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EAN : 978B09C635C1L
302 pages
Editions addictives (19/08/2021)
4.5/5   28 notes
Résumé :
Elle est libre. Il est libertin. Belle alliance ou mauvaise idée ?

Libertin, richissime et farouchement indépendant, Julian Langley, duc de Kingsberry, n’a absolument pas prévu de se marier.
Quant à la brillante et cultivée lady Georgia, voisine de ses terres, elle entend bien rester célibataire et continuer de mener sa vie et ses études autant que le lui permettent les règles et la bienséance du XIXe siècle anglais. Mais c’est compter sans sa ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Quel plaisir de retrouver Charlie Lazlo avec cette magnifique romance historique qui apporte un vent de modernité à l'Histoire.

Les auteurs ont relevé le défi historique de main de maître en criant haut et fort les convictions de lady Georgia. Une femme née dans une époque qui l'attache à un rôle qu'elle exècre plus que tout, suivant, contre son gré, les règles et la bienséance du XIXe siècle anglais.

Alors qu'à Londres tout n'est qu'agitation pour préparer le début de la saison des évènements mondains, Lady Georgia n'a que faire des belles toilettes et des heures passées chez la modiste pour se pavaner dans les soirées mondaines et faire son entrée dans le monde, (et voyez plus là, trouver un mari convenable à son rang, un genre de marché où les jeunes filles sont exhibées et où les hommes non mariés n'ont plus qu'à faire leur choix). Non. Lady Georgia se complait plutôt à l'étude des sciences, des astres, ou encore à chevaucher les vertes prairies de Chester Coldfield loin du tumulte Londonien. Et j'entends par chevaucher, vraiment chevaucher ! Comme un homme ! Lady Georgia a été élevée par son père qui l'a toujours laissée libre à ses activités, bien loin d'être appropriée pour une jeune fille de cette époque.

De nature très curieuse, déterminée et lumineuse, sa soif d'apprendre est incommensurable. Son comportement ne correspond en rien à ce qu'on attend des femmes, même si bien entendu, elle sait parfaitement faire et se tenir lorsque cela est nécessaire. Seulement, sa liberté est sacrée et elle compte bien en profiter le plus longtemps possible. Mais voilà que sa belle-mère décide pour elle et la fiance sans qu'elle puisse riposter à un homme qui la répugne. Comment refuser ce mariage alors que les femmes n'ont pas mot à dire ? Comment garder son indépendance ?

Julian Langley, duc de Kingsberry est un homme dirigiste, exigeant et surtout il est libertin. Mais il sait bien que malgré sa liberté qu'il chérit, il ne pourra plus éviter le mariage bien longtemps. Pourtant, hors de question de s'encombrer d'une oie blanche dont les seules activités sont de papillonner des cils et broder entre le changement de deux toilettes. le Duc ne cesse de voyager, que ce soit pour le roi ou ses affaires, et il ferait de toute façon, un bien piètre mari. D'autant plus qu'il préfère jouir (et faire jouir) des femmes d'expériences qui ne vivent pas dans l'oisiveté. Ses soirées, il les passe auprès de couturières, d'actrices, de chanteuses. Des femmes qui ne sont pas farouches au plaisir qu'elles peuvent lui donner et il leur rend bien. Mais une rencontre étonnante au détour d'un chemin pourrait bien tout changer et faire naître une alliance qui lui permettrait de rester libre tout en étant marié. C'est possible ça ? Cela se pourrait. Cependant, avec leurs caractères bien trempés, ce n'est pas gagné !

Les plumes de Charlie Lazlo m'ont transportée d'un bout à l'autre. Déjà dans un premier temps avec les échanges épistolaires si bien mis en place. Puis avec cette alchimie qui se dégage des protagonistes. L'évidence même. Pétillante, mordante et tendre. Mais aussi, cette sensualité débordante au fur et à mesure des pages qui m'a littéralement envoûtée toute en me frustrant, mainte et mainte fois. Entre les piques mordantes et pleines de véracités, les joutes désopilantes, et ce besoin d'évasion et de liberté, l'histoire n'a pas un raté.

