrimoine, hébergements, manifestations culturelles, etc. L'objectif final, à une époque où les loisirs sont de plus en plus nombreux et volontiers organisés, n'est plus de faciliter l'accès au but, mais, au contraire, de retenir les passants en leur montrant des œuvres de plus en plus sorties de leur contexte.

Car celui qui marche sur les chemins de Saint-Jacques ne sait plus qui est saint Jacques, pourquoi ces voies portent ce nom, ni même où elles mènent.


Les conservateurs du patrimoine, de tel ou tel monument ici ou là, ne connaissent pas toujours leur histoire en fonction de leur présence sur le chemin.
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2017 - Fin janvier, le rapport de l'étude des ossements contenus dans la chasse de saint Fleuret révèle qu'ils sont ceux d'un homme âgé probablement de plus de 50 ans, qu'ils forment un ensemble cohérent et que, associé aux deux tibias et au radius droit contenus dans deux autres reliquaires de l'église, vraisemblablement conservés hors sédiment, le squelette est presque complet. La datation radiocarbone situe sa mort entre 431 et 558, époque, après analyse de tous les documents sur saint Fleuret, compatible avec celle à laquelle aurait vécu ce saint. Cela permet d'envisager qu'il s'agisse bien de ses restes et, chose fort rare, dans sa quasi-intégralité. La mise en perspective de ces résultats scientifiques avec les textes anciens disponibles et les réalités historiques a permis de conclure à une existence très vraisemblable de Fleuret au V’ siècle de notre ère.

Au printemps, les actes du colloque, constituant le n° 123-124 de la revue Sauvegarde du Rouergue, paraissent à l'occasion de l’assemblée générale de l'association du même nom sous le titre Saint Fleuret d'Estaing, de la « légende » à l'histoire. Le samedi 30 juin, premier jour de la fête du saint patron de la paroisse, sont officiellement révélés les résultats des travaux de recherche et des analyses scientifiques sur l'histoire et les reliques de saint Fleuret, en présence du président Valéry Giscard d'Estaing, des autorités locales et avec la participation de l'évêque de Rodez et des auteurs des actes récemment publiés.

Le vendredi 4 août, le coordinateur local et l'archéologue de l'INRAP spécialiste des saints mérovingiens rencontrent, à la Croix des Trois Evêques, en Aubrac, les évêques des diocèses de Rodez et de Saint-Flour pour envisager l'étude des reliques de saint Flour. Le 6 août, les religieuses des Fraternités de Jérusalem chargées de
tenir à jour la liste des saints du Rouergue, proclamée tous les quatre ans sur l'Aubrac, recevaient la demande d'y inscrire saint Fleuret, comme l'autorisait l'évêque de Rodez.
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Dans la nuit du 28 au 29 janvier 1879, au cours de fouilles archéologiques effectuées dans le chœur de la cathédrale, des ossements sont trouvés et immédiatement soumis à une analyse anatomique et médico-légale complète. Cette information est présentée au Vatican, accompagnée de rapports historiques sur la découverte du tombeau jacobéen au IXe siècle, sa vénération pendant le Moyen Age et la dissimulation en 1589 de vestiges conservés sous le maître-autel, devant le danger de l'attaque des Anglais commandée par Francis Drake. Après l'analyse exhaustive de toute cette documentation par les cardinaux de la Congrégation des rites, il a été déterminé ce que le siège épiscopal de Compostelle désirait tellement depuis longtemps : enfin, la seconde découverte des reliques de saint Jacques le Majeur et de ses disciples, Theodore et Athanase, avait eu lieu. Ce fait revêt une importance capitale pour le développement futur des pèlerinages jacobéens, après un siècle au cours duquel le chemin de Saint-Jacques était entré en crise, avec une participation modeste de pèlerins espagnols et portugais et encore moins d'autres pays européens.
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