Maléfices

3ème volet de la trilogie du Mal de Maxime Chattam (les 2 premiers volets sont au TOP du thiller avec tueur en série!), il est moins bon que les deux autres... Mais il se laisse bien lire quand même!!

Encore un Français qui s'essaie au polar américain, pense-t-on dès les premières pages, en découvrant les personnages et le lieu de l'action. Encore un émule d'Harlan Coben et de Patricia Cornwell, qui va nous bassiner avec ses connaissances sur les méthodes d'investigation à l'américaine - entendez ultra sophistiquées - et sur les sciences médico-légales, dont aucun détail morbide ne nous sera épargné (la scène d'ouverture du roman, sur une table d'autopsie, est digne d'un film d'horreur). Pourtant, Maxime Chattam parvient à éviter ces deux écueils, et se concentre sur l'enquête criminelle menée à l'ancienne, avec visite sur les lieux du crime, témoignages, interrogatoire des suspects, recherches d'indices et de recoupements... le choix des personnages est plutôt judicieux, si l'on admet qu'un détective privé et qu'une inspectrice du NYPD s'incrustent dans une enquête qui a priori ne les concerne absolument pas. Admettons également, même si cela paraît plus difficile à croire encore, que le propre frère d'une des victimes, inspecteur de police, soit chargé de l'enquête. Admettons enfin que Chattam écrive par moments une langue incorrecte ("des fois", "de suite"...). Une fois tout cela accepté et entériné par le lecteur, reste une intrigue vraiment originale, rigoureusement construite, s'appuyant sur de multiples rebondissements, bien amenés par les nombreuses fausses pistes sur lesquelles l'auteur s'amuse à nous balader, créant un dénouement à tiroirs parfaitement maîtrisé. le style est simple et concis, mais pour une fois, il n'y a pas matière à le lui reprocher, tant le roman se révèle finalement agréable à lire, extrêmement prenant, voire palpitant... (la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..

Décidément les tueurs en série n'ont aucune limite. Celui de Chattam inspiré par les arachnides, enlève des femmes pour mettre en scène leur mort de façon "cocooning". Dans le même temps une invasion de petites bêtes a huit pattes, s'abat sur la ville de Portland. Chattam nous mène par le bout du nez une bonne partie de l'intrigue. le roman commence lentement et j'avoue avoir eu du mal a me plonger dedans (sans doute parce que je n'ai pas lu les deux autres livres de la trilogie). Un bon roman qui traine un peu en longueur à mon gout.
Les petites bêtes ne mangent pas les grosses, enfin pas de Maléfices

Enfin terminé ! Tel est mon sentiment une fois ce roman fermé.
Bon déjà les araignées et moi on est pas oufs oufs niveau copinage.
Ensuite je n'avais déjà pas adhéré au personnage d'Annabel dans In Tenebris, je n'ai pas vraiment changé d'avis.
Ce roman vient clore la Trilogie du Mal. Et qu'on aime ou non, ce sont trois romans qui décrivent le Mal à l'état pur.
J'ai tellement aimé l'Âme du Mal et la torture de Brolin que je ne peux aimer les deux suivants ...
Enfin si mais sans plus. Celui ci a traîné en longueur, plein de recherches pour pas grand chose, pas un suspense haletant. Et beaucoup trop de descriptions d'araignées ...
Cependant, il faut que je lise La promesse des ténèbres pour savoir ce qu'il est arrivé au mari d'Annabel .. mais ça c'est une autre histoire !

Mon premier Chattam, je n'ai pas choisi le livre puisque je suis tombé dessus par hasard sur une étagère d'emprunt. J'ai ensuite compris qu'il faisait partie d'une trilogie, il y a quelques références aux événements précédents, ça n'alourdit pas la lecture et apporte suffisamment d'informations pour donner du poids et une identité aux personnages principaux.
Cela dit je n'ai pas eu d'empathie pour les personnages, spécialement pour Brolin, ce qui gâche clairement la fin.

Ça ne m'a pas empeché d'apprécier cette histoire au frontière du fantastique, Chattam a su faire monter ma curiosité, au début, puis de chapitre en chapitre jusqu'a stagner sur une fin qui tirait trop en longueur malheureusement. Les moments scientifiques étaient intéressants, mais je m'attendais à quelque chose de plus terrifiant et une intensité plus élevée. Je regrette aussi certains clichés qui m'ont fait lever les yeux en l'air et tirer la moue, une différence de ton étonnante par rapport au reste qui se veut soft et mesuré.
Je reste déçu quoiqu'il en soit, j'ai trouvé le tout un peu trop dirigiste, comme étant sur un rail, et manquant d'envergure sur les dangers.

ce dernier volet de la trilogie est comment dire...... Bien mais pas top.
Bien car on se laisse embarquer vite dans l'histoire, on se sent bien dans ce chalet avec vue sur la foret, on sent la brise dans les cheveux lors de la virée champêtre.
Bof car tout est quasi prévisible, on nous sert le coupable dans un plat mal présenté, à coup de louche de la cantiniaire et non le raffinement d'un chef étoilé.