Lady Georgia est si impétueuse, vivante et avide de culture, si libre, si solaire, si cultivée… Une femme moderne qui n'a pas été brimée dès son enfance pour rentrer dans le moule qui lui était destiné. Malheureusement, la marier contre sa volonté, c'est comme la tuer à petit feu. Ne plus chevaucher dans les plaines, ne plus s'éduquer, ne plus respirer sous ses corsets… Malgré les frasques qui font la réputation du Duc, elle ne peut pas refuser sa proposition qui lui semble être sa seule échappatoire. Mais tiendra-t-il parole face à ses conditions ? Conditions qu'elle va cependant rapidement regretter… Tout comme Julian comprendra bien trop tard combien il sera dangereux d'être uni à cette ensorceleuse aux boucles rousses.

Si Julian est présenté comme un homme dirigiste et froid, on va vite s'immiscer sous sa carapace et comprendre tout ce qui le mine et l'anime. Tout ce qui le rend tel qu'il est face à l'amour, face aux femmes. Femmes qui, contre toute attente, il respecte bien plus que ne le font les hommes de son milieu. C'est pourquoi il ne réfléchit pas lorsqu'il propose une alliance à Georgia. Elle est si différente des jeunes filles naïves de bonne famille et sera parfaite à ses côtés. Georgia qu'il se doit pourtant de garder à distance dès qu'il comprend qu'il s'est fourvoyé en pensant que la cohabitation serait simple. Il joue le chaud et le froid tandis qu'elle, joue au chat et à la souris. Une belle oie blanche qui le fascine. Une oie blanche tentatrice et séductrice. Une oie blanche qui va le rendre fou ! de désir ? D'amour ? Ou fou furieux ?

The Duke, un sublime moment de lecture ! J'ai passé un excellent moment avec Julian et Georgia et surtout, j'ai appris tant de choses… Les plumes des auteurs sont fluides malgré le langage soutenu qui est très bien employé. Toujours aussi addictive, elles nous gardent prisonnières de leur récit dans un très bon rythme qui ne nous permet pas de faire des pauses. Les rebondissements et les changements de lieux, de décors rendent la lecture aérienne et nous offrent à nous aussi ce sentiment de liberté. L'histoire d'amour est belle et les auteurs nous alpaguent dans le roman pour que nous vivions au travers de Julian et de Georgia, les conditions abjectes des mentalités et des comportements de la haute société de cette époque et la manière dont sont traitées les femmes. L'intrigue se devine facilement, mais cela n'enlève en rien l'addiction de la lecture. Les scènes explicites quant à elles ne sont pas si nombreuses, mais elles sont merveilleuses… Passionnées. Julian s'ouvre peu à peu sous le désir qu'il ressent tout en gardant comme il peut son sang froid face à l'innocente Georgia qui, elle, ressent beaucoup trop de choses incontrôlables, inavouables et inconnues pour ne pas tout tenter et le faire craquer. Leur relation va prendre le temps de se mettre en place, les sentiments vont éclore, doucement, mais leur profondeur, elle, est indéniable. Et les émotions que l'on peut ressentir n'en sont que décuplées par cette attente qui nous ronge.

Une très belle romance autour de la condition de la femme au XIXe siècle qui n'avait pas son mot à dire et encore moins le droit d'accéder à la culture. The Duke est un peu une ode au féminisme et à la liberté. J'ai particulièrement apprécié les références sur les moeurs et coutumes de l'époque dans cette société menée par des hommes. Mais aussi, les découvertes, les inventions, et le marché entre l'Angleterre et les Amériques que j'ai trouvés très intéressant d'en lire un bout d'Histoire. Un fond de véracité au récit qui lui donne ainsi plus de poids tout en gardant son caractère si léger et si enjoué grâce à deux protagonistes qui font briller le soleil au milieu de la pluie. Bon d'accord, plutôt un soleil qui brille face à la lune, une belle lune on dira. Mais Georgia aime tant admirer les astres et les comprendre… Que voulez-vous ? Soupir…
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Sa Grâce Julian Henry Georges Langley, Duc de …… , il m'a sacrément donné des couleurs au joues ou ailleurs…. Je suis devenue une petite dépravée lors de ma lecture mdrr… Il faut dire que le Duc a l'art et la manière de faire fondre n'importe quelle culotte en berne.

