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Le commentaire de Cathy :
Emir Karlovic, tueur à gages, pose ses bagages à l'hôtel des Flots situé sur un îlot en pleine mer.
Dans cet établissement, réservé à une riche clientèle, il a une mission à accomplir, mais ses plans vont devoir être changé suite à la découverte du corps d'une jeune femme et l'arrivée de la police qui a investi les lieux.
J'ai été attiré par le résumé de ce roman, dès les premières pages, l'auteur nous propose une scène qui laissait supposer que cette histoire allait me plaire, il s'avère que cela n'a pas été le cas.
François Cérésa nous présente un panel de personnages trop caricaturaux à mon goût, impossible de s'attacher ni de s'identifier à eux.
L'écriture est agréable, mais il y a un manque de rythme flagrant.
Je viens de passer un moment de lecture déroutant, je n'ai pas adhéré aux différentes personnalités et surtout à leurs idées.
Ce roman trouvera son public, j'en suis sûre, je n'étais sans doute pas la cible.
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Ce roman se veut un pastiche d'un des plus célèbres romans d‘Agatha Christie et sans doute aussi de Céline vu les idées abjectes mises en avant. Je n'ai jamais lu cet auteur, justement pour cette raison, mais tout le monde s'accorde à dire que c'est un des plus grands écrivains du vingtième siècle.

Emir Karlovic, un tueur à gages qui doit abattre un ancien ministre arrive à l'hôtel des Flots, une thalasso de luxe réservée à une riche clientèle. L'établissement se trouve sur un îlot, le soir de son arrivée, on trouve le corps d'une des employées, la sulfureuse Jessica dans la mer. La police arrive alors que l'île est coupée du continent par la tempête. Il y a une dizaine de clients qui se trouvent pris dans un huis-clos.

Le résumé avait l'air alléchant, le roman l'est beaucoup moins. Les personnages sont totalement caricaturaux et ineptes. Ils échangent leurs idées, si on peut employer ce terme pour ce ramassis immonde mettant en avant les pires dérives de notre société : racisme, antisémitisme, islamophobie, homophobie, idéologies d'extrême droite et d'extrême gauche, sans oublier des actes sadiques, de la pornographie et le mépris envers les handicapés, bref un mélange qui donne la nausée. le style est haché, vulgaire et complètement en phase avec le contenu très relevé de ce chef d'oeuvre. Pour résumer, le degré zéro de la littérature. S'il s'agit d'humour noir, je suis passée complètement à côté, je me demande comment on peut publier un livre qui met à l'honneur des idées aussi nauséabondes à notre époque.

#LOISEAUQUIAVAITLEVERTIGE #NetGalleyFrance !
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Journaliste et écrivain, François Cérésa parachute ses lecteurs avec L'oiseau qui avait le vertige au coeur d'une enquête sur un huit clos avec meurtres, sensualité, histoire et belles lettres !

Émir Karkovic, tueur de son métier, fréquente les thermes de l'hôtel des flots implanté sur un îlot, au large de Cancale, près de la Pointe du Groin. Son nom nous dit bien quelque chose, peut-être, le joueur de tennis… Oui mais quand-même Émir ! En fait, c'est un serbe originaire de Bosnie! On comprend tout !

Normalement, il ne faisait que passer ! Seulement, un corps violenté est découvert au bas de la falaise. C'est une servante de l'hôtel, dont Émir n'a pas pu apprécié ni les formes, ni les bienfaits, trop tard débarqué. L'enquête est confiée à la gendarmerie de Cancale et notamment à l'Adjudant Géraldine Chanal, extrêmement attirante, et Sibeth (ça rappelle quelque chose) Baba, maréchal des logis qui « n'a pas inventé le fil à couper le beurre ». le commandant Robès va les rejoindre depuis que les constatations ont conclu à un homicide. Et en plus, le premier confinement s'annonce !

Dans L'oiseau qui avait le vertige, François Cérésa mélange « les Jayne Manfield » de la proprio avec les citations littéraires sur fond d'agueusie, maintenant, qu'on connaît bien. L'écrivain s'inspire de la grande prêtresse du polar, Miss Agatha Christie, en bâtissant un huit clos des temps modernes avec une houle déchaînée qui frappe l'éperon rocheux.

