Carnages

J'ai passé un bon moment avec ce petit livre de moins de 100 pages qui se lit très rapidement.
Par contre, petit format oblige, l'intrigue et les personnages ne sont pas assez développés.
On n'a absolument pas le temps de réfléchir ni de se poser des questions, le coupable arrive très vite !
Malgré tout, la fin est plutôt réussie car assez inattendue.

Première rencontre avec Maxime Chattam. Rencontre fortuite dans la boîte à livres de la médiathèque que je fréquente assidûment. Mes choix de lecture se font à partir d'envies susciter par les critiques des babeliotes, sur des propositions honnêtes de ma bibliothécaire préférée ou par des accroches aux couvertures ou aux titres. Dans le cas présent, mon oeil et mon attention ont été attirés par le nom de l'auteur (dont j'ai beaucoup entendu parlé mais dont je n'avais encore rien lu), le titre du roman et, je dois l'avouer sa taille (93 pages).

L'histoire débute dans un établissement scolaire de Harlem au moment de l'entrée des élèves. L'un d'entre eux prépare une arme qu'il sort soudain et se met à tirer sur les étudiants présents, les poursuivant et les achevant. Après ce massacre, un inspecteur, Lamar Gallineo, débarque pour retrouver le cadavre de l'agresseur dans réduit auprès d'un adolescent tétanisé par la peur. Il va commencer à mener son enquête et se renseigner sur ce jeune tueur.

Mais l'inspecteur Lamar Gallineo est appelé car une action similaire vient de se produire dans un autre établissement scolaire et le processus est le même. Finalement, 3 établissements sont impactés. Lamar Gallineo va chercher le point comment entre tous ces attentats, entre tous ces carnages. À chaque le mode opératoire est le même, l'auteur est identifié comme un membre de la communauté scolaire mais à chaque fois fois l'auteur se suicide. Qu'est-ce qui relie toutes ces actions hors du commun et dépassant l'entendement ?

Lamar Gallineo a tous les éléments pour conclure son enquête mais tout concorde trop, les apparences sont trop évidentes. Alors l'inspecteur va aller plus loin et va démontrer que les apparences peuvent être trompeuses ou que l'on peut les rendre trompeuses.

Ce thriller, très court, est écrit comme une décharge d'armes à feu. Chattam nous promène dans New York mais aussi dans les méandres de la réflexion de Lamar Gallineo. Chattam pose les pierres de son scénario mais avance à grande vitesse. Il reprend une actualité tragique aux États -Unis où les agressions dans les établissements scolaires défraient de temps en temps la chronique.

Ce micro roman policier vous prend par la main et il est difficile de le lâcher avant la dernière page. L'intrigue est captivante et l'inspecteur Lamar Gallineo donne envie qu'on le suive dans sa réflexion. Chattam explore rapidement les méandres de la manipulation psychologique surtout celle exercée par des personnes ayant autorité ou étant reconnues comme autorités. Il survole un phénomène de société américaine : la montée du néonazisme qui renforce les comportements racistes. Et encore, cette histoire a été écrite avant l'élection de Donald Trump et son programme protectionniste.

J'ai découvert un auteur français au style très américain, à la connaissance parfaite de cette civilisation et de ses travers. Mais j'ai aussi découvert une écriture, un style qui me donnent envie d'aller plus loin dans la rencontre avec Maxime Chattam.

Je viens tout juste de terminer "Carnages", un démentiel petit opuscule palpitant et thrillerifique, signé Maxime Chattam.

L'action démarre fort, avec à peine une page pour nous présenter les lieux de départ, qu'on est directement plongé dans l'horreur la plus complète avec les fameux détails propres à l'auteur, afin de coller le plus à la réalité.
La nouvelle policière, relativement courte de 93 pages, nous réserve d'intenses surprises du début jusqu'au dénouement final, qu'on est même
étonné de la richesse de l'ensemble de l'intrigue à couper le souffle.
La toute dernière page vous laissera bouche bée, car ce bonhomme vous a réservé une sacrée bonne surprise "Made in Chattam".

Pour conclure, c'est un excellent thriller assez violent et haletant, qui va sans nous rappeler, le drame de Colombine ou d'autres lycées américains puis notamment l'oeuvre Bachmanienne, "Rage" de Richard Bachman (pseudonyme du Maître Stephen King), mais tout de même très prenant de bout en bout, efficace et à nous faire froid dans le dos.
Sa longueur est un bel atout pour tous ceux et celles qui n'ont pas trop le temps ou qui voudront se faire un plaisir sanglant en moins d'une
heure.