Non ! Parlons sérieusement.. J'ai passé un délicieux moment avec le Duc et la très honorable Georgia Olivia Jane qui a été mon coup de coeur absolu !

Charlie Lazlo je les félicite :

-Pour leur soucis du détails. Elle cadre à la perfection leur romance. On est dans l'historique sans en faire un défilé de références pompeux. le terme « pessaire » j'étais hyper contente de l'apprendre. le duo n'oublie pas de faire des références sur l'époque. Sacrément bien joué, apprendre en s'amusant. On est sur une romance historique haut de gamme.
-Pour l'héroïne mise en avant. Je suis une fan absolue des femmes avant-gardistes, indépendantes, fortes, aventureuses et surtout libres malgré l'époque où elles vivent. Georgia porte cette romance. J'ai admiré sa fougue, sa joie d'apprendre et ses réparties coquines et intelligente.
-Pour cette romance «pseudo légère ». Un univers bien travaillé. Des joutes verbales bien posées. Pour les messages véhiculés. Pour des portraits bien pensés. Un tout qui rend la romance historique harmonieuse et agréable à lire.

Mon coup de coeur, je ne l'accorde pas simplement au Duc libertin… Non c'est pour cette histoire d'amour aboutie, approfondie et super cadencée. Je ne suis ennuyée à aucun moment. J'ai dévoré et j'étais bien triste d'abandonner ce duo infernal. Je parle de Julian et Georgia bien sur….

Par contre, j'ai une petite Hortense qui mérite un spin-off… je dis ça, je dis rien ! Ce me ferait bien plaisir de retrouver la famille de Duc et la Duchesse….

Un grand merci à Orlane et Carole pour leur confiance !
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J'ai passé un bon moment avec cette lecture. J'ai apprécié retrouver la plume de Lou marceau et Lindsey T., c'était la première fois que je les lisais en duo et la plume a très bien fonctionné avec moi ! The Duke est une romance historique qui se veut moderne, et qui se dévore en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

On est face à deux personnages, Julian et Georgia, qui, par un concours de circonstances, vont consentir à un mariage de convenance. Elle pour garder sa liberté tout en étant protégée et lui pour des intérêts que vous découvrirez tout au long du roman ! Évidemment, entre ces deux-là, une attirance puissante va naître et grandir au fil du temps. Et pourtant , Julian est bien décidé à préserver sa toute jeune femme…

L'histoire va beaucoup tourner autour de la romance en tant que telle, autour de la consommation de ce mariage. Avec toute la sensualité que ça implique. On est donc la dans une romance historique plutôt sexy et j'avoue que je préfère quand on est dans quelque chose de plus romanesque. J'ai parfois eu du mal à m'impliquer avec les personnages et à être totalement emportée par leur romance. Néanmoins, pour moi, le gros point fort de cette histoire, c'est le personnage de Georgia. Elle est maître de ses décisions, de son corps, de son coeur. Elle a ce côté féministe tellement chouette dans ce contexte ! Et Julian ne l'écrase jamais, j'ai trouvé qu'il y avait un bel équilibre entre les deux, très appréciable pour la période évoquée ! ⠀

Une bonne lecture donc ! Et surtout un bon moment partagé entre copines !
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Ce n'était pas la romance la plus ouf que j'ai pu lire au niveau historique, mais elle avait au moins le mérite de donner le change au niveau de l'alchimie des personnages. La sensualité était bien décrite et j'en ai été transportée plus d'une fois.

Les protagonistes sont attachants, je n'ai rien à redire là-dessus. L'histoire se lit rapidement, je la conseille vivement aux amoureux de romances historiques.
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Je suis pas trop romance historique mais quand j'ai vu le résumé et le nom de l'auteure (des auteures), je n'ai pas hésité à lire ce livre et je ne suis pas déçue.

Julian est un homme très intriguant, depuis la mort de son frère, il est l'héritier de sa famille, presque trente ans, toujours célibataire et très libre.
Il est prisé par toute la gente féminine ou plutôt il est vu par toutes les mères en quête d'épousailles de leur fille comme l'homme à avoir. Depuis son retour de mission pour le roi George III, il fait en sorte d'être discret, de ne pas assister aux bals de la saison londonienne mais il ne va pas avoir le choix de trouver vite une épouse. En effet, à l'heure fatidique de ses trente ans il devra être marié pour pouvoir conserver ses terres et ses titres, condition qui avait été inclus dans le testament de son défunt frère.