Ici, les docteurs ne sont pas médecins. Les écrivains n'écrivent rien. Un souverainiste est bien d'extrême droite. François Cérésa s'en amuse. Il pimente aussi son roman policier certainement à cause de la chaleur des eaux, de corps dénudés et de sensualité débordante. Mais, il n'oublie pas de petits clins d'oeil vers la Révolution Française avec son sanguinaire Robespierre.

Certes, tout est un peu trop marqué, trop manichéen, mais François Cérésa s'est certainement beaucoup amusé à caricaturer dans l'outrance, la démesure (la scène finale) et même l'improbable. Son intrigue dénonce notre société contemporaine. Malgré quelques longueurs, L'oiseau qui avait le vertige se découvre en revisitant un classique pour disséquer notre modernité.
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Un hôtel thalasso isolé sur une île au large de la Bretagne va être le théâtre d'un meurtre. Alors que le confinement est décrété, les résidents et le personnel de l'hôtel sont coincés avec un tueur parmi eux.
Si la couverture et le résumé m'ont donné envie de lire ce roman et que le précédent opus de l'auteur m'avait plu, j'avoue que je suis sortie un peu déçue de ma lecture. Comment peut on passer d'un roman d'amour intimiste (précédente parution de l'auteur) à une potache policière prétexte à tout, et surtout à n'importe quoi. D'une écriture subtile à une style qui enchaine les grossièretés et le manque de finesse.
Alors même si l'histoire est parfois amusante, le style trop imagé m'a un peu laissée sur le carreau et le manque d'enjeu réel à l'intrigue m'a ennuyé. Parce qu'au final, on se fiche un peu de qui est le meurtrier et c'est bien dommage pour un roman policier.
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Je fus attirée par la couverture, le titre et le résumé. Nous sommes en France, à la pointe du Grouin, à l'Hôtel des Flots. thalasso , et spa .L'histoire se passera en huit clos, elle débute par le meurtre sordide d'une femme dans le cellier de cet hôtel . Nous apprenons qu'il s'agit de Jessica qui a disparu depuis deux jours.
Emir Karlovic arrive à l'hôtel, il se trouve tout de suite confronté à un crime bien qu'il ne soit pas en cause.
De nombreux personnages vont se succéder, beaucoup trop nombreux. Leur langage ne varie pas trop, il est grossier. Les personnages sont caricaturaux à l'extrême, pas du tout crédibles.
À l'adjudante Chanal et au commandant Robès de trouver le coupable avec les acteurs de ce Cluedo, confinés sur leur rocher par une soudaine pandémie.
Le titre était accrocheur, la couverture aussi, l'intrigue est intéressante mais les propos tenus et les personnages antipathiques n'ont pas retenu mon attention.
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Attirée par la couverture et le titre original, je ressors de ma lecture déçue. Un meurtre a lieu à l'Hôtel des Flots, thalasso et spa pour clients haut de gamme. Tout le monde est suspect. L'adjudante Chanal et le commandant Robès débarquent dans ce cluedo géant pour enquêter. Mais, alors que la pays est confiné pour cause de covid, l'adjudante tombe malade. le commandant va donc demander de l'aide à Emir Karlovic, ancien des services spéciaux, et accessoirement tueur à gage. Puis, une deuxième disparition est recensée. L'idée de départ est intéressante mais je n'ai pas du tout été convaincue par les personnages, trop nombreux et surtout très caricaturaux. Sous couvert d'humour, les dialogues et les idées extrêmes (racisme, homophobie, sexisme...) de ces personnages m'ont beaucoup dérangés. Trop c'est trop. Je n'ai pas adhéré à l'intrigue qui est résolue en toute fin, un peu par hasard et que je n'ai pas trouvé crédible. Désolée mais ma lecture a été particulièrement pénible. #LOISEAUQUIAVAITLEVERTIGE #NetGalleyFrance
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Le résumé m'a intrigué, c'est ce qui m'a donné envie de me lancer dans cette lecture. Avec des accents un peu old-school, on trouve ici une histoire de meurtre en huis-clos, qui n'est pas sans évoquer Agatha Christie, voir un côté un peu théâtral. le personnage principal, Emir Karlovic, est un moyen de nous dresser un portrait de chaque protagoniste, dans les entretiens individuels qu'il va avoir avec chacun d'entre eux.