C'est dommage

J'ai nettement préféré le 2e volet de la trilogie. Même en sachant que tout ce qui est décrit est "probable", il n'en demeure pas moins qu'on n'est pas loin de la science-fiction.

Un véhicule peut rouler, un autre peut voler, un troisième peut naviguer et un quatrième peut aller sous l'eau. Par contre, sauf pour "Supercar", (filmé en marionnettation), le véhicule qui fait les 4 n'existe pas.

Voilà pour l'analogie

Portland, Oregon, au printemps. Dans une clairière au fin fond d'une forêt sauvage est retrouvé le cadavre d'un employé de l'environnement, figé pour l'éternité dans une mimique de terreur. La base de son cou est enflée, comme s'il portait trace d'une morsure d'animal. Peu après, suite à des indications anonymes, c'est un second cadavre que les policiers découvrent en pleine nature, soigneusement emballé dans ce qui ressemble à un cocon de toile d'araignée, le visage recouvert d'une expression d'horreur. Un tueur en série sévirait-il ? Parallèlement, en ville, de nombreuses personnes sont mordues par des araignées venimeuses. Une peur panique déferle alors : quel dangereux psychopathe se cache derrière ces actes monstrueux ? Joshua Brolin, détective privé et Annabel O'Donnel, de la police de New-York, prennent l'enquête en main.

Ce policier est le troisième opus de la « Trilogie du mal », après « L'âme du mal » et « In ténébris ». J'avais déjà lu « In ténébris » que j'avais plutôt bien apprécié. Je trouve que ce troisième volet est assez inégal : le début et le milieu ne m'ont guère captivée ; c'est l'aspect morbide et glauque des descriptions de cadavres qui m'a déplu. Maxime Chattam entraîne sans cesse son lecteur dans des salles d'autopsie, aux côtés de médecins légistes. D'ailleurs, le prologue (se déroulant à Portland, en juin 2001) nous place d'emblée dans l'atmosphère délétère du roman : les descriptions sont crues, souvent techniques et nous entraînent vers le domaine de l'horreur et de l'insoutenable. Il m'a semblé que l'intrigue était vraiment très (trop ?) sophistiquée et tarabiscotée. le tueur en série met un soin extrême et pathologique à « faire vivre » (si je puis dire…) sa scène de crime, en emballant par exemple les corps dans du cocon d'araignée et en les plaçant toujours à proximité de l'eau. Tout l'art de Joshua Brolin, notre détective privé, sera de réaliser le profilage du tueur. Quand l'enquête s'installe, la lectrice que j'étais a déjà été plus intéressée : le mystère, l'énigme m'ont captivée. Qui est ce tueur ? Selon quelle logique agit-il ? Pourquoi supprimer ces victimes selon ce scénario machiavélique ? La fin m'a réellement passionnée et séduite, c'est pourquoi j'attribue au final cette note de 3 étoiles sur 5 : les rebondissements sont multiples, l'action au rendez-vous, on doute sans cesse sur l'identité du tueur. J'ai trouvé que l'écriture de l'auteur présentait parfois des maladresses, que ce roman était tout de même un peu trop long (plus de 500 pages). Pour conclure, je dirai que la fin rattrape bien le début et le milieu. Un scénario à la Jean-Christophe Grangé, autant dans les sophistications de l'intrigue que dans le côté glauque. On pourra apprécier la relation chaste entre Joshua et Annabel, qui sort un peu des clichés.

Troisième et dernier volume de la trilogie du mal, Maléfices clôt parfaitement cette trilogie de l'horreur. Un peu moins surprenante, un peu attendue, l'histoire n'en demeure pas moins efficace en nous happant dans sa toile, nous emportant dans ses méandres sombres au côté de Joshua Brolin et Annabel O'Donnel.

Et bien ce troisième tome de la trilogie du mal ne m'a pas plus du tout malheureusement.... J'ai pourtant laissé du temps depuis In Tenebris avant d'entamer celui-ci... D'abord très heureuse de retrouver une nouvelle fois Joshua Brolin dans la ville de départ (tome 1, L'âme du Mal) ainsi que ses coéquipiers, je me suis très vite ennuyée au fur et à mesure que je tournais les pages... J'ai espéré encore et encore qu'il se passe quelque chose qui me fasse plonger dans ce roman... Mais non rien... Je suis restée à la surface. Je suppose que de retrouver Annabel y est pour quelque chose car je l'ai encore moins aimée que dans In Tenebris... Je l'ai vraiment détestée dans ce roman..
J'en suis fort déçue surtout que Joshua Brolin est incroyable tout au long des tomes. J'ai l'impression de lui faire défaut tellement je me suis prise d'affection pour ce personnage..
Le seul point positif est que Maxime Chattam a réussi à me faire trembler tant les descriptions des arachnides sont complètes.. J'en frissonne encore.