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4,16

sur 328 notes
Que d'aphorismes ! Un roman déjanté pour parler de l'amour et de la mort avec des personnages atypiques. Pas de sinistrose pour le lecteur au milieu de ces suicidants, des sourires même au détour des phrases. La candeur de Victor fait du bien.

Habituellement je préfère les histoires vraisemblables mais, là, je reste toutefois sous le charme malgré les situations rocambolesques.

Et le père d'Alex est aussi une belle surprise ; ce n'est pas dit mais je le relierais bien au passager clandestin de la Rolls.

Dommage qu'il y ait tant de coquilles toutefois, des mots qui manquent... et pas seulement les négations comme autour de la page 164.
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Une virée rocambolesque, haute en couleur mais aussi tendre et touchante.

Alex, 17 ans, a essayé de se suicider en s'attaquant à son coeur, il se retrouve donc logiquement dans une unité pour les suicidants dans un hôpital psychiatrique qui soigne aussi les alcooliques, les anorexiques...
Il y rencontre d'autres suicidants, Jacopo, Alice, Colette ou encore Victor d'âges et de conditions totalement différents.
Les soins consistent parfois en des groupes de parole mais aussi des marches en Pleine conscience dont ils doutent des effets.
Aussi petit à petit, ils se soudent et partagent ensemble ce que personne d'autre qu'eux ne peut comprendre. C'est alors qu'ils prennent la décision de s'évader et d'en finir une fois pour toute tous ensemble.
Leur vadrouille loufoque va pourtant révéler des choses très importantes à chacun d'eux.

Un nouveau roman d'Axl Cendres comme on les aime, drôle, tendre, émouvant, touchant, poignant.
Les personnages sont exquis et la langues est maniée avec virtuosité, tout le registre du "coeur" est exploré avec poésie.
Ce roman fait réfléchir aussi car ces écorchés de la vie nous semble souvent plus dans le vrai que la société qui nous entoure.
Une lecture délicieuse.
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Les romans d'Axl Cendres sont toujours de gros coups de coeur !
Bienvenue dans la clinique de la Citadelle, une clinique psychiatrique qui accueille les suicidants (comprendre : ceux qui ont raté leur suicide, à ne pas confondre avec les suicidaires).
Ce sont donc des thèmes forts qui sont ici abordés : le suicide, la mort, le deuil, Dieu ... et bien d'autres encore. La plume d'Axl Cendres, son écriture toute en finesse et son humour féroce lui permettent d'aborder ces sujets lourds et difficiles avec une grande délicatesse. J'ai adoré ses personnages, avec une mention spéciale pour Colette et ses bons mots. Je vais m'empresser de relire très vite ce livre une seconde fois, et passer au fluo tous les "photophores" de Colette car mis bout à bout, ils constituent un vrai manuel de philosophie.
Coeur battant est pétri d'humour, de poésie et de charme. Coeur battant est un formidable hymne à la vie qu'il est hors de question de ne réserver qu'à la jeunesse ! A lire absolument.
Merci !!!!!!
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Le suicide, la mort, la souffrance, la dépression... autant de sujets pas faciles à aborder, encore plus lorsqu'il s'agit d'en faire un roman pour adolescent•e•s. Mais le défi est relevé ici par Axl Cendres, d'une façon à la fois lucide, et dure, mais avec un vernis de douceur, de bienveillance et de soutien. Entre suicidaires, on se comprend, on ne se juge pas, on peut parler de sa douleur sans faire fuir les autres, on peut parler de solitude, de tristesse profonde, de blessures à vif.

Un road trip inhabituel, qui m'a fait penser au film The Road Within, composé de personnages assez hétéroclites, qui commence mal et qui finit bien. J'avais un peu peur au début et j'ai été agréablement surprise. D'ailleurs, ça m'a rappelé une nouvelle que j'avais écrite à mes quinze ans, et rien que pour ça on peut dire que ça m'a touchée personnellement. Un mélange de cynisme, de sarcasmes, d'humour, de poésie, d'aphorismes, de critique du milieu psychiatrique mais pas trop non plus, et surtout, une sorte de décomplexion autour du sujet de la folie, de la maladie mentale - malgré quelques stéréotypes.

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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La thématique délicate du suicide abordée avec humour et tendresse.
La première scène de ce roman est un summum d'humour noir ! On y découvre les "Suicidants" racontant leur tentative (lamentablement) ratée et son motif, de telle manière que, d'emblée, le ton est donné : le roman mêlera un mal-être certain à de l'amour (somme toute) espéré, une poésie un peu folle à des sentiments étouffés, et la réalité, un peu sordide, est constamment tournée en dérision. Les cinq personnages sont hauts en couleur, chacun dans leur genre, et on ne s'ennuie pas un instant dans ce groupe à la répartie enlevée, à part peut-être Jacopo que tout "emmerde" !