Le tout se passe sur une île, mais aussi sur fond de confinement et de pandémie mondiale, car l'histoire arrive en mars 2020, quand le 1er confinement est annoncé en France. Cependant, ce détail donne plus l'impression de surfer sur l'actualité et placer quelques pics contre la politique française, mais en soit cette chronologie n'apporte rien de plus à l‘histoire. En effet, le huis-clos est déjà entretenu simplement par la localisation géographique : une ile et un meurtrier qui sabote tous les voies échappatoires.

Et là on arrive au point où le bât blesse dans ce roman. Les portraits des personnages sont effectués sur un ton qu'on pourrait qualifier de misanthrope. Il semblerait que le narrateur déteste tout et tout le monde. J'ai sincèrement eu du mal à savoir si c'était du second degré ou non. J'ose espérer que oui, car sinon ce serait étrange de publier ce livre actuellement.

Tout est tellement caricatural que ça en devient grotesque. Si je devais le décrire en une phrase ? Un livre de boomer. C'est raciste à souhait, misogyne, grossophobe, on a même quelques pics sur les juifs, faudrait oublier personne. Alors certes, tout le monde en prend pour son grade (mais niveau racisme la barre est quand même un peu plus haute, difficile de ne pas y voir le point de vue de l'auteur).
Bref, c'est grossier, et qui plus est la fin est totalement ubuesque. Vous me direz que c'est de l'humour ? En tout cas pas le mien !

La seule phrase poétique, c'est bien le titre du roman, repris dans un dialogue. Un point positif ? la couverture était belle. Bon on est d'accord, ça ne rachète pas l'ensemble. Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé ce roman. Je ne m'amuserai donc pas à vous dire «vous pourriez tout de même aimer si…», car j'ai du mal à voir comment on pourrait l'aimer tout simplement.

A très vite pour une nouvelle chronique, avec une lecture qui m'a beaucoup plus intéressée
Mélissa
Lien : https://leschasseusesdelivre..
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#Chronique pour les Éditions de l'Archipel​ : L'oiseau qui avait le vertige de François Cérésa ➡ ❤/5
👉L'oiseau qui avait le vertige est clairement un mauvais roman. Je ne lui ai trouvé aucune qualité, pourtant, je suis indulgente en général et j'essaie toujours de trouver un petit quelque chose de bon dans un livre, même quand je n'accroche pas, mais là, impossible, ça n'a vraiment pas fonctionné pour moi.
👉Pour lire l'intégralité de mon avis, c'est ICI : http://www.leslecturesdelily.com/2022/02/loiseau-qui-avait-le-vertige-ecrit-par.html#more

{Un îlot en pleine mer, à moins d'un mille de la pointe du Grouin. Sur cet éperon rocheux, l'Hôtel des Flots, thalasso et spa pour clients haut de gamme.
Emir Karlovic, ancien des services spéciaux, y pose son sac pour un séjour d'une semaine. Dans ce sac, un arsenal : un .44 magnum et un colt Cobra. Lors de son premier repas avec les pensionnaires, une employée de la résidence disparaît : la rousse et sulfureuse Jessica.
Parmi les suspects : Mme Desmoulins, l'accorte propriétaire des lieux. le vindicatif docteur Billaud et sa femme, adepte du pouvoir magique des pierres. Francis et Alexis, un couple d'antiquaires adonnés à la culture physique. L'ex-ministre Barras qui lorgne sur Mehdi, le garçon de bain. Auguste Carrier, l'écrivain bien-pensant. Marcus, ex-maquereau marseillais. César et Monique Vadier, alias Moby Dick. Yann, le cuisinier siffloteur. Et puis Narcisse Blanc, discret employé d'agence immobilière… qui disparaît à son tour.
À l'adjudante Chanal et au commandant Robès de s'amuser avec les figurines de ce Cluedo, confinés sur leur rocher par une soudaine pandémie. Tout finira par un banquet bien arrosé…
Portraits aux petits oignons et meurtres patiemment mitonnés : le premier suspense de François Cérésa subvertit le genre avec délices.}