Âmes sensibles s'abstenir, car cette petite merveille est incroyablement glauque et terriblement meurtrière. Ce petit thriller Chatamiste est mine de rien, une belle réussite.

P-S : Je tiens quand même à remercier mon ami greg320i pour m'avoir offert cette petite perle en guise de cadeau lors de mes achats de livres. Merci à toi, tu es un chef !

Déception assez conséquente à la lecture de cette nouvelle/novela.
Premièrement car lorsqu'on commence la lecture d'une nouvelle, on s'attend à retrouver les codes de la nouvelle et cette façon si belle que ce genre a de laisser une vive marque sur son lecture malgré la longueur en usant de procédés de synthèse et de concision. Or, ici, nous avons entre les mains du roman thriller classique Chattam, mais brutalement condensé. Un roman qui aurait dû faire 400 pages, qui aurait pu en faire 600 même, tous les ingrédients y étaient.
Secondement, la déception est dans l'équilibre de la narration. Les personnages sont multiples et donc survolés, l'intrigue (bien qu'elle soit unique) se répète de par le schéma du "serial attentat", et le contexte, lui, est totalement sous-développé. Par exemple, aucun réflexion n'est apportée sur la question du 2nd amendement et les conséquences qu'il a sur la société américaine et sa relation avec les armes... On ne peut faire du thriller le genre principal lorsqu'on parle de ce genre de drame de société.
Là est donc la troisième grande déception de ce livre : la cible est complétement loupé. L'intrigue proposée inviterait à la réflexion, à l'analyse politico-sociale, à une narration plus "roman noir", plus poussée.
Merci Chattam mais la traque et le gore, on te les connaissait déjà. On aurait voulu quelque chose d'un peu plus recherché.

Je connaissais le nom de Maxime Chattam, mais n'avais jusqu'à présent jamais rien lu de lui. Je découvre son écriture et une partie de son univers avec ce court roman (90 pages).
J'apprécie les mots choisis avec précision, les phrases courtes qui donnent du rythme. Rythme et format qui conviennent tout à fait à cette course contre la montre, puisqu'il s'agit d'enrayer une vague de tueries sauvages à l'arme à feu, dans plusieurs lycées de Harlem. L'inspecteur Lamar Gallineo est le personnage central ; à ses côtés nous progressons pas à pas vers la vérité et le dénouement.

Au-delà du suspense lié à l'enquête, le roman amène un questionnement sur la délinquance juvénile, l'emprise et la manipulation sur les plus vulnérables, le port d'arme aux Etats-Unis, les crimes racistes, …

Lire la conjuration primitive et retrouver Maxie Chattam m'auront motivée à sortir cette petite nouvelle qui m'attendait depuis fort longtemps. Ce fut court mais intense.Tous les éléments qui font le succès de l'auteur y sont réunis : un héros atypique qui mène l'enquête, des meurtres mystérieux, le mal, la violence...

Comme c'est une nouvelle, le développement est court donc on est rapidement dans le feu de l'action et l'enquête. Qu'est-ce qui peut bien avoir déclenché cette épidémie de tueries? Quel lien existe-il entre les tueurs isolés? Autant de questions auxquelles nous trouverons des réponses. Mais celles-ci s'avèrent surprenantes comme toujours avec Chattam. J'ai bien aimé notre enquêteur Lamar de par son physique hros norme et son caractère bien trempé.

Même si l'intrigue, ainsi que son développement et son dénouement, sont courts du fait de la nouvelle, ils n'en sont pas pour le moins bâclés. Les descriptions sont précises, les détails ne manquent pas (même les plus sanglants!). le suspens est bien là et on frissonne comme il se doit. Effectivement, ce livre mérite bien son titre.

Amateurs de sensations fortes et fans de Maxime Chattam, plongez-vous dans ce thriller vous ne serez pas déçus!
Lien : http://gaelloubooks.canalblo..

Une nouvelle a pour but d'être courte et conscise, elle va droit au but et souvent l'auteur ne va pas quatre-chemins pour nous délivrer son histoire.

C'est le cas ici avec " Carnages " une nouvelle courte et prenante où tout commence un matin à Harlem Est. 18 novembre. 8 h 28 tout les élève sont dans le hall avant le début des cours et parmi ses élèves un adolescent prépare son arme.

Et le carnage va commencer.