C'est Colette, l'ancienne, qui donne le ton, alimentant les conversations à grand renfort de métaphores, aphorismes et autres bons mots qui exaspèrent Victor : "J'ai rien compris." (et c'est vrai que cela finit par être pesant). Alice est un concentré de négativité ("L'hiver habite mon coeur.") et l'on finira par comprendre pourquoi. Les sentiments gelés, Alex connaît bien, lui qui a "une carapace glacée autour du coeur" depuis que sa mère est morte. Depuis peu elle s'est fendue et cela lui fait peur : aimer, c'est prendre le risque de souffrir, notamment lorsque l'on perd l'être cher. La mère d'Alex était maniaco-dépressive-bipolaire, tantôt inventive, tantôt sanglotante, mais toujours surprenante, et il ne s'est jamais remis de sa disparition. Seulement "Je ne sais pas ce que vous voulez faire à votre coeur, mais lui, il ne veut pas." et les voilà réunis pour en discuter.

Cependant il ne faudra pas compter sur le Doc ni sur les animateurs d'art-thérapie et autre "Marche en Pleine Conscience" pour s'en sortir : aucun ne rebondit sur les remarques des patients, qui semblent même les déstabiliser ("Il n'a rien trouvé à répondre à ça."), à tel point que cela en devient désopilant ! Qu'ils soient incompétents ou résignés à ne pas pouvoir les soigner, ils sont tous aussi désolants ! Certes les suicidants sont parfois un brin agaçants avec leur obsession de la mort, mais on comprend vite qu'ils ont tous peur d'aimer, et cela les rend terriblement attachants. C'est avec tendresse et amusement qu'on les suit à travers leur périple en Normandie, observant ces paroles qui se libèrent et ces coeurs qui s'ouvrent et qui, au bout de la route, trouveront tous une forme d'apaisement... chacun à son étrange manière.
Lien : https://www.takalirsa.fr/coe..
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"Quand un pigeon te chie sur la tête, soit tu t'apitoies avec des "pourquoi c'est tombé sur moi ?" soit tu te démerdes et tu continues ta route. La vie, c'est pas plus compliqué que ça."

Un récit poignant, comme dans ses autres romans de jeunesse, Axl Cendres nous prend aux tripes dans cette histoire qui traite de la mort et de l'amour. Les suicidants, comme on les appelle à l'hôpital psychiatrique où atterrissent nos cinq protagonistes, sont ceux qui ont décidé d'en finir avec la vie, mais dont la vie n'avait pas encore décidé d'en finir avec eux. Les personnages sont absolument attachants, avec des personnalités éclectiques et qui sortent de l'ordinaire. Alice m'a beaucoup rappelé Alaska dans le best-seller de John Green, Qui es-tu Alaska ? Je regrette que pour Coeur Battant, le succès n'est pas le même, il le mérite amplement.
Axl Cendres a fait un énorme travail sur la forme poétique de son histoire, avec des citations plus loufoques les unes que les autres, mais pourtant belles et significatives à la fois.

J'ai passé un beau moment avec ce livre, au premier abord triste et mélancolique, mais avec une finalité touchante et une grosse pointe d'humour. Un mélange que l'on savoure et qui nous fait passer par toutes les émotions possibles.
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Ils sont cinq. Cinq à avoir tenté de se suicider et à participer au même groupe de thérapie de la clinique des « Suicidants ». Au fil de leurs discussions, ils vont imaginer un plan pour s'échapper, se rendre dans un manoir en Normandie et sauter d'une falaise ensemble.

Chacun a ses blessures, une raison d'en finir avec la vie. Alex revit la mort de sa mère, Alice a subi des violences sexuelles, Victor souffre d'être mal aimé, Colette vient de perdre le grand amour de sa vie et Jacopo est le seul survivant de sa riche famille.

Avec humour et un peu de cynisme, l'auteure décrit la vie dans cette clinique psychiatrique. Les différents ateliers proposés, de l'Art thérapie à La marche en pleine conscience, semblent bien peu pertinents face à la souffrance des personnages. C'est la perspective de mourir ensemble qui est finalement leur ultime motivation pour vivre encore un peu.

Pourtant l'auteure ne s'apitoie sur aucun de ses héros. Si le lecteur ressent de la compassion pour leur histoire, l'humour est toujours présent. Les nombreux aphorismes sur la vie, l'amour, la mort, ponctue le roman et permettent de sourire et de respirer. L'aventure quelque peu « road movie » dans laquelle se lancent les « suicidants » est touchante. L'amitié puis l'amour qui désormais les lient les rend humains.

Un roman jeune adulte profond et intelligent.
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Un livre tout simplement déroutant.

Le thème principal reste quand même le suicide, on pourrait facilement s'attendre à un récit dramatique, et même réaliste, et pourtant non. le parti-pris est de se lancer dans une histoire tout bonnement délirante, et même absurde, dans la légèreté, et misant sur l'humour et le côté décalé. On rit de la mort, on la dédramatise.

Rien n'a de sens, et franchement, y'a pas beaucoup de crédibilité là-dedans. La description de l'internement en hôpital psychiatrique ne tient pas debout. Et ce n'est pas le but, le but c'est de rire.