#loiseauquiavaitlevertige #françoisceresa #suspense #editionsdelarchipel #avislecture #leslecturesdelily
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Un oiseau qui a le vertige, ça n'annonce rien de bon. Est-ce que celui-ci ne serait-il pas de mauvais augure? Est-ce que l'Hôtel des Flots, centre de thalasso situé en pleine mer ne risque t-il pas d'être maudit si le volatile se pose sur le toit?

Alors qu'Emir Karlovic, tueur à gage missionné arrive sur l'îlot, ce dernier va se retrouver confronté à une situation inédite : un cadavre va être repêché alors même qu'il ne s'est pas servi de son 44 magnum ou de son colt Cobra. Commence alors une course contre la montre avec des enquêteurs de la côte pour éviter que de nouveaux résidents ne subissent le même sort. Emir Karlovic, ancien membre des services spéciaux va donc mener son investigation auprès de pensionnaires aussi atypiques qu'antipathiques.

François Cérésa nous propose ici un huit-clos qui dépoussière et remet au goût du jour un célèbre roman policier d'Agatha Christie. Dans cette version contemporaine l'intrigue est intéressante mais les personnages sont tellement caricaturaux qu'il est malheureusement difficile de s'attacher à eux.

En refermant cet ouvrage, je me suis fait la réflexion que si l'on me propose un séjour sur une île, j'y réfléchirais à deux fois avant d'accepter...

Je tiens à remercier Netgalley, les Editions l'Archipel et François Cérésa pour la découverte de cet ouvrage.
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J'ai été attirée par la couverture, très belle, et par le résumé. Je m'attendais sans doute à …. un huis-clos, à une histoire dont l'île serait le coeur, le centre du problème, et j'avais même quelques titres de romans policiers sur la même thématique en tête. Je me suis trompée, ce sont des choses qui arrivent.
Cependant, dès la scène d'ouverture, j'ai eu du mal, et je me suis dit : « encore un roman policier qui fait des femmes, encore et toujours, les victimes des hommes ». Raccourci, peut-être, parce qu'au moment de la lecture, je ne me suis même pas dit que le coupable pourrait être une femme, justement. Il est cependant un personnage que j'ai apprécié d'entrée de jeu, Marcel, le chat, que nous retrouverons, de temps en temps, se livrant à des activités de, eh bien de chat, c'est à dire ne faisant pas grand chose, mais n'étant pas coupable non plus : c'est un chat.
Pour la suite, j'ai trouvé que les personnages étaient vraiment très nombreux, et j'avais vraiment du mal à m'y retrouver, entre ce qu'ils paraissaient être, ce qu'ils avaient été, et ce qu'ils étaient amenés à devenir, au cours de cette escapade à l'hôtel, hôtel de grand luxe, hôtel détox dans lequel les pensionnaires sont amenés à se couper de leur téléphone portable.
Après… (oui, j'abuse des points de suspensions)… je me suis demandée ce qu'ils étaient tous venus faire dans cette galère, ce qu'ils espéraient trouver. Je me suis demandé aussi comment certains couples avaient pu rester ensemble – personnages de romans, oui, mais personnages qui se doivent d'avoir un passé commun. La sexualité est le seul lien qui se crée entre les personnages, pour ne pas dire des « coups tirés vite fait, à peu près bien faits ». Même le Covid s'invite, au beau milieu de ses hôtes qui portent presque tous des noms en lien avec la révolution française. Poussé jusqu'à l'absurde, cela aurait pu être drôle (j'ai aussi un titre en tête). Là, non. Bref, c'est avec une impression d'étrangeté que j'ai terminé ce livre, comme si je ne savais toujours pas où il avait voulu m'emmener.
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