Nos peurs les plus connues, celle des araignées… L'éditeur n'a pas cru si bien dire, en imprimant cette petite phrase à l'apparence anodine sur le quatrième de couverture. Evidemment, je suis arachnophobe, à un point que l'on n'imagine pas. Si bien que lorsque je me suis penchée sur ce quatrième, ma première réaction à été de dire “ça ne va pas être possible, jamais je n'arriverai à le lire”. Finalement, et en prenant la précaution de recouvrir le livre d'une couverture cartonnée au vu de l'image représentée, je me suis lancée. Parce que malgré tout, je trépignais d'impatience à l'idée de retrouver Brolin, mais aussi Annabel, à laquelle on s'attache autant qu'à lui. Et je n'ai pas été déçue, bien au contraire. Autant les descriptions des opus précédents étaient très imagées, autant celles de
Maléfices le sont, mais plus en “douceur”, si je puis dire. Ces saletés d'araignées ne sont pas autopsiées sous toutes les coutures, ce qui permet une lecture aisée.
Chattam sait conserver l'atmosphère sombre et glauque des deux premiers, mais
Maléfices est pour moi le plus abouti, le plus tordu des trois. Toujours ce suspens aussi prenant, on en redemande, et on tombe des nues dans les 60 dernières pages, les plus déroutantes de cette épitaphe à la Trilogie du mal.
Épitaphe ? Finalement non, et c'est tant mieux… Attendons de lire
La promesse des ténèbres pour savoir si nous devons dire un adieu définitif à Joshua Brolin et Annabel O'Donnel…