C'est l'inspecteur Lamar Gallineo qui va qui arrive sur les lieux pour découvrir le cadavre du tueur qui a retourné l'arme contre lui.

L'affaire va dépasser rapidement le fais divers , de nouvelle tueries ont lieu dans d'autres établissements.

Pour lui, il se doit à tout prix enrayer la macabre épidémie.

Mais il est loin de doute que cette enquête cache des apparence trompeuse.

Nouvelle dans l'air du temps, construction bien maîtrisée. Thème dans l'actualité actuelle le port de d'armes en Amérique en libre-service qui pousse les gens à commettre l'irréparable.
L'endoctrinement des jeunes pour les pousser à commettre des choses atroces.

Nouvelle courte prenante , dure, saisissante de vérité.

Conquise ^^.

Un livre très court, pour changer, de Maxime Chattam.
C'est agréable à lire, comme à l'accoutumée, c'est fluide, bien raconté et rythmé (peut-être aidé par l'épaisseur du livre). L'histoire passe rapidement tout en gardant les codes d'un thriller habituel.

Mais malheureusement, ce récit ne m'a pas touché comme un « L'âme du Mal » par exemple.
On retrouve beaucoup de lieux communs : une histoire de fascistes (qui ont des raisons et méthodes totalement idiotes pour le coup), un flic afro-américain et intègre, à l'opposé total de ses supérieurs en quête de gloire et de reconnaissance… le fait que l'inspecteur soit noir est rafraichissant, mais c'est l'opposition avec ses supérieurs qui est un cliché total.

Le récit est peut-être trop simpliste par rapport à d'autres écrits de Chattam, et surtout par rapport au sujet. En lisant le sujet (tueries lycéennes), je m'attendais à un travail plus approfondi ou à un autre traitement. J'espérais un fond plus intéressant, mieux travaillé, alors qu'on tombe sur un message totalement bateau et stéréotypé : le fascisme c'est mal, tous les étrangers (noirs-américains dans le cas présent) ne sont pas mauvais etc. Je pense qu'on a tous compris ce genre de choses, et là, le livre donne le sentiment d'avoir été écrit uniquement dans le but de transmettre pour la énième fois ce message.
Certaines ficelles sont trop facilement visibles (le proviseur qui ne plait pas au flic mais…), et le coupable des tueries est facilement décelable avec un peu de jugeote.

Une petite déception sur le fond et un style d'écriture bon, bien que légèrement inférieur au reste de la bibliographie (mis à part le premier tome d'Autre-Monde, selon moi).
Un thriller simpliste, qui se lit vite mais auquel on privilégiera un autre roman de l'auteur.

Hiroyuko.

Le temps des vacances, moment propice pour s'aventurer dans des lectures hors sentier connu et découvrir de nouveaux auteurs. J'ai donc profité de ce mois d'août pour me lancer à la découverte de Maxime Chattam, décrit comme l'un des plus grands auteurs de thrillers français contemporains, en lisant ce petit opus… Mise en bouche.

Une tuerie dans un lycée d'Harlem aux États-Unis, comme une évocation de la tuerie de Colombine. L'affaire est confiée à l'inspecteur Lamar Gallineo, un enquêteur quelque peu atypique, qui, avec l'aide de son adjointe Doris, va devoir agir vite et juste car d'autres tueries vont se succéder.

Thriller mené tambour battant par l'auteur, ce roman marie l'intensité d'un sujet fort avec le condensé propre au style de la nouvelle, ce qui laisse le lecteur sans répit, voire sans souffle… Malheureusement pour moi, cet aspect m'a donné le sentiment de passer à côté de tout : du personnage principal que j'eusse aimé découvrir plus, de la thématique qui eut mérité une approche plus psychologique, bref : avis mitigé mais certainement pas définitif.

Vu qu'il s'agit d'un des premiers écrits du jeune homme, j'inscris donc la lecture d'un autre ouvrage plus récent sur le sommet de ma PAL, le Signal, en espérant plus d'adéquation entre nous...

Carnage c'est une histoire courte mais oh combien intense !
Dans cette nouvelle noire vous trouverez des tueries de masses, un psychopathe, un assassin, un groupe d'illuminés prêt à tout et surtout un super bon flic qui n'hésite pas à mouiller le maillot pour aller au bout de son enquête.
Bref, incisif et tellement prenant que le seul défaut que je lui trouve c'est que ce ne soit qu'une histoire courte et pas un roman plus développé qui nous tiendrait en allène plus longtemps.
Du très bon Chattam comme toujours !