Georgia est une jeune femme de 20 ans, rare pour cette période, elle est encore célibataire, elle est différente des autres jeune fille qui ne pense qu'à trouver un mari, elle, elle a soif de savoir, elle veut découvrir le monde et pour elle, être belle et se taire n'est pas du tout ce qu'elle mérite. Depuis la mort de son père, qui l'avait éduqué dans un monde à part, elle est élevée par sa marâtre qui ne souhaite que se débarrasser d'elle pour laisser libre champ à sa propre fille (on a un peu l'impression d'un remix de Cendrillon, sans le côté enfermé et faire le ménage).
La libre Georgia va se retrouver fiancée au vicomte de Beshington-and-Twickmam, un homme qui se révèlera violent et autoritaire, un vrai goujat et surtout prêt à aller à l'encontre des conventions en agression la jeune femme.
Elle va devoir trouver une solution pour se libérer avant de se retrouver enfermée dans une cage, qui sera loin d'être doré.


« Je ne suis pas superstitieuse ni crédule, mais si je l'étais, croyez que j'affirmerais dur comme fer que mon interlocuteur est un émissaire du diable. Voire Lucifer lui-même, pour réussir à me perturber à ce point, moi qui me targue d'appliquer en tout point la méthode raisonnée de M.Descartes. »


Sa rencontre assez particulière avec Georgia, au détour d'une embuscade, va attirer Julian, mais même si de base il aime les femmes avec plus d'expérience, quand il va assister à une scène la mettant en danger, il va voir en la jeune femme un subterfuge parfait pour elle et lui. En effet, si elle devient sa femme, il gardera ses biens et elle pourra conserver son désir de liberté. Mais vivre avec elle, la côtoyer tous les jours, apprendre à la connaitre, ne risque-t-il pas de succomber à ses bas instincts et déroger à ses principes ?

Les auteures ont réussi à me faire aimer ce roman historique, leurs plumes sont toujours un régal, le langage soutenu ne m'a pas du tout dérangé car une fois habituée, j'ai découvert une histoire légère, deux protagonistes qui vont se chercher, se taquiner. On retourne dans ces pages une nouvelle manière d'apprécier une histoire car les mots choisi parles auteures sont tout en sensualité, par moments même ambigus, ce qui laisse pas mal de place à notre imagination et ça j'apprécie grandement.

J'ai aimé aussi la correspondance que va entretenir Georgia avec son amie ce qui lui permettra de s'étendre sur ses sentiments et nous permettre de mieux la comprendre, c'est une manière très originale.

Le personnage de Julian est très mystérieux, on ne comprend pas certain de ses comportements, il arrive en sauveur pour Georgia, en lui faisant ce marché pour la sauver d'un mariage avec ce goujat, mais très vite il prendra ses distances avec elle, il va jouer le chaud et le froid, de qui déstabiliser sa femme. Mais quand on comprendra ce qui le pousse à mettre de la distance avec elle, on va être très ému par sa prévenance et ses peurs.

J'aurais aimé un peu plus sur le côté libertin que semble avoir Julian, même si on le voit au départ, c'est très vite effacé par le jeu que va entretenir nos deux protagonistes. Mais dans l'ensemble c'est une très bonne lecture. Une lecture qui j'espère verra voir un spin-off car je n'ai pas envie de les quitter si vite.

Lien : https://leslecturesdemariaet..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Chapitre 2 :

Georgia

«… Pourtant, si cet individu en veut à ma vertu, le mieux serait de lui laisser penser que je ne suis pas déjà en train de réfléchir à la meilleure manière de sauter par la fenêtre qui jouxte mon lit.

– Je vous aide à vous rhabiller pour pouvoir quitter cette auberge sans que tous ses occupants ne puissent constater comme moi que vous n’avez rien d’un garçon.

– Croyez-moi, ils le savent déjà. J’ai grandi ici ! En revanche, puisque vous semblez attacher quelque considération à la bienséance, je préférerais qu’ils ne me découvrent pas dans cette chambre avec un individu aussi peu recommandable que vous, et à demi vêtu en plus ! Gardez vos vêtements, je me débrouillerai pour récupérer mon cheval et rentrer.