Des personnages atypiques, tous fêlés à leur manière, qui peuvent sembler caricaturaux et extrêmes aux premiers abords mais qui vont se révéler attachants. Des points de vue sur la vie et sur la mort, emprunts de poésie et de philosophie. On peut le dire, même en lisant tous les livres qu'on veut sur le suicide, ou la dépression, on n'en trouvera pas d'autres comme celui-là.

Après l'intrigue reste un peu simpliste et gnangnan. Cette morale comme quoi on peut si facilement de retrouver goût à la vie, et que l'amour est suffisant, ça me laisse sceptique. Si c'était si simple de vaincre une dépression, ça se saurait.

Et surtout, malgré un récit court et condensé, on a parfois l'impression que l'histoire est un peu mise de côté au profit d'une succession de citations et de préceptes de vie, qui bien que jolis sont tellement omniprésents qu'ils en deviennent lassants et étouffants.
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Quand on m a proposé ce livre, je n étais pas emballée, je m attendais à quelque chose de sombre au vu du sujet : le suicide. Mais loin s en faut !
Ici nous rencontrons des suicidants, des personnes qui ont raté leur suicide. A la suite de cela ils se retrouvent en asile psychiatrique dans une forteresse médiévale, où les docteurs et les séances de groupes s enchainent. Ils n'ont aucun projet sauf celui de mourir tous ensemble dans la propriété d un des patients.
Les voilà donc sur le chemin vers la mort mais cette destination n est peut être pas la bonne, après tout la vie est pleines d embûches et certaines sont douces...
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Ayant entendu beaucoup de bien des romans d'Axl Cendres, j'étais curieuse de découvrir sa plume, ailleurs que dans La drôle de vie Bibow Bradley. C'est avec Coeur battant que je me suis lancée et j'en suis ravie car j'ai beaucoup aimé ce livre, touchant et drôle à la fois, avec des personnes attachants, qu'on n'oublie pas facilement.

Après avoir tenté de mettre fin à ses jours, Alex est envoyé à la Citadelle, une clinique psychiatrique, par son père. Il y rencontre d'autres personnes ayant également essayé de se suicider. Ensemble, ils forment les "suicidants" et suivent des thérapies de groupe pour parler de leur acte et tenter de s'en sortir. On va suivre le quotidien d'Alex et de ses nouveaux amis, Alice, Colette, Victor et Jacopo. Mais leur envie de se suicider ne les a pas quittés et ils décident de sauter le pas tous les cinq ensemble, en sautant d'une falaise normande. Un drôle de périple commence pour ce groupe de patients pas comme les autres...

Je me suis très vite attachée à Alex, il m'a touchée en seulement quelques lignes. Son caractère m'a beaucoup plu : il a ses propres idées et ne se laisse pas influencer mais, dans le même temps, il sait remettre en question ses croyances. Même s'il ne veut plus aimer pour ne plus souffrir, on comprend très vite qu'il a un coeur immense. Les autres personnages sont tous aussi plaisants et touchants. Alice est un peu l'alter-ego d'Alex, ils se comprennent sans avoir besoin de se parler. J'ai aimé voir leur relation se développer, je les ai trouvés si mignons. Victor est un garçon qu'on a envie de prendre dans ses bras et de protéger du monde extérieur. Sa naïveté est émouvante : on comprend que malgré son jeune âge, il a vécu des choses pas faciles. Colette, de son côté est un soleil. J'ai adoré ses répliques, tour à tour drôles et cassantes, mais toujours justes et puissantes. Jacopo, quant à lui, est un vieux râleur jamais content de rien. Mais au fil de l'histoire, on découvre qu'il cache une sensibilité au fond de son coeur. Cette brochette de personnages est parfaite. Ils apportent tous quelque chose à l'histoire. J'ai adoré les voir se révéler au fil des pages et découvrir leur histoire respective.

Les thèmes abordés par l'autrice sont forts. Entre le suicide, le deuil ou encore les maladies mentales, ce ne sont pas les sujets les plus simples sur lesquels écrire ! Pourtant, Axl Cendres s'en sort à merveilles. le récit est toujours drôle et puissant, jamais morbide et triste. J'ai ri de nombreuses fois au cours de ma lecture. Axl Cendres écrit une ode à la vie et à l'amour avec Coeur battant. Sa plume est très belle, avec des passages extrêmement poétiques sans que cela fasse "trop". Tout est dans la justesse dans ce roman, c'est assez incroyable.

L'intrigue peut sembler parfois un peu irréaliste, notamment lorsqu'ils fuguent de la clinique avec facilité, mais ça n'a pas dérangée, au contraire. Leur périple est osé et amusant à suivre. Je ne me suis pas ennuyée en une seule seconde, j'ai dévoré le roman en moins d'une journée tant j'étais prise dans l'histoire. Tous les personnages ont évolué et c'était plaisant à voir.

Coeur battant est donc une très belle lecture, qui fait du bien au coeur et au moral. C'est impossible de rester insensible face aux personnages terriblement humains, à leurs histoires douloureuses. Axl Cendres écrit avec beaucoup de sensibilité, sans que cela ne tombe jamais dans le pathos. Une pépite !
Lien : https://laulettee.blogspot.c..
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