Le grand brun qui s’apprêtait visiblement à passer sa chemise par-dessus sa tête s’interrompt et me détaille avec intérêt. Mais pas le même intérêt que tout à l’heure.

– Parce que vous êtes coutumière de ce genre d’extravagances ?

– Appelez ça comme bon vous semble, votre jugement m’importe peu. Et encore une fois, ce genre d’extravagances vous a sauvé la vie, rétorqué-je en me relevant, les pans de ma redingote serrée entre ma main gauche crispée.

Cette fois, l’homme me toise, visiblement amusé.

– Vous ne m’avez pas sauvé la vie, chérie. Je me serais très bien débrouillé sans vous, dommage que vous n’ayez pas pris le temps de le vérifier. Et il conviendrait peut-être à l’avenir d’éviter de confondre bravoure et stupidité manifeste, surtout lorsque l’on se bat avec des jouets pour enfants.

S’il y a une chose que je ne supporte pas, c’est bien que l’on fasse injure à mon intelligence. Ma réplique ne se fait pas attendre tandis que je me dirige vers la porte de la chambre auprès de laquelle il se tient toujours.

– Croyez que votre avis m’importe peu et que je vous trouve bien arrogant et vaniteux de penser que vous puissiez vous ériger en arbitre des capacités du cerveau de vos contemporains.

Un rire bas échappe à l’homme dont les yeux bleus pétillent pour la première fois en m’observant.

– Vous ne vous arrêtez jamais, petite furie… N’est-ce pas ? Cela tombe bien, moi non plus…

Et comme s’il n’avait rien entendu de ce que je viens de lui demander, il passe sa chemise d’un geste fluide par-dessus sa chevelure sombre. ...»
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Chapitre 4 :

Julian

«… Un rire dépourvu de joie s’élève dans mon dos.

– Sans vous, Monsieur, il n’y aurait pas eu de mauvais pas !

Cette fois-ci, je cesse de jouer et me raidis. Que veut-elle dire par là ?

– J’avoue avoir quelque peu du mal à vous suivre. En quoi serais-je responsable de l’agression dont vous venez d’être la victime ?

J’entends ses pas résolus qui se rapprochent de moi et décide que je peux me retourner. Elle me fait face en effet, les yeux étincelant de colère dans sa tenue de garçon.

– Cela fait des semaines que je lutte contre les tentatives de ma marâtre de me voir mariée. Jusqu’à présent, j’y parvenais encore et je ne désespérais pas de pouvoir échapper au mariage et conserver une liberté intellectuelle relativement inespérée pour une fille. Mais depuis que ma présence inconvenante dans une chambre de l’auberge locale avec un homme plus âgé que moi et qui n’était ni médecin ni abbé est arrivée à ses oreilles au bal auquel elle assistait à Londres, il semblerait que mon déshonneur soit si grand que je ne puisse plus me permettre de lui résister.

Ses yeux brillent de colère, mais je vois bien à la façon qu’elle a de contracter les muscles de sa mâchoire qu’elle est dévastée par son impuissance. Qui peut bien être cette fille qui s’habille comme un valet de ferme, mais dont la belle-mère fréquente les bals londoniens ? ...»
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– Sans doute n’ignorez-vous pas que l’on peut passer seule des moments très agréables. Pour ma part, j’ai apprécié grandement les plaisirs solitaires dans notre lit cette semaine. Ils étaient aussi stimulants qu’enrichissants, figurez-vous.
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Sachez que je l'aime à en perdre la tête, moi qui croyais la mienne pourtant solide et pas trop mal faite.
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« Je suis un homme de parole et j’ai promis que votre réputation ne serait pas entachée. Cela implique que nous allions jusqu’au bout de cet engagement au mariage, peu m'important qu’il soit consomme ou pas. »
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Video de Charlie Lazlo (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Charlie  Lazlo
Charlie Lazlo c'est un duo ! Mais ici, c'est juste Lazlo qui vous parle ;) On l'a questionnée sur "Mon insupportable boss" et les projets en cours ! Si vous voulez en avoir plus, regardez la vidéo Et vous, quelle question auriez-vous aimé poser au duo d'auteures ?
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